Le monde d’Élodie du vendredi 8 janvier 2021
Chanteur, auteur, compositeur, Pascal Obispo cumule les succès, pour lui comme pour les autres, depuis 1992. Il devient le premier artiste au monde à lancer aujourd’hui sa propre plateforme : « Obispo All Access »… Pascal Obispo confie à Elodie Suigo les raisons pour lesquelles il reprend sa liberté artistique.
Elodie Suigo : Vous avez décidé de vous lancer dans une nouvelle aventure qui n’a jamais été réalisée en France : le lancement de votre plateforme. Pourquoi ?
Pascal Obispo : J’avais une très, très forte envie d’être libre. Au fil du temps et au fil des projets que j’ai pu faire, je considérais que sortir un seul album, ce n’était pas suffisant pour moi. Et puis, j’ai tellement d’appétence pour d’autres styles de musique différents, j’ai tellement envie de faire des expériences ailleurs que le seul moyen que j’ai trouvé pour le faire, c’est de fabriquer une application. C’est un manifeste pour la liberté. J’ai fabriqué ma maison de musique. C’est une application qui s’appelle Obispo All Access et sur cette application il y aura de la musique et du contenu, des vidéos, des reportages et documentaires, des karaoké, des cours, des interviews. Et puis, il y aura la musique. C’est tout ce que j’ai fait jusqu’à maintenant, qui sera gratuit. Et sur abonnement, il y aura les nouveaux albums que je vais sortir là. Aujourd’hui, j’ai décidé de sortir trois albums et puis quelques extraits de deux autres.
Quels sont ces albums ?
« Capitaine Samouraï Flower », qui est très attendu par les fans. Ensuite, il y a un album d’inédits qui s’appelle « Electrobispo ». Je me suis amusé avec un programmateur compositeur de 24 ans. Il y aura aussi un album de covers de chansons de Christophe. L’idée, c’est de pouvoir faire de la musique quand on veut, avec qui on veut, et de pouvoir sortir les titres sans être esclave d’un système qui ne nous permet pas d’être à son tempo. Je n’aurais pas pu faire tout ce que je fais aujourd’hu si j’avais été dans une maison de disques. Je ne peux pas faire passer les ventes de disques avant le plaisir de faire de la musique. C’est impossible pour moi, parce que je voulais faire de la qualité. Faire des beaux clips, de belles choses, en fait. J’ai profité de cette occasion pour fabriquer cette machine à plaisir.
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