Ecole covid : fermeture, cantine, sorties, quelles pistes ?
Un nouveau conseil de défense sanitaire a lieu ce mercredi, avant une conférence de presse ce jeudi. Pour freiner la propagation du virus, plusieurs hypothèses seraient suggérées, parmi lesquelles la fermeture des cantines scolaires ou encore la suppression des sorties et activités sportives.
- Pas de fermeture d’écoles
- Protocole sanitaire école
- Cantines scolaires
- Lycées et Covid
- Jauge lycée
- Bac Covid
- Tests de dépistage
- Actualités
- Nombre de cas Covid à l’école
- Vacances d’hiver
- Vaccin enseignants
- Transmission Covid à l’école
- Protocole universités
Pas de fermeture des écoles en cas de 3e confinement en France ?
[Mise à jour du 13 janvier à 9h46]. Pour l’heure, il n’est pas question de fermer les établissements scolaires. « Il n’y a pas lieu à ce stade d’envisager la fermeture des écoles (…) Avec Jean-Michel Blanquer, nous avons organisé un programme de dépistage du virus encore plus puissant que celui qui avait été mis en place auparavant avec des réactions graduées », a affirmé Olivier Véran ce 10 janvier sur Europe 1. « S’il devait y avoir une circulation plus importante du virus chez les enfants (…) évidemment nous pourrions discuter, mais à ce stade, il n’y a pas lieu de l’envisager », a ajouté le ministre de la Santé. Même son de cloche du côté du Premier ministre. « Il faut vraiment que la situation sanitaire soit gravissime pour fermer les écoles. Car nous savons que les conséquences, y compris sanitaires, de la fermeture des écoles sont absolument dramatiques » avait indiqué Jean Castex ce 7 janvier.
Pour le Professeur Alain Fisher, la fermeture des écoles n’est pas insensée, bien qu’il reconnaisse que les conséquences sont dramatiques chez les élèves. « Si à un moment donné, il s’avérait que la circulation du virus est telle chez les enfants qu’ils deviennent vraiment dangereux, il faudrait s’y résoudre » a-t-il déclaré ce 12 janvier sur France Inter.
Une étude Suisse mesure l’impact de la fermeture des écoles sur la circulation du coronavirus. Selon une étude Suisse dévoilée ce 10 janvier, la fermeture des écoles helvétiques pendant deux mois au printemps dernier a freiné la propagation du coronavirus. « La fermeture des écoles a réduit la mobilité (du virus) de 21,6% (…) Notre analyse confirme que la fermeture des écoles est une mesure qui permet de réduire la vitesse de circulation du virus par la réduction des déplacements« , a confié Stefan Feuerriegel qui a dirigé l’étude.
Le protocole sanitaire à l’école va-t-il évoluer ?
La fermeture des écoles, comme ce fut le cas lors du premier confinement, c’est ce que cherche à éviter le gouvernement. Le ministre de l’Education nationale est notamment revenu sur la jauge des lycéens : les élèves resteront finalement en distanciel au-delà du 20 janvier. Pour l’heure, Jean-Michel Blanquer a confirmé que le prolongement des vacances scolaires n’était pas à l’ordre du jour, tout comme la fermeture des établissements scolaires. Néanmoins, certaines pistes seraient évoquées selon BFMTV. Possible fermeture des cantines, suppression des activités sportives ou des sorties scolaires… Les rassemblements pourraient ainsi être davantage limités pour éviter toute fermeture des écoles, collèges et lycées. Ce 7 janvier, Jean-Michel Blanquer a indiqué lors d’une visioconférence avec plusieurs syndicats d’enseignants du premier et du second degré que le protocole sanitaire en place dans les établissements scolaires depuis le 9 novembre ne sera pas renforcé. « Le ministère nous a assuré qu’ils se tenaient en alerte et prêts à bouger le curseur s’il le fallait « , a expliqué au Parisien Guislaine David, cosecrétaire générale du Snuipp-FSU. Car pour freiner davantage la circulation du virus, y compris au sein des établissements scolaires, le gouvernement reste attentif.
Faut-il fermer les cantines scolaires ?
Les cantines scolaires inquiètent certains scientifiques. Selon l’épidémiologiste et directrice de recherche à l’INSERM Dominique Costagliola, « à l’évidence, la cantine est un moment de contamination. Même si les enfants sont moins contagieux, mais si on reste des heures auprès d’eux, à la fin on va avoir plus de cas« . Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur l’Institut de santé global de l’Université de Genève, a lui aussi pointé du doigt les risques de transmission du Covid dans les cantines. « Les cantines sont des hauts lieux de transmission et c’est là qu’il faut faire des efforts. Dans le canton de Genève, on a montré que les enfants de 6 à 12 ans et plus sont tout autant atteints que les adultes. On ne peut plus aller dans les bars et restaurants, on réduit les probabilités de transmission chez les adultes, mais cela reste chez les jeunes qui vont contaminer les classes d’âges plus âgées. Clairement, l’un des grands bassins de transmission reste les écoles, collèges et lycées » estime-t-il.
