La SPA lance le mois de l’adoption
A partir du 10 mai 2021, la Société Protectrice des Animaux lance le Mois de l’adoption. L’occasion pour de futurs adoptants de rencontrer le chien ou le chat qui s’installera dans leur famille. Pour que ces adoptions soient réussies, les conseils des agents animaliers sont indispensables, comme l’explique Camille Grasset, la responsable du refuge SPA de Quimper.
Depuis un an, la crise sanitaire a profondément bouleversé le monde des adoptions, après avoir mis en place les "adoptions solidaires" lors du premier confinement, la SPA lance en ce mois de mai 2021, le Mois de l’adoption. "Avec la crise de la covid, nous avons dû renoncer à nos portes-ouvertes qui se tenaient en mai et qui permettaient sur un week-end de faire adopter de nombreux animaux. Nous avons transformé ce ‘week-end’ en ‘mois de l’adoption‘. Nous allons mettre en avant, sur les réseaux sociaux et sur le site de la SPA*, certains pensionnaires, accueillir le public qui souhaite adopter et organiser des rencontres entre les animaux et leurs futurs maîtres", explique Camille Grasset, responsable du refuge SPA de Quimper.
Faire confiance aux agents
Dans ces conditions sanitaires contraignantes, les conseils apportés par les agents animaliers et les bénévoles des refuges SPA sont d’autant plus importants. Les futurs adoptants doivent les voir comme des alliés, des partenaires qui vont leur permettre de trouver leur futur chien ou chat. "Les candidats à l’adoption doivent savoir que nous pouvons mettre un véto pour tel ou tel animal, car notre objectif est que l’adoption ne soit pas un échec. Nous connaissons nos pensionnaires et nous savons qu’au-delà de leur jolie bouille, ils ont une personnalité, un comportement qui ne s’accordera peut-être pas avec le mode de vie de certaines familles", poursuit la responsable du refuge SPA.
Avant toute adoption, les futurs maîtres doivent remplir un questionnaire. "Cela peut en refroidir certains, mais ce questionnaire nous permet de savoir où en est vraiment leur projet d’adoption: sont-ils conscients qu’avoir un animal à un coût; que feront-ils de lui pendant les vacances; comment se compose la famille… , confie Camille Grasset. Et surtout, ils doivent arrêter de penser qu’habiter dans un appartement est un critère rédhibitoire. Nous savons que parfois les chiens d’appartement sont davantage sortis que ceux vivant en maison, mais nous ferons attention à ne pas placer en appartement, un chien qui a tendance à trop aboyer."
Patience, le mot d’ordre
C’est lors de la première rencontre que les agents animaliers tentent d’être les plus pédagogues : "faire comprendre à de futurs adoptants que le chien ou le chat qu’ils ont repéré sur le site aura du mal à s’intégrer à leur foyer, n’est pas simple, mais généralement ils nous écoutent et acceptent d’en rencontrer d’autres", détaille Camille Grasset. Les nouveaux maîtres doivent aussi garder à l’esprit qu’ils vont adopter un animal qui a un passé. "Il a peut-être connu l’errance, la faim, la maltraitance. Seront-ils prêts à s’adapter et tolérer ses craintes ?", demande la
responsable du refuge. La patience est aussi un élément que Camille Grasset tente de faire comprendre aux adoptants. "Il y a bien sûr la patience en tant que maître: permettre à mon animal de s’adapter à mon mode de vie, à son environnement, de prendre ses marques, d’apprendre à refaire confiance…, mais aussi la patience d’attendre que le bon animal se présente. Car, non, on ne trouve pas tout à la SPA!, rappelle la responsable du refuge. Si vous n’avez pas eu de bon feeling avec les pensionnaires présents lors de votre visite, peut-être que dans 2 ou 3 mois, cela se produira. Ne précipitez pas les choses". Une adoption réussie c’est certes un animal qui vous convient mais il faut aussi que le maître convienne à l’animal.
Source: Lire L’Article Complet