Jeanne Cherhal : "Je voue un culte à Corinne Masiero"

La chanteuse ajoute son nom au casting VIP de Capitaine Marleau, désormais diffusée sur France 2, dès vendredi 2 avril à 21 h 05, après cinq belles années passées sur France 3.

Comment l’autrice-compositrice-interprète que vous êtes s’est-elle retrouvée au générique de Capitaine Marleau ?

Jeanne Cherhal : J’avais côtoyé Nicolas Ronchi, le directeur de casting de la série, au festival de Cabourg en 2008. On avait passé de longues soirées à chanter autour du piano du Grand Hôtel. Lorsqu’il a été question de trouver une interprète pour Violette, il a eu un flash et a repensé à cette connexion que nous avions eue…

Connaissiez-vous Capitaine Marleau auparavant ?

Je n’avais pas eu l’occasion de la regarder. En revanche, je voue un culte à Corinne Masiero, que j’avais découverte dans Engrenages. L’opportunité de jouer avec elle était donc irrésistible. Elle m’émeut. Je trouve que c’est une humaine extraordinaire, avec une faculté d’écoute et d’attention aux autres peu commune.

En quels termes décririez-vous Violette, votre personnage ?

D’abord, je dois dire que je n’avais pas anticipé le fait que nous tournerions les scènes dans le désordre. Ça m’a déstabilisée puis amusée. Quant à Violette, je la perçois comme une femme qui est profondément malheureuse dans sa vie. Elle m’a attendrie, j’ai eu envie de la cajoler.

Vous avez signé un texte fort, La Jeune Fille en feu, sur le dernier album de Julien Clerc. Comment a-t-il vu le jour ?

Je l’ai écrit au moment où Adèle Haenel prenait la parole sur Mediapart pour révéler les agressions dont elle a été victime. Et je venais de voir Portrait de la jeune fille en feu, de Céline Sciamma, film dont je ne pense pas me remettre un jour. J’étais au confluent de ces deux émotions. Quand Julien Clerc m’a sollicitée, ce sont ces mots qui me sont venus. Mais je ne les aurais pas écrits pour n’importe qui. C’est un cadeau mutuel que l’on s’est fait.

Malgré la Covid, l’année écoulée a-t-elle généré de jolies choses pour vous ?

Non, je l’ai plus subie qu’autre chose. L’interruption de ma tournée en mars 2020 m’a laissée un peu sur le carreau… J’ai profité ensuite du confinement pour mener à bien mon projet de livre mais ça n’a pas été pour autant une période très créative. Je ne l’ai pas vécue avec beaucoup d’excitation.

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