Lycée et covid : bac, jauge, tests, quelles mesures ?
La jauge au lycée pourra être prolongée au-delà du 20 janvier
Jean Castex avait précisé, ce 26 novembre, que les lycéens, qui étaient parfois à distance, pourront être accueillis comme d’habitude à partir du 20 janvier. « Les lycées pourront de nouveau accueillir la totalité des élèves« avait-il indiqué. Mais face à l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en France, le ministre de l’Education nationale a indiqué que la jauge actuellement mise en place dans les lycées (avec des solutions hybrides et 50% des élèves) pourrait être prolongée au-delà du 20 janvier. « Je pense qu’on devra revenir sur cela […] la situation épidémique étant ce qu’elle est », a déclaré ce 10 janvier Jean-Michel Blanquer au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Chaque lycée devra également établir, avec le soutien de chaque rectorat, un plan précis de suivi et de continuité pédagogique qui détaille les modalités de l’enseignement à distance.
Les premières épreuves du bac sont maintenues en mars
Les épreuves anticipées du baccalauréat ne seront pas être décalées en raison de l’augmentation de la circulation du coronavirus. « Il faut maintenir en mars et puis nous regarderons (…) ce qui est prévisible sur le plan épidémique (…) A ce stade, nous maintenons le mois de mars dans l’intérêt des élèves« , a expliqué le ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer ce 10 janvier sur RTL.
Bac en contrôle continu
Le baccalauréat 2020-2021 est cette année encore aménagé, « aussi bien pour le contrôle continu que pour les épreuves de spécialités ». Concrètement, les évaluations communes n’auront pas lieu et se passeront en contrôle continu, avec la moyenne des bulletins scolaires des élèves de Première et de Terminale. « En pratique, cette mesure concerne l’histoire-géographie, les langues vivantes, et la spécialité qui n’est pas poursuivie en terminale, ainsi que les mathématiques pour la voie technologique et l’enseignement scientifique pour la voie générale. Elle concerne les élèves en terminale, inscrits pour la session 2021, comme les élèves en première inscrits à la session 2022, pour les évaluations communes prévues cette année scolaire » précise le ministre de l’Education dans un communiqué du 5 novembre.
- Les épreuves de terminales sur les enseignements de spécialité sont maintenues en mars 2021, mais elles seront également adaptées face à la crise sanitaire. Deux sujets ou des exercices au choix seront proposés pour chaque épreuve et l’un des deux sujets devra avoir été étudié en cours par l’élève. Enfin, le ministère rappelle que le calendrier de Parcoursup reste inchangé.
- Lycées, universités et confinement : Pour les BTS, IUT et prépas, les cours se tiennent à distance. En revanche, les travaux pratiques se feront en présentiel, a précisé Gabriel Attal ce 29 octobre.
- Les modalités du baccalauréat pourront de nouveau être adaptées jusqu’à 2 semaines avant le début des épreuves selon une ordonnance parue au Journal Officiel.
Tests de dépistage : 1 million de tests en milieu scolaire
Ce 3 janvier, le ministre de l’Education nationale avait précisé sur BFMTV que davantage de tests de dépistage allaient être déployés dans les lycées. « Le protocole va continuer à fonctionner et nous allons déployer encore plus fortement les tests, notamment dans les lycées qui maintiennent en majorité un système hybride comme c’est le cas depuis le début du mois de novembre ». Le ministre de l’Education a précisé ce 10 janvier qu' »un million de tests en milieu scolaire » seraient effectués en janvier. Depuis le mois de novembre, seuls 10.000 tests ont été réalisés dans des lycées d’une dizaine d’académies, et sur la base du volontariat
Covid à l’école et actualités :
- Pas d’immunité collective en 2021. C’est ce qu’a annoncé l’Organisation mondiale de la Santé ce 11 janvier, et ce malgré les campagne de vaccination qui ont été lancées à travers le monde. « Nous n’allons pas atteindre (…) l’immunité collective en 2021 », a déclaré la responsable scientifique de l’OMS, Soumya Swaminathan. Elle rappelle l’importance des gestes barrières, de la distanciation physique, du lavage de main et du port du masque.
