James Bond : 25 films en 25 anecdotes | Vogue Paris

Son nom est "Bond, James Bond". En attendant le prochain opus, “Mourir peut attendre”, pleins feux sur les meilleures anecdotes autour de l’espion le plus emblématique du septième art.

Des véhicules cinq étoiles comme l'Aston Martin DB5, marque automobile préférée de James Bond, des gadgets high tech et une allure de dandy purement Brit, l'agent 007 incarné par Sean Connery, Roger Moore ou encore Daniel Craig a su séduire au fil des années la planète entière, ainsi qu'une liste incalculable de femmes fatales, tout en se hissant au rang d'espion le plus emblématique de tous les temps. Retour, en images, sur les anecdotes qui ont marqué l'histoire des films James Bond.

1. James Bond 007 contre Dr. No (1962)

Ursula Andress, la première James Bond girl de l'histoire, a été choisie par le directeur de casting sans même avoir passé d'audition. Deux semaines avant le début du tournage, l'équipe du film n'avait toujours pas attribué le rôle de Honey Rider. Selon les rumeurs, c'est en tombant sur un cliché légèrement vêtue d'Ursula Andress que les producteurs décidèrent de lui proposer ce rôle qui a transformé l'actrice en véritable star interplanétaire. Et la scène où on l'aperçoit sortir de l'eau habillée d'un bikini immaculé y est évidemment pour quelque chose.

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2. Bons Baisers de Russie (1963)

On le sait, la franchise James Bond, c'est aussi les gadgets high tech. C'est dans l'opus Bons baisers de Russie que l'agent 007, incarné par le monstre sacré du cinéma Sean Connery, utilise son tout premier gadget qui n'est autre qu'un attaché-case fourni par Desmond Llewelyn alias Q, le scientifique pourvoyeur d'objets en tout genre.

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“Bons baisers de Russie”

3. Goldfinger (1964)

Vous ne le saviez peut-être pas mais Goldfinger, l'un des méchants les plus emblématiques de la franchise, a (plus ou moins) vraiment existé. Dans son roman de 1959, Ian Fleming a pris la liberté de s'inspirer directement du nom et des traits de caractère d'Ernő Goldfinger, un architecte et designer d'origine hongroise pour créer le personnage de mégalomane campé par Gert Fröbe. Mécontent, Goldfinger a failli poursuivre Ian Fleming en justice, mais s'est rétracté après que l'écrivain ait accepté de payer ses frais d'avocat… et lui ait offert six exemplaires du livre.

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4. Opération Tonnerre (1965)

Il se murmure que le grand Alfred Hitchcock, avec ses soixante ans de carrière, cinquante-trois longs métrages et une série de films comptant parmi les plus importants du septième art, a failli réaliser Opération Tonnerre et Dr. No. Ian Fleming aurait directement envoyé un télégramme au cinéaste pour lui faire part de sa demande, mais ce dernier refusa car ne voulait pas diriger ce qu'il considérait comme un énième thriller après la réalisation de La mort aux trousses.

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5. On ne vit que deux fois (1967)

Les bolides d'exception sont intrinsèques aux péripéties que vit James Bond. Après avoir repérée la Toyota 2000GT dans un catalogue, le cinéaste Albert R. Broccoli souhaite que cette auto soit celle de l'agent secret nippon Aki dans On ne vit que deux fois. Seul problème, Sean Connery est trop grand pour réussir à caser son mètre 88 dans une GT de cette taille, de ce fait, l'équipe du film s'est amusé à transformer la voiture… en cabriolet.

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6. Au service secret de sa Majesté (1969)

Après avoir endossé le rôle de l'agent 007 à la perfection au fil de cinq films, Sean Connery choisit de laisser sa place à l'acteur, encore méconnu, George Lazenby. Pour compenser son manque de notoriété, les producteurs ont porté leur dévolu sur une James Bond girl déjà célèbre, Diana Rigg (Emma Peel dans la série Chapeau melon et bottes de cuir), après avoir approché l'icône Brigitte Bardot qui n'était pas disponible pour le rôle.

