Conflit israëlo-palestinien : 200 morts dont 32 enfants, embrasement à Gaza, opinion publique déchirée… la situation est hors de contrôle pour les autorités internationales
Le bilan s’alourdit sur le territoire palestinien, mais les autorités internationales ne vont pas plus loin que des appels au calme…
Suite à la possible éviction de familles palestiniennes au profit de colons israéliens à Jérusalem-Est, les affrontements ont éclaté il y a plus d’une semaine entre Israël et la Palestine. Hier, les autorités faisaient état de près de 50 morts, dont 13 enfants, mais cette nuit a été encore plus meurtrière. Aujourd’hui, le ministre de la Santé de la bande de Gaza a annoncé la mort de 199 Palestiniens dont 31 enfants, ainsi que 830 blessés depuis les frappes israéliennes lundi soir. Du côté de l’État Hébreu, les autorités ont recensé 8 morts, dont 1 enfant, et une dizaine de blessés. Ce matin, l’armée israélienne a annoncé être rentrée dans Gaza, avant de retirer sa déclaration en évoquant un « problème de communication en interne ». Une escalade des violences qui laisse les États et autorités internationales impuissants…
Certaines figures politiques n’hésitent pas à pointer du doigt le Hamas, comme Emmanuel Macron qui a « fermement condamné les tirs revendiqués par le Hamas et d’autres groupes terroristes » qui nuisent « à la sécurité de l’État d’Israël ». L’Allemagne s’attaque également à l’État palestinien et désigne les tirs de roquettes du Hamas vers Israël comme des « attaques terroristes ». La Norvège, l’Estonie, la France et l’Irlande ont quant à eux publié un communiqué hier, dans lequel ils appellent « à cesser les activités de colonisation, de démolition et d’expulsion (de Palestiniens), y compris à Jérusalem-Est ». Mais hormis des appels au calme, les nations n’agissent pas réellement, tout comme l’ONU qui doit se réunir dimanche pour la troisième fois, sans avoir trouvé de solution les deux fois précédentes. Selon les experts, une prise de parole de l’Egypte, ou du Qatar, pourrait mener à une cessation des combats, au vu de leurs relations avec les deux États. En France et ailleurs, le conflit israëlo-palestinien divise l’opinion publique. Une manifestation en soutien à la Palestine devait d’ailleurs avoir lieu samedi à Paris, mais a été annulée à la requête de Gérald Darmanin, une décision qui fait polémique…
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