Janvier sans alcool : 4 raisons séduisantes de tenter l’expérience
Arrêter de boire de l’alcool jusqu’au 31 janvier, c’est certes l’assurance de bienfaits à la pelle sur votre santé mais le « dry january » a aussi d’autres bénéfices plus insolites.
Passer le mois de janvier sans boire une goutte d’alcool : voilà ce que propose le défi « dry january » (littéralement : janvier sobre), une tradition née au Royaume Uni en 2013, passée en France presque aussitôt et qui devient d’année en année plus populaire (plus de 7000 personnes participent actuellement au défi sur le site français du dry january).
On comprend aisément pourquoi le challenge fait des émules : les bénéfices d’une petite diète d’alcool ne sont plus à prouver. Cela réduit la pression sanguine et les risques de diabète, fait baisser le taux de cholestérol, réduit le niveau de protéines liées au cancer dans le sang. Sans alcool, on dort également mieux, on a davantage d’énergie… La liste est longue et on peut y ajouter ces arguments supplémentaires, plus frivoles mais non moins intéressants.
Ces lèvres gercées
L’alcool est la pire chose qu’on puisse faire à sa peau, s’accordent à dire tous les dermatologues. Ses effets : gonflements, poussées d’acné (à cause du sucre) et surtout déshydratation. Déjà que les changements de température et l’air sec de l’hiver ont tendance à ruiner notre épiderme… Vous n’y avez peut-être pas pensé mais pas d’alcool, c’est aussi une peau moins sèche et donc plus belle.
Les 2 kilos des fêtes
D’après une étude menée en 2018 auprès de 800 participants au dry january par l’Université du Sussex (Angleterre), plus d’un participant au dry january sur deux remarque une perte de poids après l’expérience. Si d’aventure vous éprouvez quelques difficultés à fermer le dernier bouton de votre jean depuis la Saint-Sylvestre.
Votre relevé bancaire
Les emplettes de Noël ont fait très mal à vos finances ? Selon Alcohol change UK, l’association de lutte contre l’alcoolisme et les méfaits de l’alcool, qui a lancé l’idée du dry january en 2013, 88% des participants au défi ont économisé de l’argent l’année dernière.
Le reste de votre année
Toujours selon l’étude de l’Université du Sussex, les effets positifs du dry january ne s’arrêteraient pas le 31 janvier. Même six mois après, les participants boiraient moins. « Ce que l’on constate en Belgique et en Angleterre, c’est qu’après avoir fait la pause, les participants ont un jour de moins de consommation d’alcool dans la semaine, et prennent un verre en moins à chaque occasion de boire », explique à ce sujet, à LCI, Nathalie Latour de la Fédération Addiction. « Ils disent aussi qu’après avoir fait la campagne, ils ont moins recours à l’alcool pour se détendre. »
On boit quoi pendant « janvier sans alcool » ?
Des choses qui pétillent mais qui ne contiennent pas d’alcool comme le kombucha ou le kéfir (à faire soi-même bien sûr), des mocktails de saison (poire gingembre ou orange sanguine-thym, par exemple). Vous pouvez aussi faire un tour sur le site de Gueule de joie, une start-up nantaise qui propose une sélection de vins désalcoolisés, de bières sans alcool issues de brasseries reconnues pour leur savoir-faire et de mocktails salivants.
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