Autotests au lycée : date, à quel âge, pour qui ?

Dès la rentrée du 26 avril, les autotests seront proposés à tous les personnels de l’Education nationale, puis à tous les lycéens à partir de la semaine du 10 mai, a précisé Jean Castex.

  • Autotests au lycée : comment ça va se passer ?
  • Autotests à l’école : à partir de quel âge ?
  • Combien d’autotests par semaine ?
  • Autotests lycéens : par qui ?
  • Autotests à l’école Conseil scientifique
  • Autotests à l’école : jusqu’à quand ?

Autotests au lycée : comment ça va se passer ?

[Mise à jour du 26 avril à 17h51]. Ce 22 avril, lors d’une conférence de presse, le Premier ministre a confirmé le déploiement des autotests dans les lycées. 
Au total, 64 millions d’auto-tests sont commandés et acheminés progressivement vers les établissements scolaires. « Ils permettent de compléter les tests naso-pharyngés et salivaires, afin d’identifier dans les meilleurs délais d’éventuels cas positifs, de casser le plus rapidement possible les chaînes de contamination et ainsi apporter un outil supplémentaire à la sécurisation du milieu scolaire » précise le ministère de l’Education nationale dans un communiqué du 26 avril. Ce dépistage nasal, plus simple et léger que les tests PCR, a été proposé dès la rentrée du 26 avril, à tous les personnels de l’Education nationale. Ces autotests seront ensuite proposés à tous les lycéens à partir de la semaine du 10 mai. Le prélèvement nasal est plus « acceptable » que le prélèvement nasopharyngé. Plus facile à faire, il peut donc être réalisé par auto-prélèvement avec une profondeur de 3 à 4 cm, à l’aide d’un écouvillon spécifique, plus épais que l’écouvillon des tests sur prélèvement nasopharyngé. 

Autotests à l’école : à partir de quel âge ?

Selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé, ces autotests sont en effet réservés aux élèves de plus de 15 ans. « La Haute Autorité de Santé se prononcera en début de semaine prochaine sur la possibilité de les proposer à des élèves plus jeunes » précise le Premier ministre. En fonction de cette décision, le gouvernement décidera de les déployer plus largement en fonction des âges des élèves, notamment pour les collégiens.

Combien d’autotests par semaine, pour qui ?

  • A compter du lundi 26 avril, tous les professeurs et personnels de l’Education nationale ainsi que les ATSEM réaliseront deux autotests par semaine à leur domicile. 
  • Selon les recommandations de la HAS, les collégiens réaliseront soit des tests salivaires, soit des autotests. Pour l’heure, les élèves de collège vont bénéficier de tests salivaires à leur retour en classe, progressivement à partir du 3 mai.
  • A partir du 10 mai, les lycéens de plus de 15 ans réaliseront un autotest par semaine dans leur établissement scolaire, sous la supervision d’un adulte et avec l’accord parental. Pendant la semaine du 3 mai, alors qu’ils suivront les cours à distance, les lycéens pourront suivre des tutoriels sur la marche à suivre et les personnels de l’Education nationale seront formés pour les accompagner et les sensibiliser à ce type de dépistage. Les élèves réaliseront alors ces autotests la semaine du 10 mai.
  • Environ 50 millions d’autotests seront déployés en mai et juin pour cette stratégie « tester, alerter, protéger », a précisé Jean-Michel Blanquer.
  • Autotests et faux négatifs. « En aucun cas un autotest, s’il est négatif, ne doit être considéré comme un bon pour relâcher les gestes barrières. Le risque de faux-négatif existe, qui est un peu plus élevé qu’avec les autres tests », a prévenu le ministre de la Santé Olivier Véran.

Qui supervisera les autotests pour les lycéens ?