- Vers un troisième reconfinement ? Alors que de certains pays ont choisi de se reconfiner, le gouvernement semble écarter cette option. « À ce stade, il n y a pas de reconfinement prévu mais évidemment nous suivons la situation avec beaucoup d attention (…) Il ne faut surtout pas baisser la garde, nous prendrons les mesures nécessaires » a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur Europe 1 ce 11 janvier. Le gouvernement étudierait plusieurs pistes, parmi lesquelles : un reconfinement par région ou partiel (le week-end par exemple), ou encore un couvre-feu généralisé à 18h. Une conférence de presse sera organisée ce jeudi.
- Quels sont les départements sous couvre-feu à 18h ? Depuis le 8 et le 10 janvier au soir, 8 nouveaux départements sont passés en couvre-feu à 18 heures. Il s’agit des Bouches-du-Rhône, de l’Allier, du Cher, de la Côte-d’Or, du Haut-Rhin, du Bas-Rhin, des Alpes-de-Haute-Provence et du Vaucluse. Ce 12 janvier, les départements de la Drôme et le Var rejoignent à leur tour la liste des 15 autres départements qui étaient déjà en couvre-feu à 18 heures depuis le 2 janvier (à savoir : les Vosges, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle, la Nièvre, la Saône-et-Loire, la Meuse, les Ardennes, la Haute-Saône, le Territoire de Belfort, le Doubs, le Jura, les Hautes-Alpes et les Alpes-Maritimes). Pour les autres départements, le régime de couvre-feu à 20 heures est prolongé jusqu’au 20 janvier.
Combien de classes et d’écoles fermées en France ? Selon le ministère de l’Education nationale, à la date du 7 janvier à 13h, 2 structures scolaires (1 collège et 1 lycée) sont fermées ainsi que 9 classes. Il précise également, dans un communiqué du 8 janvier, que 1958 élèves ont été testés positifs au Covid-19 ces 4 derniers jours. Par ailleurs, 345 membres du personnel des établissements scolaires ont été testés positifs ces 4 derniers jours. Pour Jean-Michel Blanquer, ces chiffres sont relativement stables compte tenu de nombre de classes en France.
- Le calendrier scolaire maintenu pour les vacances d’hiver. Ce 5 janvier, Jean-Michel Blanquer avait été interrogé sur Europe 1 au sujet de la situation épidémique, surveillée de près dans les établissements scolaires par le gouvernement depuis la rentrée du 4 janvier. Le ministre de l’Education a rappelé que « le scénario privilégié est toujours de maintenir les calendriers tels qu’ils sont pour que les élèves soient dans la meilleure situation possible« . Pour autant, toutes les décisions se font en fonction de l’évolution de la situation sanitaire en France et « s’il le fallait, on serait capable » de prolonger la durée des vacances d’hiver, a-t-il ajouté. Il avait précisé une nouvelle fois que « le risque de contamination (était) beaucoup plus fort en dehors du cadre scolaire qu’à l’intérieur » avec un taux de contamination de 0,3% au sein des écoles. Ce 6 janvier, le ministère de l’Education nationale a apporté des précisions concernant ce possible allongement des vacances de février. « Le projet de prolonger les vacances de février n’est pas d’actualité (…) Comme l’a indiqué le ministre sur Europe 1, l’école peut certes s’adapter aux évolutions possibles de l’épidémie qui ne seraient pas encore connues, mais le scénario privilégié est celui du maintien des élèves autant que possible en présentiel, toujours dans un objectif éducatif et social, avec l’application du protocole sanitaire nécessaire« , indique le ministère.
- Vaccination des enseignants. Alors que Jean-Michel Blanquer avait confié ce 3 janvier qu’il souhaitait que les enseignants puissent être eux aussi vaccinés le plus tôt possible, ils devront faire preuve de patience. Ce 7 janvier, lors d’une visioconférence avec des syndicats d’enseignants, il a indiqué qu’elle débuterait en mars, voire en avril. « En l’état du plan, nous passons après les personnes âgées et les soignants « , a expliqué au Parisien Guislaine David cosecrétaire générale du Snuipp-FSU.
- Le gouvernement attentif au milieu scolaire et universitaire. Le directeur général de la Santé Jérôme Salomon s’inquiète aussi du brassage des élèves à l’occasion de la rentrée scolaire. « Les enfants reviennent de différents endroits, en France ou à l’étranger, ça peut rebattre les cartes de la situation épidémiologique » a-t-il déclaré ce 3 janvier au Journal du Dimanche. En outre, les variantes du Covid-19 apparues au Royaume-Uni et en Afrique du Sud « ne sont pas forcément plus dangereuses mais elles sont nettement plus contagieuses. Elles toucheraient aussi davantage les jeunes (…) Il faut donc qu’on soit très attentif au milieu scolaire et universitaire« , prévient-il.
