Complexes : 9 conseils pour se réconcilier avec son corps
Fine avec des hanches confortables, grande avec des cuisses un peu fortes, petite avec des fesses dodues ou un léger bidon… Et pourquoi pas ? Si on faisait en sorte de s’accepter enfin telle que l’on est ? Pas parfaite, certes, mais unique et belle à notre façon.
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Beautés de papier, stop à la comparaison
Même celles qui s’affichent tout sourire à la une des magazines ne sont pas en paix avec leur corps ! Une taille de guêpe mais une poitrine de planche à repasser. Des fesses rebondies mais à quel prix ! Pourtant, en scrutant de près ces beautés retouchées ou en admirant les photos des starlettes des réseaux, on ne peut s’empêcher de les idéaliser, puis de se comparer jusqu’à se démoraliser en se trouvant chaque jour un défaut de plus. Stop !!!! Il est temps de déconnecter de cette réalité biaisée, en rien représentative de la singularité des corps féminins.
Touchée par la graisse, et alors ?
Tout change pour Gaëlle Prudencio le jour où elle découvre sur le Net la size acceptance*, comme un pied de nez au principe selon lequel une belle femme devrait rentrer dans du 34. Sur les forums : des femmes girondes voire très rondes et tellement séduisantes, qui échangent leurs adresses pour s’habiller à leur goût avec des vêtements fun et sexy enfin taillés pour elles. Une révélation pour Gaëlle qui lance son blog dans le domaine de la mode grande taille et devient l’une des porte-voix du mouvement body positive en France. Son credo : décider pour de bon d’être indulgente avec son corps, cesser de vouloir le contrôler, le contraindre, afin d’en faire un allié…
Filiforme n’est pas la norme
Débarquée des USA, la vague body positive noie les diktats de la minceur en invitant chaque femme à s’aimer telle qu’elle est. Gaëlle Prudencio montre le chemin de la bonne résolution à prendre en 2021 : se réconcilier avec son corps, se l’approprier et s’affirmer. Dans son livre, elle raconte son parcours de « régimeuse », l’enfer des frustrations, des calories comptées et recomptées à chaque repas pour gagner au mieux quelques grammes sur la balance, au pire le déclenchement d’une hyperphagie boulimique (avaler de grandes quantités de nourriture en un temps record, jusqu’à s’en rendre malade) qui l’accompagnera longtemps.
Miroir… C’est moi la plus belle !
« Je n’attends pas de perdre du poids pour être heureuse. Toute ma vision du body positive tient dans cette phrase », martèle Gaëlle Prudencio. L’idée consiste à traiter son corps avec respect pour l’apprécier un peu plus chaque jour et gagner en confiance. On peut par exemple écrire une lettre à son corps pour lui demander pardon pour toutes les épreuves qu’on lui a fait subir et pour lui promettre de faire attention à lui, de le chérir, de le nourrir avec le maximum d’ondes positives.
Bye bye balance
On peut aussi dire un non définitif à la culture des régimes, en oubliant sa balance, optant pour une alimentation saine, le tout par exemple avec l’aide d’un psy spécialiste des kilos émotionnels. Il est également bon de se regarder avec bienveillance dans le miroir, d’observer sa peau, de la toucher, de se dévoiler dans une jolie lingerie. L’exercice est parfois douloureux les premiers temps mais il devient ensuite un rendez-vous précieux pour faire la paix avec soi-même, pour prendre plaisir à se faire belle…
Plus jamais seule
Plus on est de fous, plus on rit, et plus on est forte aussi ! Alors, pourquoi ne pas suivre les comptes Instagram de quelques pionnières du body positive comme la Canadienne @jessicaprdnc ou @gabifresh pour se réconcilier avec le bikini ou encore @stephaniezwicky qui montre que le style n’est pas une taille, mais une attitude. Quand on voit des femmes « normales » afficher leurs vergetures en maillot de bain, on peut s’identifier et suivre leurs astuces et conseils pour s’aimer mieux et être plus sereine avec son image.
3 mantras à s’approprier
- Je soigne l’intérieur pour rayonner à l’extérieur. Comment ? En commençant par intégrer l’idée que le physique importe peu et ne devrait même pas être un sujet. Pour y parvenir, décider d’arrêter de se battre contre soi est la base en se mettant plutôt à 100 % au service de son bien-être.
- Je chouchoute mon corps. Comment ? En décidant d’en prendre soin avec des produits cosméto sympas, des massages, du maquillage, pour peu à peu se regarder différemment et se sentir radieuse. En bougeant pour se muscler afin de se dessiner une silhouette, certes pulpeuse, mais ferme et tonique. Marche nordique, aquabike ou aquagym, et surtout danse : pour laisser son corps s’exprimer… et se montrer !
- Je me libère de la charge mentale vestimentaire. Comment ? En triant son armoire et en essayant chaque vêtement pour savoir s’il nous va ou pas. On donne, on vend ce qu’on ne porte plus puis on prend ses mesures et on se met au clair avec la taille qu’il nous faut pour acheter des pièces de qualité.
* Mouvement né aux Etats-Unis dans les années 1970, qui se traduit par « l’acceptation des gros ». Il a permis la libération de la parole des personnes victimes de grossophobie.
Merci à Gaëlle Prudencio, body positive girl et auteure de Fière d’être moi-même, éd. Leduc S., Gaelleprudencio.com.
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