First man, le premier homme sur la Lune : pourquoi ce film a-t-il créé la polémique ?

A l’occasion de la première diffusion en clair du film First man : le premier homme sur la Lune dimanche 18 avril 2021, à partir de 21h05 sur France 2, Télé Star vous dévoile pourquoi ce long-métrage a fait polémique lors de sa sortie en salles.

Sorti au cinéma en 2018, le film First man : le premier homme sur la Lune, réalisé par Damien Chazelle, sera diffusé pour la première fois en clair à la télévision française dimanche 18 avril 2021, à partir de 21h05 sur France 2. Porté par Ryan Gosling, qui incarne le rôle de Neil Armstrong, ce long-métrage revient sur les événements liés à la mission Apollo 11, grâce à laquelle l’homme a posé pour la première fois le pied sur le sol lunaire. Il s’agit également de l’adaptation cinématographique de la biographie officielle éponyme de Neil Armstrong, écrite par James R. Hansen.

Si ce film retrace l’un des événements les plus glorieux de l’histoire des USA, il a néanmoins créé la polémique en raison de l’absence d’un léger détail. En fait, alors que beaucoup de spectateurs attendaient cette séquence outre-atlantique, la scène où le drapeau américain est planté sur la Lune n’apparaît par dans le long-métrage de Damien Chazelle. Certains y ont vu de l’anti-patriotisme, et le sénateur Marc Rubio n’a pas manqué de souligner qu’Apollo 11 était une mission financée par le peuple et l’État américains. De leurs côtés, le réalisateur et le casting du film se sont défendus de ces attaques. Ils ont notamment affirmé qu’il s’agissait avant tout de s’attarder sur la saga personnelle de Neil Armstrong, ainsi que sur les éléments moins connus de la conquête spatiale.

First man, le premier homme sur la Lune : un film rendu possible grâce à James R. Hansen

Auteur de la biographie officielle de Neil Armstrong, James R. Hansen est également l’un des coproducteurs de First man : le premier homme sur la Lune. C’est d’ailleurs grâce à lui que le projet d’adaption au cinéma a pu aboutir, puisque l’astronaute faisait pleinement confiance à celui qui est devenu son ami au fil des années. "Pour Neil, tant qu’on suivait le chemin tracé par Jim, il n’y avait pas de problème à ce qu’on fasse ce film" a expliqué le producteur Wyck Godfrey, qui a eu la chance de rencontrer Neil Armstrong avant son décès le 25 août 2012. Suite à sa disparition, il était essentiel pour la production de bénéficier du soutien de sa famille. Ses fils ont ainsi rencontré le scénariste Josh Singer et le réalisateur Damien Chazelle. Ils ont finalement été convaincus par leur souci d’exactitude et d’authenticité.

Source: Lire L’Article Complet