Check ton Rétro : The Legend of Zelda fête ses 35 ans ce mois-ci !

Il s’agit sans aucun doute d’une des licences les plus emblématiques de l’histoire du jeu vidéo, et elle fête ses 35 ans cette année : c’est l’anniversaire de The Legend of Zelda !

C’est une des licences les plus connues de l’histoire du jeu vidéo, et elle s’apprête cette année à fêter ses 35 ans : c’est l’anniversaire de The Legend of Zelda, premier du nom, et il est grand temps de lui rendre hommage. La licence fait partie des grands classiques depuis maintenant aussi longtemps, et l’on comprend pourquoi : son arrivée sur NES en 1986 fut tout simplement révolutionnaire. Conçu par Shigeru Miyamoto et son bras droit Takashi Tekuza, The Legend of Zelda regroupe toutes les têtes pensantes de Nintendo à l’époque : on y retrouve ainsi Koji Kondo à la musique (et quelle musique !), mais aussi Toshihiko Nakago ou encore Keiji Terui (qui a notamment pu travailler sur les adaptations en anime de Dr Slump et Dragon Ball). Une dream team qui se lance dans un nouveau projet né de l’enfance de Miyamoto.

Jeune, il adore explorer les forêts alentours, se perdre dans des environnements inconnus, qu’il s’agisse de lacs, grottes ou maisons abandonnées. Un sentiment d’aventure qu’il veut retransmettre en jeu : « Quand j’étais enfant, j’allais me promener et un jour, je suis tombé sur un lac. J’étais assez surpris de le trouver là. J’ai voyagé sans carte à travers le pays, essayant de trouver mon chemin, et j’ai découvert des choses incroyables au fur et à mesure de mes pérégrinations. Je me suis rendu compte de l’effet produit sur moi par de telles aventures ». Pour l’histoire, l’équipe s’inspire grandement du film Legend de Ridley Scott sorti en 1985, dans lequel Tom Cruise doit sauver un royaume sur le point d’être englouti dans l’obscurité par un seigneur des ténèbres. D’ailleurs, dans ce film, Tom Cruise est un jeune elfe, qui doit sauver une princesse capturée par ce terrible ennemi. Petite ressemblance, non ?

Autre grande inspiration pour l’équipe de développement : le jeu de rôle The Tower of Druaga de Namco, sorti en 1984. Au début, « Adventure Title » (le nom de code pour ce qui deviendra The Legend of Zelda) ressemble beaucoup à The Tower of Druaga : il est destiné uniquement aux bornes d’arcade et l’on ne fait qu’explorer des donjons. Ce n’est que quelque temps plus tard que Miyamoto pense à intégrer une carte globale et une grosse notion d’exploration, notamment en s’inspirant d’un autre jeu de rôle, Hydlide, de T&E Soft. Il ne faut pas être un génie pour voir le lien entre « Hyrule » et « Hydlide ».

Rapidement, l’aspect final de The Legend of Zelda prend forme : la carte est divisée en 128 morceaux correspondant chacun à la taille exacte de l’écran, avec un seul écran fixe dans lequel le joueur peut déplacer son personnage Link de manière totalement libre. Les débuts du monde ouvert, quelque part… Autre fait important et historique : The Legend of Zelda est le premier jeu à utiliser un système de sauvegarde, qui fonctionne notamment grâce à une pile intégrée dans sa cartouche. Autrement dit, quand le joueur relance une partie sauvegardée, il recommence avec trois cœurs de vie, au début de la zone où il a pu sauvegarder.

Mais le plus hallucinant dans toute cette histoire, c’est que le développement de The Legend of Zelda est lancé de manière quasi simultané avec un autre projet de Nintendo pour la NES : Super Mario Bros. Autrement dit, Miyamoto supervise ces deux projets en même temps, avec la charge de séparer les idées et les concepts : Mario doit être un jeu linéaire avec une action en séquence unique, tandis que le jeu Zelda doit être tout l’inverse (ouvert et bénéficiant de plusieurs séquences). Un véritable tour de force qui fera date dans l’histoire des jeux vidéo, et les successeurs ne manqueront pas d’être à la hauteur… Aujourd’hui, Zelda a 35 ans, et plus de 20 jeux issus de la série principale. Une histoire qui n’est pas sur le point de se terminer, c’est certain…

Source: Lire L’Article Complet