Check ton Rétro : Darkest Dungeon fête ses 5 ans
Le rogue-lite Darkest Dungeon, un des jeux indépendants les plus influents de la décennie précédente, fête ce mois-ci ses 5 ans ! L’occasion de revenir sur les raisons de ce succès inattendu.
Il est parfois difficile, en tant que développeur indépendant, de séduire les joueurs ciblés par son jeu. Il y a désormais une pléthore de concurrents, des expériences qui sortent tous les quatre matins et, forcément, de moins en moins de place à se faire sur le marché. Alors qu’est ce qui distingue un jeu qui saura marquer, d’un énième produit moyen à faire tester à des joueurs qui finiront bien par devenir apathiques, sous la tonne de choses qu’on leur présente chaque jour ? C’est la question à laquelle on va répondre aujourd’hui, notamment avec un des plus gros succès indépendants de ces dernières années : Darkest Dungeon. Ce dernier fête ses 5 ans d’anniversaire, et il n’a pas vieilli d’un pouce !
L’idée de base du jeu est simple : on est sur un Dungeon Crawler avec un gameplay en combat au tour par tour. Jusqu’ici, rien de bien fou. Ce qu’apporte Darkest Dungeon, en revanche, c’est tout un tas d’ajouts subtils de gameplay qui donnent du peps à l’expérience : par exemple, le système de stress. En dessous de chaque barre de vie, les quatre personnages que l’on dirige au cours de nos expéditions peuvent subir du stress pour différentes raisons : par exemple, en prenant beaucoup de dégâts, ou si les jeux que l’on arpente ne sont pas assez éclairés. Si la jauge de stress atteint les 100 points, notre personnage ne meurt pas, mais il sera tourmenté : dès lors, soit il bénéficie d’un trait de caractère positif, améliorant ses stats, soit il ne parvient pas à faire face à ses démons, et aura droit à un débuff. Entre chaque expédition, nos personnages pourront se reposer au Sanitarium ou à la taverne, histoire de se remettre de leurs aventures passées.
Darkest Dungeon est un jeu à la fois exigeant et difficile, mais aussi incroyablement grisant dès que l’on commence à comprendre ses tenants et aboutissants. On va perdre des personnages (qui disparaissent complètement s’ils meurent en combat), des expéditions, et même de précieux objets indispensables à nos balades meurtrières. Si la frustration est bel et bien là (surtout quand un de nos personnages les plus puissant meurt de manière complètement naze), le jeu trouve toujours le moyen de nous attirer vers lui, avec un système de jeu extrêmement addictif : on trouve toujours un peu de temps pour relancer une petite expédition. En plus de son gameplay exigeant et prenant, Darkest Dungeon bénéficie par ailleurs d’un style graphique inimitable, qui lui aura permis de se différencier de la concurrence.
Pour faire court, Darkest Dungeon aura permis de créer un sous-genre dans le dungeon crawler : le Darkest Dungeon Crawler. Pas mal de jeux s’en sont inspirés, parmi lesquels Warsaw notamment. 5 ans plus tard, le jeu garde de sa superbe, et ne cesse de convaincre des hordes de joueurs qui recherchent une chose : du challenge. Succès de Kickstarter, le jeu a récolté plus de 313 000 dollars pour son développement, et s’est écoulé à 650 000 exemplaires en 1 semaine après sa commercialisation selon le studio Red Hook. En décembre 2017, soit presque 3 ans après sa sortie, ce sont plus de 2 millions de copies qui se sont écoulées à travers le monde. Autant dire que l’on est là sur des chiffres rares pour les jeux indépendants… Et forcément, une suite a été annoncée il y a peu par Red Hook Studios, histoire de bien faire monter la hype pour tous les amateurs de ce classique des jeux indés.
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