Ecole covid : dans quels cas une classe peut-elle fermer ?

Face aux variants du Covid-19, le gouvernement a souhaité éviter un reconfinement ainsi que la fermeture des écoles. Néanmoins, un nouveau protocole sanitaire est mis en place dans les établissements scolaires. Voici ce qui change pour les élèves.

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Protocole sanitaire renforcé à l’école : qu’est-ce qui change ?

[Mise à jour du 3 février à 9h23]. Face aux nouveaux variants du Covid, le gouvernement a tout fait pour éviter le reconfinement. Pour l’heure, il refuse également la fermeture des établissements scolaires, mais pour éviter la propagation du virus, le protocole sanitaire est de nouveau renforcé dans les écoles« A compter du 1er février 2021, la distanciation de 2 mètres entre groupes à la cantine et le port de masque « grand public » de catégorie 1 sont désormais requis et l’aération des locaux est renforcée. » précise le ministère de l’Education nationale. Voici les nouvelles mesures en vigueur à l’école : 

  • Fermeture de classe dès le 1er cas de variant. Alors qu’une classe pouvait fermer à partir de trois cas de Covid-19, il suffira désormais d’un seul cas de variant anglais, qu’il s’agisse d’un élève ou même d’un professeur. 
  • Fermeture de classe en maternelle. Désormais, les élèves de l’école maternelle font partie des cas contacts à risque dès le 1er cas de Covid-19 chez un enfant. Mais le personnel (qui porte un masque) ne l’est pas, excepté à partir de trois cas détectés chez les enfants. Par conséquent, les autres enfants devront rester chez eux pendant 7 jours, ce qui implique la fermeture de la classe.
  • La distanciation sociale à respecter est désormais de deux mètres à partir du 8 février. Ainsi, à la cantine, pour les lits en internat par exemple, les mesures de distanciation devront être suffisantes lorsque les élèves ôtent leur masque. 
  • Dans les classes, l’aération devra avoir lieu toutes les heures, pendant plusieurs minutes, au lieu de toutes les deux heures.
  • Le port du masque « grand public » de catégorie 1 est désormais obligatoire. Afin que les familles puissent acquérir de nouveaux masques respectant ces exigences, un délai est accordé jusqu’au 8 février 2021.
  • Protocole sanitaire école : masque, cantines, quelles nouvelles mesures ?

    Afin de limiter la propagation des variants du virus et pour éviter les fermetures des écoles, le protocole sanitaire est de nouveau renforcé. Distanciation de 2 mètres, cas contacts, masque de catégorie 1, cantines et aération… Voici les nouvelles mesures.

Dans quel cas un élève est-il considéré cas contact ? A quel moment ferme-t-on une classe ?

A l’école maternelle

  • Si un élève est positif au Covid-19, les autres élèves de la classe sont désormais considérés comme cas contacts à risque.
  • Etant donné que les enseignants portent des masques de catégorie 1, si l’un d’entre eux est un cas confirmé, les élèves ne sont pas considérés contacts à risque.
  • De même, l’apparition d’un cas confirmé parmi les élèves n’implique pas que les personnels soient identifiés comme contacts à risque, dès lors que ces derniers portent un masque grand public de catégorie 1 ou un masque chirurgical.
  • Le personnel doit être considéré contact à risque lorsque trois élèves d’une même classe (de fratries différentes) sont positifs au
    Covid-19.

A l’école élémentaire, collège et lycée :

  • Le port du masque « grand public » de catégorie 1 étant obligatoire pour les personnels ainsi que pour les élèves dès 6 ans dans tous les espaces et en particulier dans les salles de classe, l’apparition d’un cas confirmé parmi les enseignants ou les élèves n’implique pas automatiquement de contacts à risque dans la classe.
  • Si trois élèves d’une même classe (de fratries différentes) sont positifs au Covid-19, alors les élèves et les personnels de la classe doivent être considérés comme contacts à risque.
  • Fermeture d'école : cas contact, symptômes à l'école, que faire ?

    Le nouveau protocole sanitaire à l'école prévoit de fermer une classe dès le premier cas de variant du Covid-19. Que faire si mon enfant présente des symptômes à la maison ou à l'école, et s'il est considéré cas contact ? La procédure pour les écoliers, collégiens et lycéens.

