Ces chansons qui font l’actu. Pourquoi le Brésil nous manque-t-il ?

Le Brésil, ça peut commencer comme ça. Dans les années 50 en France, on commence à écouter de la musique exotique et à aimer rêver d’ailleurs. Et on n’est plus à l’époque où il suffisait de parler de Venise dans les chansons pour qu’un vertige saisisse l’auiditeur.

Donc les premières cartes postales sonores du carnaval de Rio qui nous parviennent sont des chansons comme celle-ci, chantée en 1957 par Gilles Sala. Le Brésil était une vague idée à l’époque. Et si les mesures contre la pandémie sont évidemment inattaquables, il y a quelque chose de symboliquement triste à l’idée que l’on coupe les liaisons aériennes avec le Brésil – nous vous en avons parlé cette semaine sur France Info. Parce que, depuis ces chansons désuètes, le Brésil est entré d’une manière singulière dans notre culture et notre mémoire…

Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :

Gilles Sala, Carnaval au Brésil, 1957

Pierre Barouh, Samba Saravah, 1966

Henri Salvador, Dans mon île, 1959

Georges Moustaki, Les Eaux de mars, 1973

Henri Salvador, Gilberto Gil, Tu sais je vais t’aimer, 2006  

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Souvenez-vous : pendant l’été 2019, La Playlist de Françoise Hardy a été une traversée du bagage musical d’une autrice, compositrice et interprète considérée comme l’arbitre des élégances de la pop en France.

En juillet et août 2017, nous avions passé Un été en Souchon, pendant lequel Alain Souchon nous a guidés dans une promenade savoureuse dans toute une vie d’amour de la chanson.

Tout l’été 2016, en compagnie de Vincent Delerm, nous avons baguenaudé dans La Playlist amoureuse de la chansonexploration buissonnière du patrimoine populaire. Vous pouvez également prolonger les gourmandises de cette chronique d’été avec le Dictionnaire amoureux de la chanson françaisecoédité par Plon et franceinfo. 

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