Le cave se rebiffe : pourquoi Jean Gabin a menacé de quitter le film ?

Diffusé dimanche 10 janvier 2021 à partir de 13h35 sur France 3, le film culte Le cave se rebiffe a bien failli être tourné sans Jean Gabin. Télé Star vous dévoile aujourd’hui pourquoi l’acteur a menacé de quitter le projet.

Sorti au cinéma en 1961, le film culte Le cave se rebiffe, porté par Jean Gabin, sera rediffusé dimanche 10 janvier 2021, à partir de 13h35 sur France 3. Réalisé par Gilles Grangier, ce long-métrage, dont les dialogues sont signés par Michel Audiard, est l’adaptation cinématographique du roman éponyme d’Albert Simonin. Il s’agit en fait, du 2ème volet de la trilogie Max le Menteur, qui s’insère entre Touchez pas au grisbi et Grisbi or not grisbi. Pour mémoire, ce dernier volet fut adapté sur grand écran sous le nom des Tontons flingueurs. Les 3 films étant des adaptations indépendantes, il ne s’agit donc pas d’une trilogie. Pour preuve, les scénarios des 3 long-métrages ne sont pas reliés entre eux.

Dans ce film, Bernard Blier interprète un tenancier de maison close ruiné par une nouvelle législation. Avec deux associés, il décide de se lancer dans le business de la fausse monnaie. Ces derniers font appel à un expert du métier, incarné par Jean Gabin, qui s’est retiré en Amérique Centrale. Au départ, la production avait prévu de tourner certaines scènes sur place. Cependant, Jean Gabin ne souhaitant pas quitter la Normandie, où il avait sa résidence principale, a menacé d’abandonner le projet si on l’obligeait à aller tourner en Amérique Centrale. Le tournage a donc eu lieu en Normandie, où quelques plantes vertes font office de décor censé rappeler le pays des incas.

Le cave se rebiffe : un succès commercial en salles

Bien que le long-métrage n’ait pas emporté l’adhésion de l’ensemble de la critique lors de sa sortie en salles, Le cave se rebiffe fut un véritable succès commercial puisqu’il a cumulé pas moins de 2,8 millions d’entrées lors de son exploitation au cinéma. Pour l’anecdote, Bernard Blier doit sa présence dans ce film culte à une suggestion de Jean Gabin. Sa performance lui permettra par la suite de figurer au casting d’un autre film culte : Les Tontons Flingueurs, dont les dialogues furent également signés par Michel Audiard.

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