Quel protocole sanitaire à la cantine ?

Rappelons que depuis le 25 janvier, un nouveau protocole sanitaire est déjà appliqué dans les cantines scolaires suite à l’alerte de nombreux parents d’élèves et scientifiques qui estimaient qu’il s’agissait de lieux « à haut risque de contamination ». Désormais, une distance de deux mètres doit être respectée à la cantine. Les élèves dès le CP doivent également porter leur masque, lorsqu’ils sont assis, tant qu’ils ne consomment pas de plat ou de boisson. Les plats peuvent également se faire à emporter pour éviter les contacts. Enfin, à l’école primaire, pour éviter le brassage, les élèves d’une même classe mangent ensemble tous les jours et à la même table, avait précisé Jean-Michel Blanquer.

Faut-il fermer les écoles, quelles recommandations ?

Les experts scientifiques ainsi que le ministre de l’Education s’opposent à la fermeture des écoles pour le bien-être des enfants. Mais face aux variants du Covid-19 plus contagieux, et alors que le protocole sanitaire vient d’être renforcé, les avis divergent quant à la nécessité de fermer les écoles.

  • Fermer les écoles un mois ? « Compte tenu de ce qui se passe dans les hôpitaux, il faut fermer les écoles pendant trois semaines, un mois, puis les rouvrir », a déclaré sur France Info ce 2 février Rémi Salomon, président de la commission médicale d’établissement de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Il plaide ainsi pour l’allongement des vacances de février, et un confinement territorialisé. « Comme le variant anglais est 40 à 70% plus contagieux, il va y avoir une accélération de l’épidémie si on ne fait rien de plus« , a-t-il ajouté.
  • Le Conseil scientifique recommande l’ouverture des écoles. Ce 28 janvier, le président du Conseil scientifique a indiqué devant l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques qu’il était favorable à l’ouverture des établissements scolaires, malgré la propagation du variant anglais du coronavirus. « Les données anglaises qui initialement suggéraient que le variant anglais était plus transmissible au sein des écoles et des enfants ne nous ont pas convaincus (…) C’est la raison pour laquelle (…) nous recommandions, y compris avec les variants, la poursuite de l’ouverture des écoles, parce qu’il y a d’autres enjeux (…) qui sont des enjeux sociétaux et en particulier pour les enfants qui sont issus des classes les plus fragiles ou socialement défavorisées. Nous restons pour l’instant sur cette position », a déclaré Jean-François Delfraissy. « Les enfants sont aussi un facteur de transmission mais ils ne sont pas un facteur de transmission particulièrement impliqué dans la transmission de ces variants »,  a ajouté le président du Conseil scientifique.
  • Jean-Michel Blanquer favorable à l’ouverture des écoles. Sur LCI, Jean-Michel Blanquer a réaffirmé que l’ouverture des écoles restait sa priorité. « On a réussi à ce que la France soit l’un des pays qui a connu le plus de jours d’écoles pour les enfants. Même dans les hypothèses de confinement, je suis favorable à ce que les écoles soient ouvertes« . Ce 24 janvier, le ministre de l’Education nationale avait également précisé : « Tout notre travail consiste à éviter cette hypothèse, même si elle reste concevable en cas de nécessité absolue. L’école reste essentielle pour nos enfants ». Malgré une hausse des cas de Covid-19 en milieu scolaire, le ministre dit préférer « les modalités qui ont prévalu en novembre, avec les établissements ouverts, d’autant que nous constatons a posteriori que notre stratégie a fonctionné. Tous les scénarios existent naturellement, mais nous partageons cette priorité éducative.
  • L’Association Française de Pédiatrie ainsi que les sociétés savantes de pédiatrie plaident pour le maintien des écoles ouvertes. Ils observent depuis plusieurs semaines « une augmentation des consultations, admission aux urgences et hospitalisation pour motifs psychiatriques tels qu’anxiété, idées noires et ou gestes suicidaires souvent dans un contexte de maltraitance », précisent-ils dans un communiqué du 26 janvier. Aussi, « la perspective d’un nouveau confinement avec fermeture des écoles, crèches, collectivités et milieux socio-éducatifs laisse craindre une aggravation des effets délétères indirects de la pandémie déjà objectivés par de nombreux pays sur la santé mentale et sociale des enfants » alertent les pédiatres.
  • Fermeture des écoles en dernier recours pour la HAS. La Haute Autorité de Santé recommande de laisser les écoles ouvertes en cas de confinement, et ne les fermer qu’en dernier recours. Sur France Inter, la présidente de la HAS Dominique Le Guludec a rappelé que « nous ne sommes pas dans la pire des configurations : les enfants ne sont pas ou très peu malades, c’est exceptionnel. Les écoles, c’est ce qu’il faut fermer en dernier« . Elle estime que de nouveaux outils comme les tests salivaires permettront de donner plus d’indications d’ici une quinzaine de jours. « On a tous appris que les écoles sont ce qu’il faut fermer en dernier. Il faut s’adapter à la situation épidémique » a-t-elle ajouté.
  • L’OMS contre la fermeture des écoles. Dans son rapport épidémiologique hebdomadaire, l’Organisation mondiale de la santé avait fait le point sur l’enseignement et l’éducation, un an après la pandémie. « Les fermetures d’écoles doivent être un dernier recours, elles doivent être temporaires et seulement à un niveau local dans les zones de transmission intense« , préconise l’OMS qui souligne l’impact sur les écoliers les plus démunis, vulnérables ou fragiles. En outre, « plusieurs études ont montré que la réouverture des écoles n’avait pas correspondu à des hausses significatives de transmission dans la communauté ou à des pics d’infection« . Néanmoins, si par la suite, « on trouve que les enfants sont plus touchés, les mesures de santé publique pourraient devoir être ajustées » préconise l’OMS.

