Jackie : quelle période de la vie de Jacqueline Kennedy est absente du film ?
Le film Jackie, diffusé ce dimanche 25 avril sur Arte, ne retrace pas la dernière partie de la vie de l’ancienne première dame, celle qu’elle a partagée avec le belge Maurice Tempelsman.
Arte diffuse, ce dimanche 25 avril à 21 heures, le film Jackie de Pablo Larrain, un biopic sur la célèbre Jacqueline Kennedy incarnée par Natalie Portman. Pour l’occasion, Télé Star vous propose de plonger dans les coulisses de ce long-métrage nommé à trois reprises aux Oscars en 2017 et récompensé du Prix du Meilleur scénario à la Mostra de Venise en 2016. Un film qui ne retrace pas entièrement la vie de la femme de l’ancien président des États-Unis. En effet, toute la dernière partie de la vie de Jackie Kennedy, la plus douce, n’est pas évoquée dans l’œuvre de Pablo Larrain.
Cinq ans après l’assassinat de JFK, Jackie Kennedy épouse l’armateur grec Aristote Onassis. Un mariage qui fait couler beaucoup d’encre et qui ne dure que quelques années car Onassis meurt en 1975 à Paris. Jacqueline Bouvier, de son vrai nom, se retrouve alors à la tête d’une fortune estimée à 25 millions de dollars. Elle confie la gestion de cet argent à un diamantaire belge du nom de Maurice Tempelsman qu’elle connaît depuis une vingtaine d’années. Mais au début des années 1980, leur relation prend un virage beaucoup plus intime…
Maurice Tempelsman présent auprès de Jackie lorsqu’elle tombe malade
Maurice Tempelsman est séparé de sa femme, dont il n’est pas officiellement divorcé et avec qui il a trois enfants. Pour les médias, Jackie est, au choix, une Kennedy ou une Onassis. Pourtant, c’est avec cet homme effacé qu’elle a vécu sa plus longue et sa plus belle histoire d’amour. Dans les années 1990, l’ancienne première dame américaine apprend qu’elle souffre des cancers. Maurice installe son bureau dans leur appartement pour assurer une présence réconfortante à sa femme chérie. Au printemps 1994, la maladie gagne du terrain. Jackie rédige son testament et s’éteint quelques jours plus tard, à 64 ans. Lors de ses funérailles, le Belge lit un poème de Cavafy qu’il a modifié : "Et maintenant, le voyage est terminé, trop court, hélas, trop court. […] Il a été rempli d’aventures et de sagesse, de rires et d’amour, de bravoure et de grâce. Alors adieu, adieu".
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