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7. Les diamants sont éternels (1971)

Malheureusement, le succès du dernier opus Au service secret de sa Majesté n'est pas au rendez-vous. Les producteurs portent la faute sur George Lazenby, et font de nouveau appel à Sean Connery, qui avait décidé de raccrocher son costume d'agent secret, pour sauver la franchise. L'acteur Britannique accepte après avoir négocié 1,25 millions de dollars pour reprendre le rôle et un pourcentage de la recette du film. À noter que Les diamants sont éternels est le premier Bond à avoir été tourné à Hollywood.

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8. Vivre et laisser mourir (1973)

Exit Sean Connery, Roger Moore incarne pour la première fois l'espion désormais iconique dans Vivre et laisser mourir. Ian Fleming pensait engager l'acteur Britannique dès 1962 mais il était alors sous contrat pour Le Saint. Diana Ross a également failli devenir James Bond girl, mais les producteurs ont finalement choisi Jane Seymour et l'actrice Afro-Américaine Gloria Hendry.

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9. L'Homme au pistolet d'or (1974)

En 1974, la Guerre Froide entre les États-Unis et l'U.R.S.S. n'était pas terminée. Pourtant, L'Homme au pistolet d'or est devenu le premier opus de la franchise Bond à s'envoler au-delà des frontières des pays de l'ex-Union Soviétique.

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10. L'espion qui m'aimait (1977)

L'espion qui m'aimait est littéralement un remake déguisé de On ne vit que deux fois, sorti dix ans plus tôt, en 1967. Et sans conteste l'un des meilleurs avec Roger Moore sous les traits de James Bond. Insatisfait par son roman L'espion qui m'aimait, Ian Fleming a notifié, au moment de la vente des droits de ses œuvres à EON Productions, qu'il ne fallait garder que le titre et refaire toute l'intrigue.

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11. Moonraker (1979)

Dans la version originale de Moonraker, le personnage de Requin campé par Richard Kiel, déjà aperçu dans l'opus précédent L'espion qui m'aimait, s'appelle Jaws ("mâchoires"). C'est une référence directe au film Les dents de la mer de Steven Spielberg sorti en 1976.

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12. Rien que pour vos yeux (1981)

Rien que pour vos yeux, à l'époque, est sujet à controverse. L'affiche du film, sur laquelle on aperçoit Roger Moore entre les jambes nues du mannequin Joyce Bartle vêtue d'un simple bikini bleu, fait polémique : certains exploitants ont superposé un short sur le mannequin pour éviter de choquer le public.

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13. Octopussy (1983)

L'œuf de Fabergé autour duquel se déroule l'intrigue dans Octopussy est vrai. Il fut volé en 1897 et s'appelle “l'œuf au carrosse du couronnement”. Suite à l'assassinat de l'agent 009, qui avait rejoint l'ambassade du Royaume-Uni pour remettre un œuf de Fabergé à l'ambassadeur, James Bond assiste à la mise aux enchères de l'objet, qui semble attiser la fièvre des collectionneurs tout comme celle d'un richissime prince indien mal intentionné. Dans l'opus, l'œuf est appelé “Property of a Lady”, clin d'œil au nom d'une nouvelle d'Ian Fleming qui fait partie d'une compilation, Octupussy & The living daylight.

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14. Jamais plus jamais (1983)

Sean Connery, après avoir tourné dans Les diamants sont éternels, avait juré qu'il n'endosserait plus jamais le rôle de James Bond. Comme l'indique le titre du film, Jamais plus jamais, il est revenu sur sa décision en négociant la modique somme de 5 millions de dollars pour enfiler de nouveau son costume d'espion. Attention, il ne s'agit pas d'un James Bond “officiel”. Sorti la même année, Octopussy, film d'EON Productions avec Roger Moore, rencontre un succès rugissant auprès du public en rapportant 67 900 000 dollars contre 55 400 000 pour Jamais plus jamais.

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15. Dangereusement vôtre (1985)

Le casting de Dangereusement vôtre compte un parterre de personnalités cinq étoiles. En top list, le top Grace Jones (troisième James Bond girl de couleur noire), interprète de la mystérieuse et puissante May Day, qui n'a pas hésité à donner de sa personne pour le rôle. Lors de la scène d'ouverture, juste avant le générique, l'actrice a effectué elle-même l'incroyable saut de la Tour Eiffel, soit une chute de trois mètres amortie par un amat de cartons. Une icône.

