Conflit israélo-palestinien : Que font les États-Unis et Joe Biden ?

Joe Biden a t-il peur de se mouiller au risque de perdre son allié historique et stratégique au Moyen-Orient ? 

Le 10 mai, les conflits entre le Hamas et le gouvernement israélien se sont intensifiés, et ont causé en 10 jours la mort de 219 personnes, dont 63 enfants du côté palestinien et 12 du côté israélien. Alors qu’Israël est l’allié clé et historique des États-Unis au Moyen-Orient, beaucoup attendent de Joe Biden. Pourtant le président américain ne semble pas vouloir demander plus qu’un retour au calme. « Biden marche sur des œufs sur ce sujet. Il se retrouve pris en étau entre ces deux groupes qui lui rappellent ses promesses : les droits de l’homme sont au cœur de son action », explique Jean-Eric Branaa, maître de conférence et auteur du livre « Joe Biden ». Et c’est une affaire qui divise le Parti démocrate.

This is happening with the support of the United States.I don’t care how any spokesperson tries to spin this. The US vetoed the UN call for ceasefire.If the Biden admin can’t stand up to an ally, who can it stand up to?How can they credibly claim to stand for human rights? https://t.co/bXY99O3Wqp

"This is our businesses. The United States must acknowledge its role in the injustice and human rights violations of Palestinians. This is not about both sides. This is about an imbalance of power." @AOC tonight on the House floor pic.twitter.com/EruMXgNLvK

Pour les démocrates les plus progressistes, telle qu’Alexandria Ocasio-Cortez, il est temps pour les États-Unis d’ouvrir les yeux sur les actions d’Israël. « Cela se passe avec le soutien des États-Unis », a tweeté la parlementaire. « Alors que de nombreuses voix, y compris celle du président Biden, soutiennent un cessez-le-feu, nous ne devrions pas envoyer des armements d’attaque directe au Premier ministre Netanyahu pour prolonger la violence », explique t-elle, faisait référence à la vente d’armes d’une valeur de 735 millions de dollars à Israël le 5 mai dernier. Les politologues soulignent tout de même que Biden n’a pas « pas agi », puisque son gouvernement aurait appelé Israël à protéger les civils et les enfants. Hier le président américain a demandé une « désescalade » des violences à Israël dans l’optique d’un cessez-le-feu. Des requêtes peu persuasives ainsi que la vente d’armes sont deux éléments qui laissent penser, à la gauche plus progressiste, que Joe Biden a peur de se mouiller…

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