Covid-19 : que sait-on du variant apparu en Afrique du Sud et détecté en France ?
Après le variant britannique de la Covid-19, c’est au tour de celui signalé en Afrique du Sud de faire son apparition sur le sol français. Détecté mercredi 30 décembre dans le Haut-Rhin, il est étudié avec beaucoup de vigilance, car susceptible d’être plus transmissible.
Un variant baptisé RO1.V2
Appelée 501.V2, ce variant « semble se concentrer dans les régions du sud et du sud-est de l’Afrique du Sud », explique le Dr Julian Tang, professeur de virologie honoraire à l’Université de Leicester, au Science Media Center le 23 décembre 2020.
Selon l’institut de recherche KRIPS, 80% à 90% des génomes séquencés à partir de la mi-novembre dans le pays présentaient ce variant, révélait Le Monde le 21 décembre.
Parmi les caractéristiques du variant 501.V2 figurent des mutations sur les gènes codants pour la protéine spike du virus, qui s’attache aux récepteurs ACE2 de l’organisme pour infecter les cellules, tout comme le variant britannique.
Des cas détectés dans plusieurs pays
Le variant sud-africain a, pour l’instant, été détecté en Grande-Bretagne, en Finlande, en Suisse et en France.
Le premier cas français a été confirmé, jeudi 31 décembre par le ministère des Solidarités et de la Santé. Il s’agit d’un homme habitant dans le Haut-Rhin, à proximité de la frontière avec la Suisse, qui a été testé positif à ce nouveau variant, après avoir présenté des symptômes à son retour d’Afrique du Sud.
Le verdict est tombé après un prélèvement PCR en Suisse, confirmé par le séquençage de cette nouvelle forme. La personne, aujourd’hui guérie, « s’est isolée à son domicile dès l’apparition des symptômes » et « aucun contact à risque n’a été identifié », a assuré le ministère.
Un variant plus contagieux ?
Comme pour le variant britannique, le sud-africain pourrait être plus transmissible mais pas forcément plus dangereux.
Les autorités sanitaires “sont mobilisées pour identifier le plus précocement possible chaque patient contaminé pour les isoler, isoler leurs personnes contacts et les tester, et éviter ainsi la propagation des variants du SARS-CoV-2 sur le territoire national”, a assuré le ministère de Solidarités et de la Santé dans son communiqué.
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