Frédéric Van Den Driessche : "Liam Neeson exige par contrat d’être doublé par moi !"
Le pilier d’Un si grand soleil s’offre une escapade dans Mongeville samedi 10 avril à 21 h 05 sur France 3, au cœur d’une intrigue où les enquêteurs recherchent l’assassin du PDG d’un atelier de confection.
De quelle manière dépeindriez-vous Marin Talleyrand, le styliste que vous incarnez dans Mongeville ? Un mégalomane qui n’est pas dupe de ce qu’il est ?
Frédéric Van Den Driessche : Oui, je me souviens d’avoir pensé à lui en me disant qu’il avait l’arrogance des timides. Au départ, on m’a parlé d’un tempérament à la Karl Lagerfeld, mais personnellement, il m’évoquait davantage Pierre Bergé, à ce que je connaissais peu ou prou de lui.
Que vous inspire votre rencontre à l’écran avec Francis Perrin ?
Avec Francis, nos chemins se sont croisés deux ou trois fois dans notre carrière, mais nous n’avions encore jamais joué ensemble. On s’apprécie et j’étais donc heureux qu’on se retrouve. C’était très agréable de lui donner la réplique. Et je suis fan de son œil qui s’allume.
Comment réagissez-vous à l’arrêt de Mongeville ?
C’est toujours triste de quitter les séries qui ont fait les beaux jours de France Télévisions. J’ai connu cela lors du clap de fin de Louis Page. Je conçois bien que le public puisse se sentir orphelin, mais il faut donner leur chance à d’autres fictions.
Dans Un si grand soleil, qu’est-ce qui attend votre personnage, Alain Alphand, dans les mois à venir ?
Le couple que je forme avec Chrystelle Labaude fonctionne bien, mais on ne veut pas qu’il devienne plan-plan. Alors on va me trouver un enfant caché d’une quinzaine d’a n nées. Idéalement, j’aurais souhaité qu’il soit plus âgé, mais je vais réécrire mes dialogues, comme je le fais systématiquement, afin qu’on évite de tomber dans l’écueil de l’opposition entre l’ado et le vieux con.
Vous êtes le doubleur voix de Liam Neeson et Vin Diesel. Quel plaisir vous procure cet exercice ?
Si vous saviez le nombre de fois où je suis entré dans une boulangerie et où on m’a parlé de ça… On n’imagine pas à quel point une voix crée de l’intimité. C’est très différent du fait d’être comédien, où l’on se doit d’être maquillé et coiffé. Là, on vient comme on est et on se trouve dans une sorte de tête-à-tête avec des acteurs qu’on aime beaucoup. On finit par les connaître de l’intérieur… Par ailleurs, ce qui est très flatteur, c’est que Liam exige par contrat que ce soit moi qui le double !
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