- Les parents inquiets. « À ce jour, dans les classes et dans les cantines, le caractère facultatif de la distanciation physique, le protocole d’aération et la limitation du brassage insuffisants, ne permettent pas de prévenir la contamination en milieu scolaire » estime le collectif Ecoles et familles oubliées. Le collectif Les Stylos Rouges, qui réunit des enseignants, compare la France aux autres pays comme Londres, l’Irlande ou encore l’Allemagne, qui ont choisi de fermer leurs écoles pour freiner l’épidémie de Covid. En Grèce, aux Pays-Bas et en Allemagne, la rentrée scolaire a même été reportée.
- Fermeture des écoles dans plusieurs pays européens. Face à la flambée de l’épidémie de coronavirus, certains pays européens ont décidé de fermer les écoles. C’est le cas du Royaume-Uni qui est particulièrement impacté par la propagation du variant mutant du coronavirus. Ce 4 janvier, Boris Johnson a annoncé la fermeture des écoles et un reconfinement total de l’ensemble du pays qui ne devrait pas, selon le ministre britannique Michael Gove, être levé avant début mars. En Allemagne, la chancelière Angela Merkel et les 16 Länder devraient aussi décider de prolonger la fermeture des écoles au-delà du 10 janvier. En Grèce, les écoles sont fermées jusqu’au 10 janvier mais pourraient accueillir de nouveau des élèves le 11 si la situation sanitaire le permet. Le Danemark maintient pour le moment ses restrictions et les écoles ne peuvent rouvrir leurs portes.
- Avec le couvre-feu, une attestation scolaire est nécessaire pour les parents qui déposent ou vont chercher leurs enfants à l’école ou à leurs activités périscolaires en dehors des horaires de sorties autorisées, notamment dans les départements où le couvre-feu a été avancé à 18h.
- Quels risques de transmission du Covid à l’école ? L’étude Comcor de l’Institut Pasteur publiée ce 17 décembre a donné des précisions sur les risques de transmission du coronavirus dans une famille lorsqu’un ou des enfants sont scolarisés. L’enquête, menée durant la période de couvre-feu (du 17 au 30 octobre) et lors du confinement partiel depuis le 30 octobre, précise que le risque de contagion est plus élevé avec un enfant en crèche, en maternelle, au collège ou au lycée. « Il est plus fréquent que des personnes prennent dans leurs bras (des enfants en crèche ou en maternelle) », a expliqué le Dr Arnaud Fontanet lors d’une conférence de presse en ligne organisée par l’Institut Pasteur. « Il est difficile d’interpréter l’absence de sur-risque associé aux enfants scolarisés dans le primaire. Il pourrait s’agir de la moindre contagiosité évoquée pour les enfants de moins de 10 ans comparés aux adolescents, moindre contagiosité qui n’opère pas chez les touts petits avec lesquels les contacts physiques avec leurs parents sont probablement plus étroits« , précise l’étude. En revanche, le fait d’avoir des enfants de plus de 11 ans au collège et au lycée accroît le risque de transmission de coronavirus au sein du foyer. Quant aux étudiants de plus de 18 ans, le risque d’infection est plus faible, pour autant, l’enseignement à distance était privilégié et les universités fermées. « Cela s’explique sans doute par le fait que les étudiants suivent en grande majorité les cours à distance« , indique le Dr Arnaud Fontanet. Enfin, selon le rapport, « les enseignants et instituteurs arrivent à se protéger efficacement contre les risques d’infection dans leur environnement professionnel ».
- La crise a-t-elle été bien gérée à l’école ? La Fédération syndicale unitaire (FSU) a dévoilé une enquête IPSOS pour France Inter sur la satisfaction des parents et du personnel de l’Éducation nationale quant à la gestion de la crise sanitaire à l’école. Réalisée en novembre auprès de 850 enseignants, 150 personnels de l’Éducation nationale non-enseignants et 500 parents d’élèves, celle-ci révèle que pour trois quarts d’entre eux, les actions menées par les professeurs ont été globalement satisfaisantes. À l’inverse, ils sont seulement 29% des enseignants et 45% des parents à avoir la même opinion pour le ministre Jean-Michel Blanquer. En cause : leur inquiétude commune, pour 77% des enseignants et 60% des parents, quant à l’impact de la crise sur le niveau scolaire. La santé des élèves, ainsi que leur propre santé est aussi au cœur des préoccupations. Benoît Teste, secrétaire général de FSU, conclut : « On note une forte insatisfaction par rapport au fonctionnement du système, mais une forte reconnaissance du fait que les personnels font ce qu’ils peuvent dans des conditions parfois dégradées« .
