Le Collectif 50/50 veut que Dominique Boutonnat se mette en retrait du CNC

Dominique Boutonnat, le président du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) a été
mis en garde à vue, ce mercredi, suite à une plainte pour agression sexuelle et tentative de viol. Le
Collectif 50/50, qui milite pour la parité dans le cinéma et l’audiovisuel, demande sa « mise en retrait (…) le temps que la justice puisse dire le droit »,
dans un communiqué publié sur Twitter.

Le collectif avait été à l’origine de la mise en place, par le CNC, de formations contre le harcèlement sexuel dans le milieu du cinéma. Il rappelle, dans un communiqué, « l’importance de respecter (…) la présomption d’innocence et la présomption de véracité et de sincérité des victimes présumées ».

Pour « la poursuite des travaux communs »

Tout en notant « le cadre privé de cette garde à vue », le Collectif 50/50 exige que Dominique Boutonnat prenne ses distances avec ses fonctions afin de permettre « la poursuite de ses travaux communs avec le CNC ».

La nomination de Dominique Boutonnat à la tête du CNC à l’été 2019, avait suscité des inquiétudes dans le milieu du cinéma qui redoutait de se voir imposer une logique fondée sur la rentabilité. Dans un rapport sur le financement du cinéma français, il plaidait pour développer la part du financement privé dans le cinéma, en complément des soutiens publics existant.

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