Keen’V : cette règle qu’il a fixée à sa femme et ses beaux-enfants
Retour aux sources pour Keen’V. Le 7 mai, il a dévoilé son neuvième opus, Rêver*, qui devrait nous accompagner tout l’été tant il est solaire et festif. Confidences d’un chanteur apaisé.
Télé Star : Votre précédent album, Thérapie, a été un échec.Comment avez-vous vécu ce passage à vide ?
KEEN’V : Très étrangement, je pense que c’est la meilleure chose qui me soit arrivée depuis longtemps. Je m’étais reposé sur mes acquis. Je suis très fier de cet album. Tout ce que j’y dis, je le pense au plus profond de moi. Il est authentique, très introspectif. Mais son échec m’a beaucoup appris et m’a permis de me battre. Sans cela, je n’aurais jamais pu faire Rêver.
Si le single Tahiti n’avait pas rencontré le succès…
(Il nous coupe.) Ce serait fini ! J’aurais arrêté définitivement. C’était ma dernière chance. Si Tahiti – que je considère comme un de mes meilleurs titres, festif et joyeux – n’avait pas plu, cela aurait signifié qu’il n’y avait plus de place pour Keen’V.
Quelle part d’intime avez-vous insufflée à cet opus ?
Toutes les chansons d’amour. Même si ce sont des situations que je n’ai pas forcément vécues, je les appréhende. Dans J’croyais, je me suis nourri de la peur que ma femme puisse me tromper. Pour Pardon, j’ai imaginé qu’elle veuille qu’on se sépare. J’ai tellement de respect pour elle que j’ai écrit une chanson dans laquelle je m’excuse d’avoir été qui je suis, de ne l’avoir peut-être pas autant aimée que je le voulais.
Quel regard votre femme et vos beaux-enfants portent-ils sur votre carrière ?
On a une règle, c’est de ne pas en parler. À la maison, je suis juste Kevin. J’en ai besoin pour mon équilibre. Je leur ai tout de même fait écouter mon album. On en a parlé mais je pense que ma famille n’est pas objective. (Rires.) Bien sûr, je me confie à ma femme. Là, elle sait que je suis stressé, donc elle fait tout pour me réconforter et être à l’écoute. Elle sait que j’ai besoin de soutien. Mais au-delà de ça, on fait en sorte que ce ne soit pas un sujet. On parle surtout de nous, de nos envies. Comme celle de s’installer à Tahiti.
* Warner
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