Affaire Grégory : L'identité du corbeau et donc du meurtrier révélée ?
37 ans d’enquête, des dizaines de suspects, des appels et des lettres anonymes écrites par celui surnommé « le corbeau ». Les enquêteurs ont peut-être trouvé un nom…
Le 16 octobre 1984, Grégory âgé de 4 ans est retrouvé mort dans une rivière des Vosges. La photo du petit garçon, pieds et les mains liés, avait ému la France entière. La presse nationale et internationale se sont vite saisies de l’affaire, devenue un véritable casse-tête policier et médiatique. Au lendemain du meurtre, Jean-Marie Villemin, le père de la victime, reçoit une lettre anonyme : « J’espère que tu mourras de chagrin le chef. Ce n’est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance. Pauvre con ». Elle sera le début d’une longue liste, dont l’auteur sera surnommé le corbeau. En 37 ans, l’enquête a connu des dizaines de rebondissements, et fait de l’assassinat du petit Grégory, un des plus grands cold-case de l’Hexagone. Aujourd’hui, un nouvel élément va peut-être permettre de trouver une des pièces manquantes du puzzle…
Coups de téléphones et lettres anonymes se sont enchaînés chez les Villemin pendant des dizaines d’années, et une expertise stylométrique (étude du style d’écriture et de la syntaxe) pourrait avoir donné une nouvelle piste. Le rapport démontre qu’il y a une »forte probabilité » que les 24 lettres du corbeau proviennent de cinq auteurs différents. Une conclusion qui confirme la thèse d’un meurtre en groupe. L’expertise montre également l’implication d’une personne en particulier : Jacqueline Jacob, la grande tante du petit Grégory, déjà suspectée dans l’affaire du corbeau. Les enquêteurs estiment qu’au moins sept des vingt-quatre courriers ont été écrits par la femme, dont la lettre revendiquant le meurtre… Elle qui assurait en janvier dernier « n’avoir rien à se reprocher ». Une affaire qui se rapproche peut-être de son dénouement tout comme celle de la jeune Estelle Mouzin…
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