Demain nous appartient : Alexandre Brasseur fait un retour surprise sur les réseaux sociaux après la mort de son père
Trois semaines après la mort de Claude Brasseur, son fils unique, Alexandre, a fait son retour sur les réseaux sociaux. L’acteur de Demain nous appartient à rendu hommage à l’acteur.
Il a dit adieu à son papa. Le 22 décembre dernier, c’est entouré de ses proches que Claude Brasseur est mort à l’âge de 84 ans. "Claude Brasseur est décédé ce jour dans la paix et la sérénité entouré des siens", a fait savoir Elisabeth Tanner, à la tête de l’agence Time Art. Bouleversé par la disparition de son papa, Alexandre Brasseur avait alors décidé de s’éloigner des réseaux sociaux pour entamer son deuil. Quelques jours après avoir enterré le mythique acteur, le comédien de Demain nous appartient à réactiver son compte Instagram, où il a rendu hommage à la mémoire de Claude Brasseur. Il a en effet partagé un cliché symbolique des deux hommes sur scène lors de leur tournée, entouré de deux fonds noirs. "Encore un soir", a-t-il simplement commenté. Une publication forte en émotion pour Alexandre Brasseur, qui avait rendu un hommage bouleversant à son père lors de ses obsèques, le 29 décembre dernier au Père-Lachaise. Devant les proches de Claude Brasseur, le comédien avait pris la parole pour livrer un discours bouleversant et revenir sur la relation qui l’unissait à son père.
"La mort est triste mais la vie est belle. Et Dieu sait qu’il l’aimait effrontément, commençait Alexandre Brasseur. Tu me disais que ta seule petite ambition serait de faire partie de la nostalgie de demain. Je crois que nous tous ici, avons déjà la nostalgie d’hier. Merci Papa ! On t’aime." Le 31 décembre dernier, dans les colonnes de Paris Match, l’acteur de Demain nous appartient avait dédié un texte bouleversant au comédien que l’on a pu voir dans des dizaines de films, de La Boum à Camping en passant par On ira tous au paradis. "Il est parti un 22 décembre, le jour de la naissance de son père. A leur manière, ils se sont rapprochés pour l’éternité. Il est parti un 22 décembre, trois jours avant Noël, l’un des plus précieux, des plus délicieux moments de mon enfance", écrivait-il, avant d’évoquer les souvenirs de son enfance. Et la personnalité pudique de son papa. "Mon père avait ses failles, et il en parlait peu. Par pudeur, et parce qu’il nous avait fallu du temps pour apprendre à nous parler", continuait Alexandre Brasseur.
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Alexandre Brasseur : "J’ai aimé mon père sans condition"
"J’étais fasciné par mon père, son plaisir du travail acharné, sa manière de creuser ses personnages, ses choix de jeu simples et redoutablement efficaces, et sa joie du partage", décrivait ensuite celui qui a suivi ses pas. Et si la relation entre Claude et Alexandre Brasseur n’a pas toujours été apaisée, elle a pris un nouveau tournant lorsqu’ils ont partagé la scène des théâtres avec la pièce Mon père avait raison, en 2007. "Un tour de France main dans la main qui nous a rapprochés", décrivait-il avec émotion. Dans les colonnes de Paris Match, il écrivait encore : "Claude a vécu pleinement, effrontément. Il a souvent été persuadé que je le jugeais. Je n’ai jamais jugé mon père. A sa place, peut-être que, parfois, j’aurais fait pire. On ne doit juger, on doit chercher à comprendre, à accepter. J’ai aimé mon père sans condition. Je me souviendrai toujours de la chaleur de ses mains quand il vibrait. Il était brûlant. Il était vivant". Pour conclure son texte bouleversant, il repensait "à [leur] dernière promenade" : "Nous avons marché dans le Paris qu’il aimait, bras dessus, bras dessous, à son rythme (…) C’était un moment rêvé entre un père et un fils, un moment simple et lumineux comme ce beau mois de juin qui l’a vu naître".
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