Dix conseils pour retrouver son énergie et se sentir mieux

Profitons du printemps pour se réveiller son corps et se reconnecter à son bien-être. Pour y arriver, voici des conseils d’expert.es de la forme, de la nutrition et de la santé mentale pour une prise en charge holistique. 

« On s’offre une cure de printemps de compléments alimentaires »

Marielle Alix, coach bien-être holistique

« Pendant un mois, on mise sur eux pour retrouver son peps. Au quotidien, Omnimag d’UNAE (unae.fr), un magnésium de quatrième génération pour l’énergie. Et dans son smoothie, une cuillérée à soupe de poudre de son de riz de Jasmin Tocos de Sun Potion (bazar-bio.fr), remplie de vitamines A, B, C et E, pour limiter l’oxydation et l’inflammation et booster l’éclat de la peau.

On dope aussi ses jus, en alternance, avec la Chlorella Bio de Kiki Health (moncornerb. com), une algue qui aide à éliminer les toxines, même les métaux lourds. Elle stimule le renouvellement cellulaire, avec un effet détox sur l’acné ou le “mascné”. » 

(*) mariellealix.comw

« On fait de la banane son encas fétiche »

Hélène Tcheriatchoukine, médecin nutritionniste 

« Ce fruit cale immédiatement et, comme il est à index glycémique bas, il évite les fringales. Grâce à sa teneur en tryptophane et en sérotonine, il est antistress et antidépresseur. Il est aussi riche en fer, potassium et fibres.

On peut en manger jusqu’à quatre par jour, à condition de le consommer un peu vert – moins sucré – et plutôt avant 18 heures. Et prendre deux bananes, après un œuf dur, constitue un déjeuner express bien plus sain qu’un sandwich. »

(*) tcheriatchoukine.com

“On se lave à l’eau froide du visage aux pieds”

Anne Bianchi, enseignante de Yoga Kundalini, sexothérapeute et fondatrice de Satnam Montmartre*

« Le matin, après avoir brossé votre corps doucement du bas vers le haut avec la brosse énergétique du Dr Jentschura, puis l’avoir massé avec de l’huile d’amande douce ou de sésame, se laver à l’eau froide du visage aux pieds, en évitant le sommet du crâne où réside le septième chakra et en se savonnant peu. Ce rituel réveille la circulation sanguine et lymphatique et donne de l’énergie.

Le soir, passer ses pieds une minute sous l’eau presque glacée avant de sauter dans son lit pour les masser avec une crème bien riche. Deux gouttes d’huiles essentielles appliquées en tournant au niveau du sternum et l’on dort comme un bébé. »

(*) satnam-montmartre.fr

“On opte pour les fruits et légumes fermentés”

Rachel Taylor, fondatrice d’Atelier Cultures* 

« Voici deux recettes express, à la fois vertueuses et anti-gaspi.

BROCOLIS À LA POLONAISE : détailler les tiges de brocolis (ou les fleurettes) en bâtonnets, mettre en saumure à 3 % de sel – 30 g de sel pour 1 l d’eau – avec des brins d’aneth, une gousse d’ail et quelques baies de genièvre. Laisser fermenter à température ambiante. Une semaine après, c’est prêt.

EAU DE FRUITS : laver des pelures de pommes, poires, ananas ou mangue dans un mélange de vinaigre blanc et bicarbonate de soude. Puis les mettre dans une bouteille en verre à bouchon mécanique (type limonade), avec trois cuillérées à soupe de sucre, blanc ou roux, les épices de votre choix – curcuma par exemple, allié anti-inflammatoire –, puis remplir d’eau. Laisser infuser à température ambiante quinze jours. Les sucres sont digérés par les bactéries, ne restent que les vertus des fruits fermentés. Attention au dégazage à l’ouverture de la bouteille ! Se garde au frais une fois ouverte. »

(*) ateliercultures.com et @atelierculturesparis sur Instagram. Rachel Taylor sera présente à la Cité Fertile, à Pantin, les 29 et 30 mai pour le Festival de la fermentation. citefertile.com

“On maîtrise son gua sha”

Mélanie Huynh, fondatrice d’Holidermie

« POUR UN VISAGE REPOSÉ : pomper avec la pulpe des doigts sur les nœuds lymphatiques au niveau des clavicules, sous le menton, le long des os de la mâchoire puis devant et derrière les oreilles avant de drainer, en lissant avec le plat du gua sha, du centre du visage vers l’extérieur et du bas du cou vers le haut.

