La vache et le prisonnier : comment la vache du film a-t-elle été sauvée de l’abattoir ?
A l’occasion de la diffusion du film La vache et le prisonnier dimanche 18 avril 2021, à partir de 21h05 sur C8, Télé Star vous dévoile comment la vache présente dans ce long-métrage a été sauvée de l’abattoir.
Sorti au cinéma en 1959, le film intitulé La Vache et le prisonnier, porté par Fernandel, sera rediffusé dimanche 18 avril 2021, à partir de 21h05 sur C8. Réalisé par Henri Verneuil, ce long-métrage met en scène le personnage de Charles Bailly, un Français prisonnier de guerre en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, incarné à l’écran par Fernandel. En 1943, il décide de s’évader de la ferme où il est employé. Sa ruse, grossière et folle en apparence, consiste à traverser le pays avec la vache Marguerite tenue au licol et un seau de lait dans l’autre main.
Ayant presque réussi, il décide de se séparer de l’animal, non sans lui avoir promis de ne plus jamais "manger de veau". Il se dissimule alors sous un train pour franchir la frontière germano-française. Ce long-métrage fut le gros succès de l’année 1959 au box-office français, avec plus de 8,8 millions d’entrées écoulées. Il s’agit également du premier gros succès commercial d’Henri Verneuil, qui a dû auditionner pas moins de 600 bovins avant de trouver la tête d’affiche de son film. La vache Marguerite, qui était destinée à l’abattoir une fois le tournage du film achevé, a d’ailleurs été sauvée de ce funeste destin par le cinéaste.
La vache et le prisonnier : un long périple pour Marguerite et Fernandel
En fait, Henri Verneuil, qui devait rendre l’animal à son propriétaire, s’opposa farouchement à ce qu’il l’envoie à l’abattoir. Finalement, le réalisateur trouva un pré en Normandie où Marguerite pu finir sa vie tranquillement. Pour l’anecdote Fernandel et la vache ont réellement parcouru les 200 kilomètres reliant Munich à Stuttgart durant le tournage du long-métrage, qui s’est déroulé du 8 juin au 15 août 1959. Les rapports entre Henri Verneuil et Fernandel furent d’ailleurs difficiles sur ce film. Les exigences de l’acteur ont tellement exaspéré le réalisateur que ce dernier confiera plus tard regretter de ne pas avoir donné le rôle à Bourvil.
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