Hélène Rollès et Patrick Puydebat : "On a réussi à s’entendre malgré des débuts difficiles"
Couple emblématique depuis Hélène et les garçons en 1992, Hélène Rollès et Patrick Puydebat, alias Hélène et Nicolas, fêtent les dix ans des Mystères de l’amour dimanche 14 février à 19 h 50 sur TMC, à l’occasion de la Saint-Valentin.
Quelle première impression a marqué votre rencontre ?
Patrick Puydebat : Je l’agaçais profondément… et légitimement ! Hélène a toujours été très pro, alors que j’étais une sorte de Zébulon qui ne connaissait pas son texte et arrivait en retard après une nuit blanche. Puis, comme nous fréquentions plus les techniciens que les comédiens, nous nous sommes retrouvés dans les mêmes soirées et ça nous a rapprochés.
Hélène Rollès : Je ne le supportais pas ! Je ne comprenais pas qu’il débarque sans apprendre son texte ou qu’il s’endorme pendant les prises. Il faisait perdre son temps à toute l’équipe. Mais comme c’est un vrai gentil, on a réussi à s’entendre. Je l’ai recadré et ça s’est arrangé ! (Elle rit.)
Comment avez-vous vécu le succès à votre jeune âge ?
P. P. : Tout a été si vite, il était trop tard pour m’y préparer. Il fallait en profiter dans le meilleur des cas, s’adapter souvent et subir, parfois. En perdant son anonymat, on perd une forme de liberté non négligeable et c’est irréversible. Quand on réalise cela alors qu’on est un môme, on ne le vit pas très bien.
H. R. : On était pris dans un tel tourbillon de travail qu’on ne réalisait pas ce qui se passait.
Existait-il un décalage entre la façon dont vous étiez perçus et qui vous étiez vraiment ?
P. P. : C’était un gouffre abyssal ! Sans doute pour contrer le personnage de Nicolas, lisse et propre sur lui, je suis devenu un clubbeur, couche-tard et lève-tard dans la vie.
H. R. : Pour moi, c’est différent car Jean-Luc (Azoulay, producteur, ndlr) a créé le personnage en sachant comment j’étais dans la vie.
Avec le recul, était-il inévitable que vous tombiez réellement amoureux ?
P. P. : Non, car il y a eu plein de couples à l’écran qui ne le sont pas devenus dans la vie. Nous étions des jeunes gens dans la fleur de l’âge, ensemble H24, alors forcément, il se passait des trucs. C’est la même chose dans toutes les professions !
H. R. : Je ne parle jamais de ma vie privée.
Votre vie professionnelle a-t-elle eu une incidence sur votre vie privée ?
P. P. : Non, il y a vingt ans que je n’ai pas eu de compagne dans ce métier. Je ne suis pas attiré par les comédiennes. Peut-être parce que je connais leur univers, donc que je ne suis pas curieux. Sauf Hélène, c’est un ovni !
Comment définiriez-vous les liens qui vous unissent aujourd’hui ?
P. P. : Hélène fait partie de cette micro-poignée de gens en qui j’ai une totale confiance et que je peux réveiller au milieu de la nuit. Et c’est réciproque.
H. R. : Lui aussi. Il peut m’appeler n’importe où dans le monde, j’irai le chercher.
Source: Lire L’Article Complet