Bourges : 5 spécialités à découvrir
Découvrez le goût de cette région, grâce à ces pépites locales.
Le crottin de Chavignol
C’est le fromage incontournable de la région ! Fabriqué de mars à octobre, ce petit chèvre peut se consommer frais, après seulement dix jours d’affinage, ou plus sec, au bout de plusieurs semaines. « La tradition paysanne, c’est le crottin repassé, qu’on laisse baigner dans du vin de Sancerre, au fond d’une jarre en terre cuite, à déguster pour les grandes occasions. Par contre, c’est plus fort en termes de goût », avertit Yannick Benezet, à la tête de la Crèmerie Gordaine, située au centre-ville.
Crottin de Chavignol frais, 2,20€ les 80 g.
Le Quincy
Cette appellation-phare du Centre-Loire désigne un vin blanc sec, à base de Sauvignon. Vincent Siret-Courtaud, vigneron près de Bourges, en produit : « Notre best-seller est la cuvée traditionnelle, un blanc expressif, avec des notes d’agrumes et de fruits exotiques. Je le récolte en légère surmaturité, pour qu’il soit gourmand, rond, avec une bonne longueur en bouche ». À goûter dans plusieurs boutiques de la capitale du Berry !
Cuvée tradition du domaine Vincent Siret-Courtaud, 10 à 11 € la bouteille de 75cl.
La Forestine
Son invention remonte au XIXe siècle. Un confiseur de Bourges, Georges Forest, imagine un sucre satiné, fourré d’un praliné amandes-noisettes parfumé de chocolat. Il confie sa trouvaille à Georges Tavernier, dont l’arrière-petit-fils dirige toujours la société. Une gourmandise familiale à savourer sans modération.
Forestines en boîte ovale transparente, Maison des Forestines, 27 € les 250 g.
Le Sablé de Nançay
Croquant et fondant, ce petit biscuit a vu le jour à une trentaine de kilomètres de Bourges. Dans les années 1950, un apprenti rate la pâte commencée par son père boulanger. Après l’avoir laissé refroidir, il la transforme en douceurs… toujours prisées aujourd’hui ! Un délicieux « échec », à « méditer » nature, grillé ou avec des pépites de chocolat.
Les Sablés de Nançay, 6,30 € les 320 g.
Le sirop Monin
En 1912, le Berruyer Georges Monin crée sa marque, aujourd’hui entre les mains de son petit-fils. La gamme de sirops, bien introduite chez les barmen, s’arrache dans 150 pays. Elle se décline dans plus de 150 parfums, de la noisette grillée au pain d’épices en passant par l’hibiscus et la fleur de sureau. L’une des usines est toujours localisée aux portes de Bourges, cité qui reste friande des classiques grenadine, menthe et citron !
Sirop Monin, 8 euros environ la bouteille de 70 cl.
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Article paru dans le numéro Femme Actuelle Jeux Délices n°16 avril-mai 2021
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