Les personnels de santé de l’éducation nationale volontaires pourront superviser les autotests effectués par les lycéens avec l’appui de médiateurs supplémentaires « lutte anti-covid » qui s’ajouteront aux 1 700 médiateurs déjà recrutés. Les professeurs volontaires pourront également prendre part à cet encadrement, précise le ministère de l’Education nationale dans un communiqué du 23 avril. La semaine du 3 mai sera consacrée à cette organisation et les élèves pourront s’appuyer sur des documents d’information et des tutoriels.

Autotests à l’école : les recommandations du Conseil scientifique

Dans un avis du 19 avril, rendu public ce 22 avril, le Conseil scientifique préconise les autotests de dépistage du Covid-19 dans les collèges et lycées dès la rentrée scolaire. L’instance scientifique du gouvernement recommande des autotests (1 à 2 tests par semaine) avec une participation d’au moins 75% pour limiter le nombre de cas en milieu scolaire. « Les ATAG pourraient permettre de faire un suivi à la fois renforcé et systématique de la circulation virale dans les écoles lors de leur réouverture, permettant un dépistage rapide des enfants ou adultes porteurs asymptomatiques du virus, freinant de fait la diffusion du virus tant en milieu scolaire que dans les familles des enfants » précise le communiqué. Par ailleurs, les conditions d’accès aux tests, la conduite à tenir en matière de fréquence de tests (rythme des autotests) et les mesures à appliquer selon les situations rencontrées (cas isolés d’élèves ou d’adultes, cas groupés) sont à définir. Quant aux enseignants, ils pourraient avoir à réaliser deux autotests par semaine.

« Pour les enfants des collèges et lycées, l’ATAG est adapté et devra se déployer dans un premier temps avec un apprentissage » dans les établissements scolaires (une ou deux fois), et se réalisera ensuite « à domicile sous le contrôle des parents » recommande le Conseil scientifique. Une plateforme numérique sécurisée permettra d’enregistrer les résultats des tests, et de préciser la réalisation du test et son résultat avec par exemple un carnet de correspondances. Rappelons que pour les enfants de maternelle ou de primaire, ce sont les tests PCR sur prélèvement salivaire qui sont actuellement utilisés dans les écoles. Si les autotests venaient à être autorisés chez les moins de 15 ans, ils pourraient alors être effectués avec l’aide des parents, si possible à la maison, avant l’arrivée à l’école, recommande le Conseil scientifique.

  • Autotest Covid : pharmacie, prix, fiabilité, comment ça marche ?

    Les autotests de dépistage de la Covid-19 sont disponibles dans les pharmacies françaises depuis le 12 avril. 50 millions vont être déployés dans les collèges et lycées en mai et juin pour les plus de 15 ans. Quelle fiabilité ? Comment les utiliser ? Combien ça coûte ? Pour qui ? Où en trouver ? En ligne ? Explications en image.

  • Lycée Covid : cours à distance, demi-jauge, autotests

    Ce lundi 26 avril, les collégiens et lycéens poursuivent les cours à la maison avant de reprendre en présentiel le 3 mai, en demi-jauge. Des autotests seront également réalisés dans les lycées.

Autotests à l’école : jusqu’à la rentrée de septembre ?

Newsletter

Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l’envoi de votre newsletter.

Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire.

Vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d’en demander l’effacement dans les limites prévues par la loi.

Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité.

Voir un exemple

Selon le Conseil scientifique, ce type de dépistage doit être prévu dans la durée, pendant les vacances d’été, dans les centres aérés et les camps de vacances, y compris au-delà de la rentrée scolaire de septembre, au moins pour le premier trimestre scolaire de l’automne 2021. « A à cette date, les enfants d’âge scolaire seront le dernier groupe d’âge n’ayant pas eu accès à la vaccination, ce qui va entrainer un risque significatif de circulation du virus en milieu scolaire » précise le Conseil scientifique. Dans les centres de loisirs, les clubs et colonies de vacances, ce dépistage devrait s’organiser autour de la même logique que celle utilisée à l’école. Le Conseil scientifique suggère également une surveillance couplée des enfants et des encadrants avec une approche pédagogique et organisée par les gestionnaires de ces lieux.

Source: Lire L’Article Complet