Combien y a-t-il d'oiseaux sur Terre ? Une étude répond
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En compilant ces données avec d’autres études, ils ont ensuite développé un algorithme afin d’estimer la population globale réelle de chaque espèce. Avant d’assembler le tout. Verdict : d’après leurs conclusions, la population totale d’oiseaux serait comprise entre 50 et 430 milliards.
Si l’intervalle peut sembler grand, ces estimations semblent correspondre aux précédentes avancées il y a une vingtaine d’années. Elles s’appuient par ailleurs sur une base de données qui n’était auparavant pas disponible et livre un aperçu bien plus complet de la question, d’après les scientifiques.
« Nos résultats représentent les meilleures données dont nous disposons actuellement sur de nombreuses espèces« , a ainsi souligné dans un communiqué Shinichi Nakagawa, autre co-auteur de l’étude.
Quatre espèces dans le « club du milliard »
Bien que « seuls » 92% des espèces aient été considérées, les chercheurs estiment que les 8% manquants n’auraient probablement pas un grand impact sur le décompte global. A la différence de certaines des espèces prises en compte que l’équipe réunit dans ce qu’elle a appelé le « club du milliard ».
Parmi les 9.700 oiseaux, quatre sont en effet apparus extrêmement abondants : le moineau domestique (Passer domesticus), l’étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris), le goéland à bec cerclé (Larus delawarensis) et l’hirondelle rustique (Hirundo rustica) qui totaliseraient tous plus d’un milliard d’individus.
« C’était surprenant de voir que seules quelques espèces dominaient le nombre total d’oiseaux dans le monde« , a précisé le Dr Corey Callaghan, principal auteur de l’étude aujourd’hui basé au German Centre for Integrative Biodiversity Research (iDiv) Halle-Jena-Leipzig.
A l’inverse, d’autres espèces sont apparues bien plus rares. D’après les estimations, environ 12% des espèces étudiées – soit environ 1.180 – présentent une population globale inférieure à 5.000 individus. Pour certaines, la barre descend même en dessous des 2.500.
C’est notamment le cas de la sterne d’Orient (Thalasseus bernsteini) classée « en danger critique d’extinction » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’atrichorne bruyant (Atrichornis clamosus) classé « en danger » ou encore du râle de Wallace (Habroptila wallacii) classé « vulnérable ».
Un pas crucial pour la conservation
« Quantifier l’abondance d’une espèce est un premier pas crucial en termes de conservation. En les recensant correctement, nous pouvons apprendre quelles espèces sont vulnérables et nous pouvons suivre leur évolution au fil du temps« , a affirmé le Dr. Callaghan dans le communiqué.
Comme d’autres animaux, les oiseaux connaissent un net déclin à travers le monde. En 2018, une étude réalisée par l’ONG Bird Life International a conclu qu’au moins 40% des espèces connaissent une baisse de leur population. En 2017, près de 1.500 étaient considérées comme menacées.
Il reste toutefois difficile d’obtenir un aperçu clair de la situation globale. D’où l’importance de cette nouvelle étude qui aide à fournir des bases plus solides combinant des données scientifiques collectées par des professionnels et des citoyens.
« Nous devrons répéter et perfectionner cet effort pour réellement surveiller la biodiversité – en particulier alors que les changements causés par les humains se poursuivent et s’intensifient dans le monde« , a jugé le Dr Callaghan, appelant à reproduire les mêmes travaux dans cinq ou dix ans.
Renouveler l’analyse sera d’autant plus possible que de nouvelles données sont continuellement ajoutées sur le site eBird auquel quiconque peut s’inscrire. Will Cornwell a ainsi rappelé qu’il n’est pas nécessaire d’être un expert en oiseau pour contribuer à un tel projet.
« Apprendre [à reconnaitre] quelques oiseaux qui fréquentent votre région est un excellent point de départ […] Cela peut être aussi simple que de voir si vous pouvez en repérer un à travers la fenêtre pendant que vous buvez votre café le matin« , a-t-il conclu.
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