J’ai un problème de transpiration, ça cache quoi ?
Sentir son dos ou ses aisselles ruisseler en période de canicule, rien de plus normal. Mais en dehors de ces périodes, les bouffées de chaleur excessives masquent parfois d’autres soucis.
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Mais que cache cette hyperhidrose ? Des efforts physiques intenses ou des températures élevées entraînent une forte production de sueur. Lorsque celle-ci devient incommodante et mal contrôlée par les anti-transpirants, lorsqu’elle est généralisée et qu’elle « inonde » le visage et le cuir chevelu, mieux vaut en parler à son médecin. Car il existe des causes diverses à cette mise en eau telles que…
Une prise de poids excessive
Parfois, on ne se voit pas grossir. Plus serré dans ses vêtements, on pense avoir pris un ou deux kilos insidieusement et, une fois sur la balance, on en découvre six de plus ! À cause d’eux, on s’essouffle plus vite et souvent, on sue davantage au moindre effort (ménage, bricolage, marche). La transpiration abondante est en effet l’une des premières conséquences du surpoids (IMC supérieur à 25) ou du passage en obésité (IMC supérieur à 30). En général, la perte de poids enraye le problème.
Transpiration : si c’était la ménopause qui se prolonge ?
Chez 25 % des femmes, les bouffées de chaleur diurnes et les sueurs nocturnes persistent encore cinq ans après la ménopause, et même sept ans dans certains cas. Les solutions naturelles (compléments alimentaires aux plantes, homéopathie…) n’ont alors que peu d’effet. Seul le traitement hormonal de substitution apporte une amélioration en réduisant l’intensité et la fréquence des épisodes. Le plus souvent prescrit pour cinq ans – au-delà, il augmente le risque de maladies cardiovasculaires et de cancer du sein – il peut toutefois perdurer sous contrôle médical, notamment quand les coups de chaud nocturnes exigent de changer ses draps.
Une hyperthyroïdie
Bouffées de chaleur, transpiration excessive, augmentation du rythme cardiaque et perte de poids témoignent du dérèglement de la glande thyroïde. Celle-ci s’emballe, l’organisme carbure si fort qu’il se retrouve en surrégime. On se met à transpirer par temps frais et sans effort particulier. Le traitement passe par des antistéroïdiens dont la posologie est adaptée peu à peu pour rétablir un fonctionnement normal de la thyroïde, ce qui réduit nettement les symptômes pénibles.
Transpiration : et si c’était la prise de certains médicaments ?
Dans la liste des effets secondaires gênants de certains antidépresseurs, on retrouve souvent l’hyperhidrose avec un désordre général ou localisé (cuir chevelu, visage, poitrine) et parfois, une modification de l’odeur corporelle. Lorsque le trouble est intense (fréquentes sueurs nocturnes, par exemple), le médecin peut tester une autre molécule. Mais lorsque la transpiration résulte d’un traitement contre le cancer du sein (comme le tamoxifène), il n’y a pas d’autre choix que de faire avec…
La maladie de Parkinson
Cette pathologie neurodégénérative s’accompagne de lenteur et/ou rigidité des mouvements, tremblements, troubles de la motricité. Ces signes vont souvent de pair avec des symptômes non-moteurs : fatigue importante, troubles du sommeil, somnolence diurne et sudation excessive très fréquente, parfois sous la forme d’accès soudains la nuit.
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