Gel des cultures : quels sont les fruits qui risquent de manquer cet été ?
La vague de gel qui sévit depuis le début du mois ne sera pas sans conséquence sur les cultures. Certains fruits, touchés de plein fouet par le froid, se feront rares sur les étals de primeurs. Découvrez lesquels.
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Les premiers bourgeons du printemps n’ont pas résisté à la vague de froid. Les températures qui étaient devenues quasi estivales ont chuté jusqu’à atteindre parfois localement -10 °C. Un événement climatique dramatique pour les producteurs de fruits et légumes. Ces fortes gelées printanières ont surpris de nombreux arboriculteurs et viticulteurs, mettant à mal les systèmes de protection pour maintenir les fruits naissants dans des températures positives. Résultat, certaines espèces de fruits ont été particulièrement touchées et se feront rares cet été.
Moins d’abricots et de cerises
C’est le cas des abricots, cultivés dans le sud-est de la France. « Ce sont des coins qui n’avaient jamais connu aussi froid à cette période de l’année. Seuls les cultivateurs qui ont réussi à protéger leur production s’en sortiront », explique Françoise Roch, présidente de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) au quotidien Ouest-France. Même constat pour les cerises, qui proviennent elles aussi du sud de la France. « Il n y aura quasiment rien », ajoute-t-elle. Les productions de raisins de table et de prunes seront elles aussi impactées. Quant aux pêches et nectarines, « on espère 60 à 65% des récoltes », explique Bruno Darnaud, président de l’AOP pêche et abricots de France, au site Libération. En revanche, ces dernières risquent de présenter un aspect un peu plus compliqué avec des noyaux fendus et des déformations liées au gel.
Fruits rouges et pommes épargnés
Pour les fruits rouges, les agriculteurs se veulent plus confiants. Fraises, framboises et autres fruits rouges sont généralement protégés et donc à l’abri du gel. En ce qui concerne les pommes, l’heure est au pré-bilan. L’association des pommes et des poires (ANPP) estime les pertes à environ 30%, soit bien moins importantes que pour les autres fruits.
Cette baisse inéluctable de la production de fruits risque de faire augmenter les prix de nos fruits français. En espérant que les consommateurs ne se tournent pas vers des récoltes étrangères et continuent de privilégier les produits locaux.
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