Covid-19 : à partir de ce lundi, les masques grand public de catégorie 1 sont obligatoires en classe

Les familles ont disposé d’un délai d’une semaine pour se conformer aux nouvelles règles. À partir de ce lundi 8 février, les masques grand public de catégorie 1, ou dit « chirurgical », sont obligatoires en classe pour tous les élèves, dès l’âge de 6 ans, et les personnels encadrant. C’est une directive du nouveau protocole sanitaire de l’Éducation nationale, publié le 1er février, pour faire face au variant britannique du nouveau coronavirus.

Cette nouvelle règle s’appuie sur les recommandations, mi-janvier, du Haut Conseil de la santé publique, invitant à « substituer aux masques de catégorie 2 et aux masques de fabrication artisanale, des masques grand public de catégorie 1, en raison de leur meilleur pouvoir filtrant ».

Les masques de catégorie 1 filtrent au moins 90% des particules d’une taille supérieure ou égale à 3 microns, tandis que les masques de catégorie 2 ne filtrent qu’au moins 70% d’entre elles.

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Les masques de catégorie 1 obligatoires en classe dès l’âge de 6 ans

Le port du masque de catégorie 1 est obligatoire à l’école « dans les espaces clos ainsi que les espaces extérieurs », précise le nouveau protocole sanitaire. « L’usage d’une visière ne remplace pas celui du masque grand public », prévient le ministère.

Les élèves sont par contre dispensés de masque lors des repas, activités sportives, et la nuit dans les internats. « En cas de pathologie particulière et sur avis du médecin traitant, un élève peut être dispensé de port du masque », peut-on encore lire sur le site du gouvernement.

Que risquent les élèves sans masque de catégorie 1 ? 

Dans sa foire aux questions, mise à jour le 2 février, le ministère de l’Éducation nationale ne dit pas si un élève venant en classe avec le mauvais type de masque peut être refusé à l’entrée.

À ce sujet, la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) « s’interroge sur la capacité des personnels à ‘faire le tri’ et à pouvoir certifier qu’un tissu est de catégorie 1 et pas tel autre ». Elle réclame aussi « qu’aucun enfant ne sera exclu ou sanctionné pour ne pas porter ‘le bon masque' ».

Le ministère ne donne la marche à suivre que face à un élève venant en classe sans masque. « En cas de non-port du masque par un élève à son arrivée dans l’établissement scolaire, il convient toutefois de lui en proposer un », est-il détaillé. « Ce n’est qu’en cas de refus explicite de porter le masque proposé, que ce refus soit formulé par l’élève lui-même ou par ses représentants légaux, que l’accès à l’établissement devra être interdit à l’élève. »

Ainsi, un élève ne portant pas le masque ne peut être accueilli en classe, « sauf s’il justifie médicalement qu’il est dans une situation qui permet une dérogation ». 

Des masques à la charge des familles

Si les personnels enseignant sont fournis en masque par l’Éducation nationale, il revient aux familles d’équiper leurs enfants. Devant être changés toutes les 4 heures, les masques chirurgicaux s’avèrent plus onéreux que les masques artisanaux, et peuvent représenter un budget considérable pour les familles. 

Aussi, « le ministère dote chaque école, collège et lycée en masques ‘grand public’ de catégorie 1 afin qu’ils puissent être fournis aux élèves qui n’en disposeraient pas », assure le ministère de l’Éducation nationale. 

Certaines communes ont également prévu des aides pour les familles en difficulté, comme la ville de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

De son côté, sur son site, la FCPE « demande à ce que tous les élèves puissent bénéficier de ces masques distribués par la puissance publique ».

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