Cinq types d'amis avec qui ne (surtout) pas partir en vacances
Les amis, on les aime autant que notre famille. On adore prendre des verres avec eux dans un bar (quand c’était possible), partager des soirées jeux-vidéos, etc… Mais avoir des amis, c’est aussi partir en vacances avec eux. Et, soyons honnêtes, cela peut être quitte ou double. Parce que même si vous les aimez, vivre avec eux en continu pendant plus d’une semaine peut se révéler une autre paire de manches. Alors si vous avez prévu de partir avec une bande de potes cet été, voici les types d’amis à éviter, ou, si vous n’avez pas le choix, voici comment les (ou vous) canaliser. Respirez un bon coup… ça va bien se passer.
Le control freak
A peine les vacances bookées, il organise une réunion au sommet pour planifier chaque détail du séjour. Au début, il fait figure de partenaire idéale : vous n’avez rien à prévoir, hormis de ramener votre passeport (et même dans ce cas, vous avez droit à un mémo). Vient ensuite la dure prise de conscience de votre erreur, au moment où, dans l’avion, il vous tend un document Word avec l’emploi du temps des quinze prochains jours.
Comment le neutraliser… Se montrer franc en rappelant à l’envi votre goût pour la spontanéité. Sinon, il reste l’option la plus radicale : laisser son guide de voyage, surligné de toutes parts, dans un quelconque endroit pour l’obliger à se promener sans aucun repère. Il sera dérouté, mais n’aura pas d’autres choix que de vous suivre. Après tout, vous êtes le seul à connaître la ville, vu qu’il a gardé le nez plongé dans la carte tout le long.
L’accro aux réseaux sociaux
Autrefois, il aurait amené son énorme appareil photo (mis en mode automatique) et ses innombrables objectifs. Désormais, il se contente d’un Polaroid (pour la caution arty), de son smartphone et de sa tablette pour un maximum de flexibilité. Comme rongé par la hantise de voir sa vie défiler devant lui, d’oublier les monuments visités ou les bons moments vécus, il mitraille à tout va. Non seulement, il vous ralentit en photographiant le moindre objet atypique (un patio, un détail dans le métro), mais, en plus, vous êtes obligés de jouer les mannequins Instagram, y compris au réveil.
Comment le neutraliser… La seule solution ? Lui vanter les mérites de la digital detox et poser quelques limites, comme un ratio maximum de selfie par jour, à ne pas dépasser sous peine de devoir payer les prochains restos.
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Le pote qui vient de se faire larguer
Bien évidemment, vous êtes venu à sa rescousse pour qu’il ne sombre pas dans la déprime la plus profonde. L’idée de ces vacances entre amis était séduisante… jusqu’au moment où vous réalisez que la plage et le soleil ne sont pas des remèdes miracles aux problèmes de cœur. Toutes ses pensées continuent à tourner autour de son ex et il ne manque pas de vous le faire savoir (« on a toujours rêvé de venir en Sicile ensemble« , « tiens, des frites. C’était son plat préféré« ). Le soir, il met fin prématurément à l’apéritif pour stalker son compte Instagram, lové sous la couette. Bref, c’est pas gagné.
Comment le neutraliser… La seule chose dont il a besoin, c’est d’une oreille attentive. Soyez à son écoute, mais n’hésitez pas à changer de sujet, si vous frôlez l’overdose, ou à alterner le rôle du psy avec les autres membres du groupe. En espérant qu’une autre personne lui fasse oublier son spleen.
La fêtard invétéré
Quand la question de la destination s’est posée, il a tout de suite mis ses conditions : un lieu où il y a de l’ambiance. Résultat, vous rêviez de jolis villages andalous, mais vous atterrissez dans un haut-lieu du clubbing type Mykonos. Le souci avec le fêtard, c’est qu’il vit à son rythme, émergeant seulement au coucher du soleil, moment où le taux d’alcool dans son sang a enfin baissé. De votre côté, vous tentez péniblement de suivre la cadence, en faisant tout de même quelques visites culturelles (histoire d’avoir bonne conscience).
Comment le neutraliser… Il est temps d’assumer votre côté égoïste et de tracer votre propre route. Non, cela ne signifie pas qu’il faut l’abandonner dans une boîte et repartir avec la voiture. Au contraire, soyez réglo : si vous avez des envies différentes, séparez-vous l’espace de quelques jours. C’est aussi le meilleur moyen de ne pas s’embrouiller à vie, rongée par la frustration.
Le radin de service
Les temps sont durs, certes, mais il est loin d’avoir des fins de mois difficiles. Pourtant, il rogne sur chaque dépense, vous obligeant à arpenter des blocks de rues pour éviter de payer un ticket de métro. Quand il ne fait pas la fine bouche, il prétend avoir oublié son portefeuille au moment de régler l’addition. Pendant que votre budget vacances fond comme neige au soleil, le sien se porte très bien. Vous l’imaginez même sautant dans sa piscine d’or façon oncle Picsou.
Comment le neutraliser… Les bons comptes font les bons amis. Même si vous redoutez de créer des tensions en mettant cartes sur table, il faudra inévitablement parler argent. En répartissant d’emblée les dépenses collectives, voire même en recensant tous les frais sur une application.
« article initialement publié par Glamour »
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