Covid-19 : pourquoi le taux de positivité grimpe-t-il chez les enfants ?

Depuis quelques jours, le nombre de contaminations ne cesse d’augmenter chez les enfants, selon les dernières données de Santé publique France. Mais comment expliquer cette flambée des cas de Covid-19 chez les tout-petits ?

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Selon les dernières données communiquées par Santé publique France, le taux de positivité a atteint 10% chez les moins de 10 ans et 8,5% chez les 10-19 ans, contre un taux à 6,4% dans la population générale. Un taux en forte hausse, puisqu’il était inférieur à 3% la semaine passée chez les enfants, mais aussi pour l’ensemble de la population.

Taux de positivité en hausse chez les enfants : comment l’expliquer ?

L’augmentation du taux de positivité ne peut pas être attribuée à la rentrée scolaire car les enfants ont réalisé le test de dépistage durant le week-end du Nouvel An, soit avant la reprise de l’école. « Ce qui signifie qu’ils ont donc été infectés quelques jours plus tôt », a précisé Le Parisien.

Selon l’infectiologue Benjamin Davido, interrogé par le quotidien, la hausse du taux de positivité peut s’expliquer le fait que les parents ont désormais plus tendance à faire tester leurs enfants, car les tests, qui étaient particulièrement désagréables pour les tout-petits, le sont désormais moins : « Comme on dispose désormais de méthodes moins agressives, dès qu’un enfant est un peu malade, on le teste sans hésiter », a-t-il expliqué. En clair, les enfants se font beaucoup plus tester qu’avant, même si, en général, le nombre de tests réalisés par cette classe âge reste plus faible que ceux effectués par les adultes.

Cette hausse des contaminations chez les enfants peut-elle être attribuée au variant de la Covid-19 ?

« Ce variant anglais est tout simplement plus contagieux pour toute la population, donc pour les enfants. (…) On sait que les petits sont deux à trois fois moins contaminés que les adultes mais comme ce mutant multiplie le risque de contagion par 1,5, on risque de se retrouver avec les mêmes chiffres d’infection que pour les plus grands », a déclaré au Parisien le professeur Robert Cohen, président du Conseil national de la pédiatrie.

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