Combien de classes et d’écoles fermées en France ?

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Voir un exemple

« Nous continuerons à fermer les classes des écoles, collèges et lycées au cas par cas, en lien avec les autorités de santé locales, chaque fois qu’un certain nombre de cas nous conduisent à cette décision » avait annoncé Jean-Michel Blanquer. Selon le ministère de l’Education nationale, à la date du 28 janvier à 13h, 96 structures scolaires (75 écoles, 17 collèges et 4 lycées) sont fermées ainsi que 371 classes. Il précise également, dans un communiqué du 29 janvier, que 11864 élèves ont été testés positifs au Covid-19 ces 7 derniers jours. Par ailleurs, 1864 membres du personnel des établissements scolaires ont été testés positifs ces 7 derniers jours. Selon Jean-Michel Blanquer, « la courbe est comparable à celle d’après les vacances de la Toussaint : on est passé de 600 cas déclarés par jour à un plateau atteignant environ 2000-2500 cas quotidiens. Sur plusieurs milliers de tests réalisés au sein de l’Éducation nationale, nous avons aujourd’hui le même taux de positivité qu’en décembre« , précise-t-il. « La situation permet donc la continuité scolaire, mais nous sommes vigilants« . 

Actualités Covid à l’école

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  • Le variant anglais détecté dans une école de Strasbourg. L’école élémentaire Gustave Stoskopf, située à Strasbourg a annoncé la fermeture de l’établissement pour une durée de 7 jours, suite à « la circulation du variant anglais du coronavirus ». 
  • Prolonger les vacances d’hiver ? On a fait un choix qui est celui de maintenir le plus possible les écoles ouvertes, ce choix on en est fier », a déclaré Gabriel Attal sur France Inter ce 28 janvier. « On a toujours comme boussole, autant que c’est possible, de permettre à nos enfants d’aller à l’école (…) Ça a toujours figuré dans nos priorités, après, on est dans une situation particulière avec ce variant britannique qui se développe (…)  il est évidemment possible de réfléchir à allonger les vacances d’un côté ou de l’autre. Mais notre objectif est que les enfants puissent continuer à apprendre »
  • Une étude Ipsos sur le mal être des jeunes. Selon une enquête de l’Institut Ipsos pour la Fondation Fondamental (fondation dédiée à la lutte contre les troubles psychiatriques majeurs), publiée ce 28 janvier, les jeunes n’ont pas du tout le moral. Près d’un tiers des 18-25 ans (29%) ont des pensées suicidaires et plus d’un sur cinq (21%) ont été victimes de troubles dépressifs « sévères ou modérément sévères » au cours des deux semaines précédentes. Près d’un jeune sur trois (32%) avoue aussi avoir un problème de type dépression, anorexie, troubles obsessionnels compulsifs, phobies et troubles anxieux et 40% expliquent qu’ils pourraient souffrir d’un trouble anxieux. Enfin, la plupart de ces jeunes ne sont pas optimistes concernant leur avenir plus ou moins proche : près de deux tiers d’entre eux (61%) estiment que la crise sanitaire « aura des conséquences négatives sur leur santé mentale ».
  • Les écoles peu contaminantes quand les gestes barrière sont respectés. Basée sur des données d’écoles situées dans 3 Etats américains et des pays européens, une étude menée par des chercheurs des Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) a été publiée, ce 27 janvier, dans le Journal of the American Medical Association. Selon ses conclusions, les écoles qui demandent à leurs élèves de porter un masque, de respecter la distanciation physique et d’appliquer d’autres mesures sanitaires n’ont pas enregistré de propagation rapide du coronavirus. Les auteurs de cette étude suggèrent de maintenir ou de revenir partiellement ou entièrement à un enseignement en présentiel et de continuer à appliquer dans les écoles toutes les mesures recommandées pour limiter les risques de propagation du virus.
  • Les vacances scolaires de février allongées. « Par définition, on étudie toutes les pistes », notamment celle de Jean-François Delfraissy qui proposait d’allonger la durée des vacances scolaires face au variant du Covid, « mais cela ne veut pas dire que c’est ce que l’on va suivre« , précise Jean-Michel Blanquer sur LCI ce 25 janvier. Le ministre de l’Education estime en effet que « parfois, les vacances peuvent être plus contaminantes que la vie scolaire et qu’il est toujours important de tenir les calendriers (…) je ne suis pas convaincu à ce stade que cette option permettrait d’atténuer les contaminations ». Quelques jours plus tôt, il avait également précisé sur RTL que « les vacances de février ont vocation à être à la date prévue, de durer deux semaines pour chacune des zones et de ne pas être changées« . 
