"Hardballing" : la tendance amoureuse positive impulsée par le confinement
Zuping, maskfishing, corona cuffing… Parce qu’elle a perturbé les rencontres, la crise sanitaire a fait émergé des tendances amoureuses particulièrement négatives. Malgré le stress ambiant, certains ont profité de cette période compliquée pour entamer un travail sur eux. Résultat : ils savent désormais ce qu’ils veulent, notamment en matière de relations amoureuses. C’est ce que l’on appelle le « hardballing ».
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Ce n’est un secret pour personne : l’épidémie de Covid-19 et les différents confinements ont repensé notre manière de voir la vie, mais aussi d’envisager nos relations avec les autres. En cause ? La distanciation sociale imposée par la crise sanitaire, mais aussi l’impact psychologique de cette période si particulière. L’étude Coviprev permettant de suivre l’évolution de la santé mentale des Français montre notamment « que les symptômes anxio-dépressifs restent à un niveau élevé », peut-on lire sur le site de Santé Publique France.
Par la force des choses, cette réalité a également eu des conséquences sur la manière d’appréhender les rencontres amoureuses. Mais si certains ont mal vécu l’isolement et ont tout tenté pour mettre fin à leur célibat, d’autres ont profité de cette période pour travailler sur eux-mêmes. Résultat : ils en sont ressortis grandis et plus sûrs d’eux, notamment en ce qui concerne leurs relations amoureuses. Une tendance symbolise tout particulièrement ce phénomène : le « hardballing ».
Relations amoureuses : identifier ce qui est bon pour soi
Ce néologisme inventé par l’application de rencontres Bumble pourrait être traduit par l’expression « droit au but ». Il fait en réalité référence au fait de savoir ce que l’on recherche dans une relation amoureuse : ceux qui s’emparent de cette tendance ne sont plus prêts à tout pour être en couple mais souhaitent simplement trouver le partenaire idéal pour eux.
Une enquête menée par Bumble révèle ainsi que 46 % des personnes interrogées recherchent une relation sérieuse après avoir connu la solitude pendant le confinement. Mais ce n’est pas tout : 38 % des utilisateurs affirment qu’ils se sentent désormais plus sûrs d’eux lorsqu’ils disent haut et fort ce qu’ils recherchent dans une relation amoureuse. « Les gens apprennent à se connaître beaucoup mieux. Ils prennent ainsi le temps de déterminer qui est bon pour eux et qui ne l’est pas », ajoute Jemma Ahmed, responsable Insights chez Bumble.
Plus facile à dire qu’a faire ? Persia Lawson, une experte en relation amoureuse recommande de « définir clairement qui et ce que vous voulez attirer ». Pour y parvenir, « dressez une liste des qualités non négociables que vous souhaitez avoir chez un partenaire et dans une relation afin de vous empêcher de vous contenter de quelque chose d’incompatible pour éviter la solitude », recommande-t-elle sur le site britannique Metro.
Confinement : des tendances amoureuses négatives ont aussi vu le jour
Si cette tendance amoureuse positive a vu le jour pendant la crise sanitaire, d’autres mauvaises habitudes ont malheureusement (re)fait surface en 2020, à commencer par le « corona cuffing », qui est en quelque sorte l’inverse du « hardballing ».
Le concept ? Tout mettre en œuvre pour trouver un partenaire avec qui être confiné, quitte à s’en séparer le moment venu. A la veille du second confinement, la moitié des utilisateurs des applications de rencontres se disaient d’ailleurs prêts à revoir leurs exigences à la baisse pour éviter de vivre cette période tout seul, d’après une enquête menée par l’application de rencontres Hinge et relayée par 20 minutes.
La tendance du « maskfishing » a également vu le jour pendant la crise sanitaire. Ce néologisme est utilisé lorsqu’« une personne semble plus attirante parce qu’elle porte un masque », d’après le site Urban Dictionary. Face à l’augmentation de cette pratique, une application de rencontres a même banni les utilisateurs qui portent un masque en photo de profil.
Pendant la crise sanitaire, le « zumping » a aussi pris de l’ampleur. Et pour cause : il s’agit d’une contraction de « Zoom », qui n’est autre qu’une application de visioconférence, et de « dumping » (« se faire larguer »). Cette expression fait donc référence aux couples séparés pendant le confinement : certains ont entamé une relation à distance qui s’est soldée par une rupture en visioconférence.
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