- 500 000 masques transparents pour les crèches et Maisons d’assistants maternels. Dans un communiqué du 17 novembre, la CNAF a annoncé le financement, « à titre exceptionnel » de trois masques transparents pour chaque professionnel des crèches, micro-crèches, et maisons d’assistants maternels. « L’épidémie n’est pas encore derrière nous, je remercie la CNAF d’avoir répondu présent à l’invitation du Gouvernement. Accéder aux visages et aux émotions des adultes qui les entourent au quotidien est un facteur clé du bon développement des jeunes enfants. Aux employeurs désormais de poursuivre cette dynamique » a déclaré Adrien Taquet.
- Revalorisation des professeurs. Dans un communiqué du 16 novembre, le ministère de l’Education a confirmé la revalorisation du métier et du salaire des enseignants, dans le cadre du Grenelle de l’éducation. Parmi les principales mesures : une prime d’activité à hauteur de 100 euros pour les professeurs débutants, 150 euros de prime d’équipement informatique, et une augmentation des directeurs d’écoles de 450 euros.
- Une aide pour les classes de découvertes. Pour soutenir les organisateurs de classes de découverte face à la crise, un fond d’urgence de 15 millions d’euros est mis en place. « 3 000 structures pourront ainsi être aidées » annonce dans un communiqué du 17 novembre Sarah El Haïry, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale. Les dossiers sont à envoyer par mail à [email protected] avant le 18 décembre, pour des aides versées d’ici au 15 janvier 2021. « Pour être éligibles, les associations gestionnaires d’un ou plusieurs centres devront employer au moins deux salariés permanents sur l’année et avoir enregistré une perte d’activité de 50% ou plus par rapport à 2019. Le montant du soutien accordé dépendra du nombre d’établissements gérés (de 5 000 à 20 000 euros). Les associations organisatrices mais non gestionnaires de centre recevront quant à elles une aide forfaitaire de 1 500 euros ».
Universités : quel protocole pour les étudiants ?
Ce 17 décembre, la ministre de l’Enseignement supérieur a donné des précisions concernant le retour partiel des étudiants dans les universités début janvier. « L’objectif est qu’on puisse reprendre le présentiel dès début janvier, entre le 4 et le 11 janvier (…) mais pas pour tout le monde, pas à 100%« , a expliqué Frédérique Vidal sur RMC qui ajoute que la priorité sera donnée « aux publics les plus fragiles« . « Les autres resteront à la maison« , indique aussi la ministre qui tient à préciser qu’il faut rester « extrêmement vigilants vis-à-vis de l’épidémie de Covid-19« . Ce 4 décembre, Emmanuel Macron a indiqué, lors d’une interview accordée au média en ligne Brut qu’il serait possible d’organiser « davantage de TD en présentiel, de reprendre peut-être, si les chiffres sont bons, des cours début janvier, mais en demi-amphi », a expliqué le chef de l’Etat qui ne regrette pas d’avoir initialement retardé cette réouverture. « Les universités sont des lieux de très grande circulation avec beaucoup de lieux de vie commune (…), on est plus grand (…) et on peut donc mieux apprendre en non-présentiel », a expliqué Emmanuel Macron.
Ce 10 décembre, Jean Castex a apporté des précisions lors d’une conférence de presse. « Nous avons décidé de travailler, sauf s’il y a une situation épidémique épouvantable dès le début du mois de janvier à pouvoir reprendre, évidemment dans le cadre de protocole sanitaire renforcé, l’enseignement en présentiel (…) pour des étudiants ciblés, notamment des première et deuxième années, mais beaucoup d’étudiants étrangers ou internationaux« , a précisé le Premier Ministre. Jean Castex s’est aussi dit « très attentif » concernant les étudiants qui se trouvent « dans une situation psychologique très difficile«
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Aide aux étudiants. Chacune des 800 cités universitaires de France va disposer de deux référents étudiants qui viendront renforcer le travail des services des Crous, notamment pour accompagner les étudiants de première année et ceux qui sont les plus en difficulté. Près de 1500 emplois étudiants seront ainsi créés en novembre, décembre et janvier, dans un contexte où l’emploi étudiant est difficile. Le plan « un jeune, une solution » continuera à être déployé. Il mobilise une part importante des plans de relance, précise le Premier ministre.
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