Ces petites phrases que les mères ne veulent plus entendre

«Il fait ses nuits ?», «À quand le deuxième ?» ou l’éreintant «À mon époque…» sont autant de petites phrases qui hantent les mères, de la conversation non-sollicitée dans la rue au déjeuner dominical, en passant par le coup de fil à une amie.

Les amies

«Maman cool, bébé cool !»

N’importe quelle phrase commençant par «tu devrais».

«Pour le sommeil tu fais le « 5-10-15 » ou la méthode chrono-dodo ?»

«Ah, tu fais comme ça ?»

«Tu ne lui prépares pas ses purées ? Tu sais, avec le Babycook, c’est pourtant hyperrapide !»

«Il dort encore avec vous ?»

«La nôtre dort dans un lit-cabane Montessori depuis l’âge de 10 mois.»

«Tu l’allaites ?»

«Tu ne l’allaites pas ?»

«Tu l’allaites encore ?»

«Tu vas l’allaiter jusqu’à ses 18 ans ?»

«Profite, ça passe tellement vite !»

La famille

N’importe quelle phrase commençant par «à mon époque», «avant», «de mon temps»…

«Il te ressemble.»

«Tu étais exactement pareil à son âge.»

«Petits enfants, petits soucis.»

«C’est pour quand le petit deuxième ?»

«Ça y est, tu as perdu tous tes kilos de grossesse ?»

«Ah, mais tu attends le troisième ?» (alors que non)

«Ah, tu mets encore des maillots deux-pièces ?»

«Un bébé n’a pas besoin de son père les premiers mois.»

«Tu as vraiment un mari en or», quand il change une couche. Une fois par jour.

«Tu as l’air fatiguée.»

«Laisse-le pleurer.»

Dans la rue

À 3 mois : «Il fait ses nuits ?». À 12 mois : «Il marche ?». À 24 mois : «Il parle ?». À 36 mois : «Il est propre ?».

«Elle est mignonne», parce qu’il a les cheveux longs – «il est mignon», parce qu’elle a les cheveux courts.

«Laissez passer la petite fille», parce qu’il porte un sweat corail – «laissez passer le petit garçon», parce qu’elle porte une veste bleu marine.

Chez Decathlon : «Vous voulez le modèle bleu ou le modèle rose ?»

Chez le médecin

«Un enfant ne se laisse jamais mourir de faim.»

«Elle est en bas de sa courbe de poids, il va falloir surveiller ça de près.»

«Il faudrait arrêter la tétine», mais sans le mode d’emploi.

«Il a atteint 5 kilos, le poids qui permet à un bébé de faire ses nuits», mais sans le mode d’emploi.

À la crèche ou à l’école

«Il est fatigué. Mais c’est normal, il fait de très grosses journées», tête penchée, regard culpabilisant.

«Votre enfant est très sensible. Mais c’est normal, c’est une fille.»

«Votre enfant est très tonique. Mais c’est normal, c’est un garçon.»

«Oui nous pouvons appeler le papa mais nous pensions que la maman aurait aimé être prévenue en premier.»

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