POUR UN CORPS TONIQUE : avec les petites dents d’un gua sha corps, gratter les malléoles, puis, avec les grandes, drainer des chevilles au genou en passant par le mollet. Avec les petites, lisser du genou aux cuisses, devant et derrière. Gratter sur la culotte de cheval. Finir par le ventre, du nombril vers l’extérieur.

On sirote des tisanes au chanvre

La culture de chanvre bio breton est au cœur du travail de Ho Karan (« Je vous aime » en breton), marque de soins spécialiste des vertus du cannabis sativum. Elle s’est associée avec le sommelier du thé Kodama pour créer cette merveille d’infusion : notes de caramel, fleur de souci et feuilles d’oolong, touche de riz soufflé, et ce chanvre, à 6 % de CBD, promesse de soirées la tête dans les nuages. OKLM de Ho Karan, 22 € les 35 g, sur hokaran.com

“On s’autorise 15 min de pause sensorielle”

Vanessa Cahierre et Nadège Fougeras*

« Pour déconnecter et débrider sa créativité, il faut se connecter à ses sens, en pleine conscience. 15 min par jour sans exception, on s’isole et on met son portable sur mode avion pour s’accorder une pause en y associant du plaisir : allumer une bougie, lire ou préparer un petit plat. Le mieux est d’associer plusieurs sens à la fois : un bain en musique avec une bougie allumée. »

(*) La technique des étincelles, 80 clés pour rebondir en période de changement, éd. de La Martinière. 

“On tient un carnet de gratitude”

Deborah Narder Fenwick, coach de leadership et de prise de parole en public*

« Sur un cahier ou dans les notes de son portable, noter trois choses concrètes le matin, les plus simples possible, dont on est reconnaissant (odeur du café, beau temps, couleur vitaminée d’un T-shirt) et trois choses accomplies le soir (conversation constructive, dossier bouclé, livre lu). Autant de points positifs qui apprennent à voir le verre plein. »

(*) deborahnarderfenwick.com

On réfléchit sur soi

EN APPRENANT À SE CONCENTRER SUR L’ESSENTIEL : Vivre mieux avec moins, en meilleure santé, sans superflu ni relations toxiques, en se concentrant sur ce qui est essentiel pour soi, c’est le credo des coachs américains Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus – leur site theminimalists.com compte plus de vingt millions de lecteurs, héros de documentaires sur Netflix (Minimalism : a documentary about the important things et Less is now). Saura-t-on tenir ces bonnes résolutions dans le monde de l’après-Covid ? On peut déjà commencer par lire leur mode d’emploi : Minimalisme, qu’est-ce qui vous rend vraiment heureux ? (*) Éd. J’ai lu, collection Bien-Être.

EN ACCEPTANT NOS FRAGILITÉS : « Le bonheur et le malheur dansent ensemble comme un couple d’opposés », écrit Boris Cyrulnik en préface de ce traité de sagesse du psychiatre flamand Dirk De Wachter, L’art d’être malheureux*. Le succès est une illusion, le bonheur compulsif exhibé sur les réseaux sociaux également. Nos fragilités et notre vulnérabilité ont au contraire du sens dans notre société vouée au progrès scientifique et à la technologie qui nous privent de l’essentiel : l’affection et le rêve. C’est dans nos malheurs que se situent nos talents, nous rappelle cet essai salutaire.

“On fait le plein de fruits et de légumes”

Stephan Jaulin, naturopathe* 

« Le légume est le balai de l’intestin qui chasse les déchets. Mon conseil est de boire, à vie, un litre de jus au quotidien, à raison d’un grand verre avant le déjeuner et le dîner. À faire soi-même à l’extracteur idéalement, ou à acheter en bouteille dans un magasin bio : jus de betterave, de carotte, de choucroute, de céleri… Les deux premières semaines pourront être un peu pénibles (ballonnements), mais on obtient ensuite plus de bienfaits que tous les compléments alimentaires réunis.

Comme les fruits sont aussi sources d’énergie, on remplace un repas par jour (le petit-déjeuner, par exemple) par une purée mixée au blender, composée de trois bananes ou trois poires ou trois pommes, arrosée d’un jus de citron et agrémentée de trois pruneaux pour le transit ou de dattes ou de raisins secs pour l’énergie. Un vrai plein pour la voiture de course que vous êtes. »

(*) stephanjaulininstitut.com

Article publié dans le magazine Marie Claire n°824, mai 2021 

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