Allergie, piqûre de frelon : que faire en cas de choc anaphylactique ? Les bons réflexes

Urticaire géant, difficultés respiratoires, baisse de la tension artérielle… Le choc anaphylactique, qui peut survenir après un contact avec une substance allergène, doit être pris en charge au plus vite. Voici les bons réflexes à avoir en cas de choc allergique.

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Une piqûre d’insecte, l’injection d’un vaccin, la prise d’un médicament, ou encore la consommation d’un aliment allergène, peuvent déclencher chez certaines personnes un choc anaphylactique, une réaction allergique sévère, qui doit être prise en charge au plus vite.

Aussi appelé anaphylaxie, ou choc allergique, le choc anaphylactique peut être mortel comme le rappelle Michel Cymes dans sa chronique quotidienne sur RTL. Le médecin généraliste rappelle les bons réflexes à avoir si vous êtes en présence d’une personne victime d’un choc anaphylactique.

Choc anaphylactique : les substances allergènes les plus courants

Avant de prendre en charge une personne victime d’un choc anaphylactique, encore faut-il savoir identifier les signes et facteurs de risques.

Michel Cymes liste les substances les plus susceptibles de déclencher une allergie sévère, voire une anaphylaxie :

  • La prise de médicaments
  • Le latex
  • Certains venins (de guêpes, d’abeilles, ou encore de frelons)
  • Certains aliments particulièrement allergènes (produits à base de lait de vache, les fruits à coque, les crustacés et poissons, certains fruits comme le kiwi…)

Le spécialiste précise que dans 3 cas sur 5, « les allergènes à l’origine de chocs anaphylactiques sont des aliments ».

Choc anaphylactique : les signes qui doivent alerter

Les signes qui permettent de reconnaître un choc anaphylactique sont :

  • Des difficultés respiratoires (respiration et/ou déglutition difficile)
  • Des troubles digestifs (des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales…)
  • Des réactions cutanées (urticaire géant, plaques rouges, démangeaisons…)
  • La formation d’un œdème (gonflements au niveau du visage, du cou…)
  • Une baisse significative de la tension artérielle
  • Une perte de connaissance

« Vous n’êtes pas obligé de les cumuler, loin de là. Un seul suffit. Et en général, on identifie assez vite la cause du choc parce qu’il survient dans les minutes qui suivent le contact avec l’allergène. », précise Michel Cymes.

Que faire en cas de choc anaphylactique ?

Vous savez désormais identifier un choc anaphylactique. Le médecin généraliste indique ensuite la marche à suivre si vous êtes en présence d’une personne victime d’un choc allergique, ou si vous en faites un.

« La première chose à faire, si vous disposez d’un stylo auto-injecteur d’épinéphrine (ce qui doit être le cas si vous vous savez possiblement sujet à ce genre de problème), c’est de vous piquer. Faites-le au niveau de la cuisse, côté extérieur. Et faites-le même si vous avez un petit doute. », préconise le spécialiste.

Autre réflexe à avoir : contacter au plus vite les secours, en appelant le Samu (15) ou le numéro d’appel d’urgence européen (112), pour être pris en charge au plus vite.

La bonne posture à adopter en cas de choc anaphylactique :

  • S’allonger
  • Mettre les jambes en l’air
  • Rester assis en cas de crise d’asthme

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