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16. Tuer n'est pas jouer (1987)

Place à un nouveau James Bond, plus sérieux. L'agent 007 de Tuer n'est pas jouer est interprété par Timothy Dalton, succédant à Sean Connery, Roger Moore et George Lazenby. Les producteurs l'avaient déjà approché pour incarner James Bond dans On ne vit que deux fois, mais l'acteur avait décliné la proposition se considérant trop jeune. Il n'endossera ce rôle que deux fois, dans Tuer n'est pas jouer et Permis de tuer.

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17. Permis de tuer (1989)

En vingt-cinq films, James Bond aura donné sa démission à trois reprises : dans Au service secret de sa Majesté après un désaccord avec M, dans Casino Royale, par amour pour Vesper Lynd, et enfin dans Permis de tuer (film d'adieu de Timothy Dalton), pour venger son ami Felix Leiter dont la femme fut assassiné par un trafiquant de drogue.

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18. GoldenEye (1995)

Deux mots pourraient décrire le film GoldenEye, dans lequel Pierce Brosnan enfile pour la première fois le costume de James Bond : diversité et féminisme. Autre première fois dans l'histoire de James Bond, le personnage de M est désormais joué par une femme, l'excellente Judi Dench, qui succède aux acteurs Bernard Lee et Robert Brown.

© Keith Hamshere/INACTIVE

19. Demain ne meurt jamais (1996)

C'est une drôle d'anecdote que cache l'opus Demain ne meurt jamais ("Tomorrow never dies"). Le film n'aurait jamais dû avoir ce titre, mais aurait dû s'appeler Demain ne ment jamais ("Tomorrow never lies"). La raison? Une erreur dans le script où le mot “lies” fut remplacé par “dies”. Agréablement surpris, la production a décidé d'opter pour ce titre.

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20. Le Monde ne suffit pas (1999)

Les clichés affichés sur les murs de la salle de commande de l'usine de caviar de Zukovsky sont celles d'anciennes James Bond girls. Un hommage bien mérité. Dans Le Monde ne suffit pas, c'est l'actrice française Sophie Marceau qui devient la nouvelle James Bond girl aux côtés de Denise Richards, et qui campe le rôle d'Elektra King, une riche héritière assoiffée de vengeance.

©  Getty Images

21. Meurs un autre jour (2002)

Ode aux films précédents, l'atelier de Q que l'on aperçoit dans l'une des scènes du film est rempli de gadgets des missions passées : on y découvre le jet-pack de 007 dans Opération Tonnerre (1965), la chaussure à lame empoisonnée portée par Rosa Klebb dans Bons Baisers de Russie (1963), ou encore le sous-marin sous forme de crocodile de James Bond dans Octopussy (1983).

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22. Casino Royale (2006)

Daniel Craig est le sixième acteur à se glisser dans la peau de James Bond, après Sean Connery, Roger Moore, George Lazenby, Timothy Dalton et Pierce Brosnan. Le Casino Royale de Martin Campbell n'a rien à voir avec celui de 1967, une version parodique de l'un des romans d'Ian Fleming.

© Columbia Pictures

23. Quantum Of Solace (2008)

Quantum of Solace, avec sa durée de 1 heure et 47 minutes, est le plus court film de la saga James Bond. Il fait directement suite au plus long, Casino Royale, d'une durée de 2 heures et 25 minutes.

© Columbia Pictures

24. Skyfall (2012)

Pendant le tournage de la scène du casino flottant à Macao, Daniel Craig a fait une demande plutôt spéciale à Sam Mendes : de porter une nouvelle paire de gants qu'il venait de s'offrir, ce que le réalisateur accepta. Cependant, lors du montage des scènes, Sam Mendes s'est rendu compte que James Bond se sert d'un pistolet qui scanne la paume de main. De ce fait, les gants ont du être effacés numériquement, ce qui a coûté des millions de dollars.

© Collection Christophel © Eon Productions / B23

25. 007 Spectre (2015)

Aston Martin, marque automobile fétiche de James Bond, a créé un prototype de DB10 pour Spectre, inspirée de la classique et désormais mythique DB5, aperçue notamment dans Goldfinger. Si dix ont été conçues pour le tournage, seulement huit ont été utilisées, ou plutôt démolies au cours des prises de vues. L'une de ces voitures a été vendue aux enchères pour 2,7 millions de dollars.

© Collection Christophel via AFP


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