Alexandra Redde-Amiel, cheffe de la délégation française à l’Eurovision : "Cette année, on a surtout besoin d’émotion"

Après une édition 2020 annulée à cause du Covid-19, l’Eurovision a lieu cette semaine à Rotterdam, aux Pays-Bas. On connaîtra les derniers qualifiés jeudi 20 mai après la deuxième demi-finale à laquelle participe la candidate française Barbara Pravi, bien qu’assurée d’avoir sa place pour le grand show de samedi, la France faisant partie des plus gros contributeurs au concours. « Elle va très bien. On est entre l’émotion, l’excitation et le stress. Tout est mélangé et c’est formidable. Ce que nous vivons est extraordinaire », confie sur franceinfo Alexandra Redde-Amiel, la cheffe de la délégation française et Directrice des divertissements de France Télévisions.

Malgré un protocole sanitaire très strict, avec test PCR tous les jours et impossibilité de rencontrer les autres équipes, l’ambiance est excellente à Rotterdam. Tout le monde reste toutefois très prudent pour éviter la mésaventure vécue par les Islandais, privés monter sur scène en direct après un cas de coronavirus. 3 500 personnes auront la chance d’assister au spectacle dans les gradins.

Barbara Pravi, « une artiste unique »

Depuis la désignation par le public de Barbara Pravi pour représenter la France, France Télévisions s’est fortement mobilisée pour la médiatiser.  « On croit en Barbara, on croit en la marque Eurovision. C’est une marque de communion dont on a besoin plus que jamais. »

On a la chance incroyable d’avoir Barbara, une artiste unique qui porte la chanson française comme personne, elle est charismatique et magnétique.

à franceinfo

La chanteuse a-t-elle été favorisée par rapport aux autres prétendants français ?  « Non, Le casting était fabuleux. Si un autre candidat avait gagné, nous l’aurions porté de la même manière », répond Alexandra Redde-Amiel. À deux jours du dénouement, Barbara Pravi se place 2e au classement des bookmakers, derrière l’Italie.

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