  • Grève à l’école. Plusieurs syndicats d’enseignants ont manifesté ce 26 janvier pour réclamer une revalorisation des salaires des enseignants, des recrutements plus importants et de meilleures conditions de travail. Ils demandent également davantage de postes d’accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH), d’assistant d’éducation (AED), de psychologues et infirmières scolaires et manifestent par ailleurs sur la gestion de la crise sanitaire en France. Jean-Michel Blanquer a répondu ce 25 janvier que l’engagement des enseignants était crucial dans cette crise sanitaire et que l’augmentation des professeurs étaient revue à la hausse : « j’ai ouvert le Grenelle de l’Education, je ne vois pas quel est l’intérêt d’ouvrir un message de pessimisme au moment où s’ouvrent de belles perspectives« . Selon le ministère de l’Éducation nationale, les taux de participation au mouvement de grève sont de 10,99% en moyenne pour l’ensemble des académies, de 12,16% pour la moyenne des enseignants (11,72% dans le 1er degré et une moyenne de 12,59% dans le second degré).
  • Masque à l’école. Alors que le Haut Conseil de la santé publique recommande d’éviter certains masques en tissu face à la circulation du variant du covid, plus contagieux, Jean-Michel Blanquer a rappelé que l’Education nationale « diffuse des masques de catégorie 1, de norme Afnor » à destination du personnel ou des élèves qui auraient oublié leur masque. Il faut néanmoins qu’il y ait une adaptation selon lui, « l’alerte serait plutôt du côté des familles (…) Peut-être qu’on arrivera à quelque chose d’obligatoire au bout de quelques jours » a-t-il ajouté. Selon l’Organisation mondiale de la santé en revanche, les masques en tissu restent efficaces. L’Académie de médecine est également du même avis estimant qu’il y a un « manque de preuve scientifique » et qu' »un tel changement des recommandations concernant une pratique avec laquelle l’ensemble de la population avait réussi à se familiariser risque de susciter de l’incompréhension et de raviver les doutes sur le bien-fondé des préconisations officielles ».
  • Bac 2021 : les enseignements de spécialités en contrôle continu. Les enseignements de spécialité n’auront pas lieu comme prévu en mars. Comme pour les épreuves communes, les lycéens seront donc évalués sur la base des moyennes des trois trimestres de terminale de ces enseignements, précise un courrier du ministère de l’Education envoyé aux enseignants ce 21 janvier. Sur Parcoursup, ce sont les moyennes portées dans les bulletins des deux premiers trimestres qui seront prises en compte, ainsi que les appréciations des professeurs. Quant au calendrier de la procédure d’orientation, il ne change pas.
  • Un jour de présentiel pour les étudiants et des repas à un euro. En déplacement dans les Yvelines, Emmanuel Macron a fait des annonces au cours d’un échange avec des étudiants de l’université Paris-Saclay. « Un étudiant doit avoir les mêmes droits qu’un salarié (…) S’il en a besoin, il doit pouvoir revenir à l’université un jour par semaine« , a indiqué le Chef de l’Etat qui a précisé que les amphis auront une jauge de maximum 20%. Emmanuel Macron a aussi annoncé que tous les étudiants, boursiers ou non boursiers, pourront bénéficier de repas à un euro dans les restaurants universitaires.
  • Fermetures de certaines cantines scolaires. Alors que le protocole sanitaire à la cantine est renforcé, Jean-Michel Blanquer a annoncé que certaines cantines pourraient fermer. « Il y a certaines cantines que nous fermerons, si nous nous rendons compte que vraiment il y a une impossibilité pratique de faire respecter le protocole sanitaire »
  • Les activités physiques et sportives scolaires et extra-scolaires en intérieur suspendues. Toutes les pratiques d’intérieur sont suspendues, pour quelques semaines pour ce type d’activités. « Cela concerne aussi bien les cours d’Education Physique et Sportive (EPS) à l’école, au collège et au lycée, que les activités sportives périscolaires comme extrascolaires, c’est-à-dire encadrées par des associations sportives ou autres structures privées » précise ce 15 janvier le ministère de l’Education.
  • Quels sports autorisés pour les enfants lors du couvre-feu ?

