Le chant du loup : le film a-t-il été tourné dans un vrai sous-marin ?
L’histoire du chant du loup se déroule dans un sous-marin. Mais le tournage y-a-t-il vraiment eu lieu ? Réponse avec Télé Star.
C’est l’un des films sensations de 2019. Dans Le chant du loup, un jeune homme a le don rare de reconnaître chaque son qu’il entend. A bord d’un sous-marin nucléaire français, tout repose sur lui, l’Oreille d’Or. Réputé infaillible, il commet pourtant une erreur qui met l’équipage en danger de mort et tente alors de retrouver la confiance de ses camarades. Seulement voilà : sa quête les entraîne dans une situation encore plus dramatique. Dans le monde de la dissuasion nucléaire et de la désinformation, ils se retrouvent tous pris au piège d’un engrenage incontrôlable.
Si les scènes du chant du loup sont d’une beauté à couper le souffle, une question susbsite : le film a-t-il vraiment été tourné dans un sous-marin ? Et bien oui. Tout au long du tournage, l’équipe s’est retrouvée avec des vrais sous-marins pendant leurs temps d’exercice. Pour les intérieurs, deux salles de commandes des deux sous-marins ont été recréés en studio. "Benoît Barouh, le chef décorateur du film, a fait un travail extraordinaire. En dernier ressort, pour les plans littéralement infilmables sous l’eau, j’ai eu recours aux technologies numériques. C’est à la fois un pouvoir supplémentaire et une difficulté supplémentaire. On peut montrer des choses qu’on ne pourrait pas montrer sans. Mais il faut avoir une ligne claire, s’y tenir tout en étant capable de tout changer, et beaucoup s’investir en termes de temps." a révélé le réalisateur Antonin Baudrey.
Des acteurs plongés sous l’eau
De leurs côtés, les acteurs (Omar Sy, Mathieu Kassovitz, Reda Kateb…) ont tous évolués dans des espace à échelle 1. "Les acteurs ont dû jouer et bouger dans un espace très confiné, et on a fait des prouesses techniques pour pouvoir les filmer malgré l’exiguité des décors. C’était important de faire cet effort." a ajouté le réalisateur. Tous ont ainsi vécu chacun une journée complète en immersion, à la profondeur maximale qu’un sous-marin peut atteindre. Le film, lui, met en scène deux sous-marins : le SNA et SNLE.
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