Charlie et la Chocolaterie : 8 fun facts sur le film de Tim Burton | Vogue Paris
Ce soir, TF1 vous emmène dans l’usine de chocolat la plus célèbre au monde où Willy Wonka fabrique ses extraordinaires bonbons. Vogue dévoile les anecdotes croustillantes du film le plus savoureux de Tim Burton.
En 2005, Tim Burton quitte l’univers sinistre de Sleepy Hollow et Beetlejuice pour la rivière de chocolat et les Oompa Loompas de Charlie et la Chocolaterie. Cette adaptation du célèbre roman de Roald Dahl a été un véritable succès : presque 475 millions de dollars de recettes au cinéma pour un budget initial de 150 millions. Loufoque, coloré, tendre et moralisateur à la fois, Charlie et la Chocolaterie est un petit bijou du cinéma que l’on ne se lasse pas de savourer.
Le casting de Tim Burton
Comme à son habitude, Tim Burton a fait appel à sa bande d’acteurs favoris pour incarner les personnages de son film. Comme à leur habitude, Helena Bonham Carter et Christopher Lee font partie du voyage. C’est aussi la quatrième collaboration entre Johnny Depp et Tim Burton après Edward aux mains d’argent, Ed Wood et Sleepy Hollow. Pour Charlie et la Chocolaterie, l’interprète de Willy Wonka a accepté de faire partie du projet sans même lire le script. La même année, l’acteur a également été la voix de Victor Van Dort dans le film d’animation de Tim Burton Les Noces Funèbres. Autre retrouvaille marquante : Danny Elfman, compositeur fétiche de Tim Burton, embarque également dans l’aventure.
Johnny Depp dans “Charlie et la Chocolaterie”
© WARNER BROS. / Collection Christophel
Des décors pharaoniques
Tourné dans les studios londoniens de Pinewood, Charlie et la Chocolaterie a nécessité la réservation de sept plateformes. Parmi les décors les plus iconiques, la ville où vit Charlie est en fait une maquette de petite taille sur laquelle les cadreurs ont pu faire des plans d’ensemble et en hauteur. Mais les décors qui ont pris le plus d’ampleur sont évidemment ceux de la chocolaterie. Du paysage en noir et blanc de la ville ouvrière, nous passons à l’univers enchanté de Willy Wonka. Lorsque l’on pénètre dans ce temple de la gourmandise, les couleurs sont saturées, la musique joyeuse et les rencontres toutes plus loufoques les unes que les autres. Ce contraste saisissant est une sorte d’hommage au Magicien d’Oz de Victor Fleming. Lorsque Judy Garland, alias Dorothy, pénètre dans le pays d’Oz, elle passe d’un univers en noir et blanc à un paysage haut en couleurs.
Charlie et la Chocolaterie
© Collection ChristopheL
Des vraies tablettes de chocolat
Que serait la renommée de Willy Wonka sans son fameux chocolat ? Le directeur de la marque éponyme est connu à travers le monde pour vendre les tablettes de chocolat les plus savoureuses et originales. Mais dans la vraie vie, c’est l’entreprise Nestlé qui a fourni les fameuses barres que l’on peut voir dans le film de Tim Burton. Au milieu des 110 000 friandises en plastique fabriquées par le département des décors, l’on retrouve 1850 véritables tablettes de chocolat préparées par Nestlé pour les besoins du tournage. Quant au fleuve et à la cascade de chocolat dans l’usine de Willy Wonka : il s’agit également de véritable chocolat comestible. Plus de 120 000 litres du délice fondu ont été utilisés pour remplir le bassin créé spécialement pour le film. D’ailleurs, la rivière est-elle même entourée de pelouse en sucre et d’arbres friandises afin que les acteurs puissent s’en délecter sans danger.
Charlie et la Chocolaterie
© Collection ChristopheL
Donner vie aux Oompa Loompas
Indissociables de la chocolaterie, les centaines d’Oompa Loompas employés par Willy Wonka sont joués par un seul homme : Deep Roy. L’acteur a eu la difficile tâche d’incarner tous ces personnages, de leur donner vie et surtout de les faire danser et chanter. En tout, Deep Roy a été en charge de 165 Oompa Loompas. Un défi technique qu’il a relevé avec brio. Pour chaque chanson, l’acteur devait réaliser environ soixante prises et s’assurer que chaque mouvement était synchronisé avec les autres afin d’obtenir une harmonie chorégraphique. Mises bout à bout, ces séquences sont à la fois drôles et hypnotisantes, à l’image de l’univers surréaliste de la chocolaterie. Pour cet exploit, Deep Roy a reçu un chèque bien mérité d’un million de dollars à la fin du tournage.
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Une armée d’écureuils
Qui n’a pas sauté de joie sur son siège lorsque l’insupportable Veruca Salt se fait punir par les écureuils et envoyée avec son père dans le conduit à déchets ? Cette séquence culte a nécessité le dressage de quarante véritables petits rongeurs qui ont été entraînés pendant des mois avant de devenir de parfaits petits trieurs de noix. Sur le plateau de tournage, il étaient accompagnés d’animatroniques bien réalistes. L’équipe de post-production a ensuite ajouté de nombreux animaux en version virtuelle.
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Inspiré de la vie de Tim Burton
Bien que Charlie et la Chocolaterie soit tiré du célèbre roman de Roald Dahl, Tim Burton a pris quelques libertés scénaristiques. C’est notamment le cas pour la backstory de Willy Wonka, ce chocolatier bizarre qui dévoile rarement sa véritable nature. Absente du livre, l’enfance du personnage de Johnny Depp est tirée de la vie de Tim Burton qui a rendu visite à sa mère un peu avant qu’elle ne décède. Sur les murs de sa maison, elle avait collecté des articles mentionnant les films de son fils. Attaché à ce souvenir, le réalisateur a reproduit la séquence où Willy Wonka se rend chez son père et qu’il découvre que, malgré leurs désaccords, ses exploits sont fièrement affichés chez lui. Grand fan de l’oeuvre de Roald Dahl, Tim Burton a tenu à conserver l’aspect sombre du roman, que l’on ne retrouve pas vraiment dans l’adaptation de 1971 par Mel Stuart. Les leçons données aux enfants sont plus cruelles mais servent de véritable morale à l’histoire.
Johnny Depp a eu le vertige
L’ascenseur magique de la chocolaterie est un petit bijou de technologie qui – s’il ne se déplaçait pas vraiment dans un étrange bâtiment – a réellement été fabriqué pour permettre le tournage in situ de certaines séquences. Le cube en verre était placé à plus de quinze mètres au-dessus du sol afin que les caméras puissent capter des images réalistes de ses déplacements. Enfermé dans cette boîte transparente, Johnny Depp a avoué avoir été très mal à l’aise lors du tournage en suspension dans les airs. Nul doute que le vertige lui aura été utile pour interpréter les expressions figées du chocolatier.
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Johnny et Freddie
Tim Burton n’a pas eu a chercher son Charlie pendant longtemps. Poussé par Johnny Depp, le réalisateur jette son dévolu sur Freddie Highmore. En 2004, après Deux Frères de Jean-Jaques Annaud, il est casté pour jouer aux côtés de Johnny Depp et Kate Winslet dans Neverland. Époustouflé par la performance du garçon, l’acteur insiste pour qu’il participe au projet de Tim Burton. Âgé de 13 ans à l’époque, le jeune comédien incarne la candeur et l’honnêteté à l’état pur. Dix ans plus tard, cet air candide plein de tendresse lui servira à re-créer Norman Bates, le personnage à deux visages de la terrifiante série Bates Motel.
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