    Les activités sportives en intérieur sont suspendues jusqu'à nouvel ordre à l'école, dans les centres aérés ou les loisirs sportifs, mais la pratique sportive reste possible dans l'espace public et dans les équipements sportifs de plein air. Qu'est-il possible de faire pour les enfants ? Dans quelles conditions ? Réponses.

  • Tests à l’école. Nous allons augmenter notre capacité de dépistage dans les écoles avec un objectif de 300.000 tests par semaine, soit plus d’un million de tests par mois. « 1 million de tests seront déployés dans les écoles, collèges et lycées d’ici aux vacances de février. Chaque fois qu’il y aura 3 cas, une équipe de dépistage pourra venir sur place », précise le gouvernement. Par ailleurs, le gouvernement continue de surveiller le nombre de cas à l’école. « Nous continuons le traçage, mais nous aurons désormais la possibilité pour certains établissements d’avoir la venue d’une équipe de dépistage de tous les personnels et de tous les élèves, sur place, chaque fois qu’il y aura trois cas de contamination. Il y aura également l’identification de tous les collégiens et lycéens qui se verront proposer un test dans les 48 heures, dans ce type d’hypothèse« .
  • Masque obligatoire : à quel âge, dehors, entreprise, rue…

  • Fermeture d'école : cas contact, symptômes à l'école, que faire ?

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  • Enseignement à distance : quelles options si l'école ferme ?

  • Cours hybrides. Si les cours hybrides restent efficace face au Covid, le ministre de l’Education se dit attentif aux élèves de Terminale qui passent le baccalauréat cette année. « Notre recommandation est que les élèves de Terminale soit le plus possible en présence dans les établissements scolaires ». Au collège, « à titre exceptionnel, lorsque les établissements rencontrent des contraintes, il peut y avoir aussi, au cas par cas, un système hybride, mais cela reste exceptionnel« , a précise Jean-Michel Blanquer.

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