Covid-19 : la vaccination des 50-64 ans en cabinet, c’est parti !

Près de 3 millions de personnes se sont fait vacciner contre le Covid-19 à ce jour, dans des centres dédiés aux quatre coins de la France. Le 25 février prochain, le rythme devrait s’accélérer : les médecins de villes vont – enfin ! – pouvoir administrer le vaccin. 700 000 doses vont être livrées dans les officines de l’Hexagone dans les prochains jours…

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Une vaccination au compte-gouttes… mais une injection par son médecin enfin possible ! Dès le 25 février, les médecins de ville pourront vacciner, avec le sérum d’AstraZeneca, les personnes âgées de 50 à 64 ans inclus atteintes de comorbidités (4 millions de personnes environ). Cette décision fait suite aux recommandations émises par la Haute autorité de santé (HAS) début février.

Les médecins de ville – généralistes et spécialistes – ont donc la possibilité de commander via leur officine des flacons du vaccin AZD1222 pour débuter la vaccination en cabinet à compter du 25 février. Développé par l’université d’Oxford et AstraZeneca, ce vaccin est le troisième à avoir obtenu, fin janvier, une autorisation de mise sur le marché dans l’Union européenne. LA HAS le recommande pour les personnes de moins de 65 ans en commençant par celles de 50 à 64 ans qui présentent des comorbidités ainsi que pour l’ensemble des professionnels du secteur de la santé et du médico-social de moins de 65 ans.

Obésité, diabète, hypertension… Si vous êtes dans la cible et présentez des facteurs de risque, adressez-vous rapidement à votre médecin traitant. Attendez-vous cependant à rencontrer certaines difficultés à obtenir un rendez-vous. En effet, les volumes des premières livraisons destinées aux médecins de ville sont faibles. Chaque médecin disposera d’un seul flacon (10 doses de vaccin) la semaine du 22 février, puis 2 à 3 flacons la première semaine de mars. Ces volumes augmenteront progressivement, indique la Direction générale de la santé (DGS). Après l’administration du vaccin, votre médecin vous gardera au cabinet pendant au moins quinze minutes afin de détecter la survenue d’une réaction allergique (un fait rare) suivant la piqûre.

Pour rappel, le vaccin d’AstraZeneca diffère des deux premiers – Pfizer et Moderna – par sa technologie « classique » (un virus de rhume dans lequel on a inséré un gène codant pour la protéine S du coronavirus et entraînant une réaction immunitaire), qui lui procure un atout indéniable : des doses plus facilement transportables (pas besoin de super congélateurs à -70°C) et une conservation aisée. Les chanceux qui vont se faire vacciner par leur médecin prendront rendez-vous pour une deuxième dose dans un délai de 9 à 12 semaines après cette première injection.

Avec cette entrée de la vaccination en ville, une étape est franchie. La prochaine pourrait concerner les pharmaciens et les sages-femmes. Afin de multiplier les lieux de vaccination et monter en puissance sur le nombre de vaccinés (dès que le stock de sérum sera suffisant), ils devraient aussi pouvoir réaliser les injections (comme c’est déjà le cas pour le vaccin contre la grippe) auprès des personnes de moins de 65 ans sans facteurs de risques.

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