5 vérités sur le zona
Douloureux et fatigant, il se développe plus fréquemment avec l’âge et exige une riposte rapide.
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Une flopée de symptômes pénibles
Tout commence par des brûlures intenses et lancinantes sur un côté du thorax. Dans les trois premiers jours, des ganglions apparaissent sous l’aisselle du côté atteint, suivis d’une éruption cutanée sur la zone des fibres nerveuses touchées. Le plus souvent, les vésicules remplies de liquide surgissent en « bouquet », s’étirant de la colonne vers le côté du thorax. Une légère fièvre (38,5 °C) accompagne la poussée. Vers le septième jour, des croûtes se forment, puis tombent. La douleur persiste trois à quatre semaines.
Le zona, proche de la varicelle
L’infection du zona peut survenir chez toutes les personnes qui ont eu la varicelle. Dans la majorité des cas, le virus – de la famille des herpès-virus – est en sommeil depuis l’enfance. L’infection se manifeste quand il se réveille au niveau des ganglions nerveux situés à la racine des racine des nerfs de la colonne vertébrale.
Prises de nerfs en tout genre !
Le zona peut se développer dans différentes parties du corps. Sur le nerf optique, il est à prendre très au sérieux lorsqu’il paralyse un côté du visage ou gêne la vision. Sur un nerf des organes du ventre, il entraîne de la constipation et des difficultés à uriner. Autour de l’oreille, il provoque des acouphènes et une baisse auditive. Enfin, il arrive parfois que l’infection se généralise chez les sujets immuno-déprimés.
Zona : le stress souvent en cause
Ce virus dormant est maintenu sous contrôle par le système immunitaire. Lorsque ce dernier flanche (infection, traitement contre le cancer, maladie auto-immune…), le zona se déclenche. Mais parfois, une grosse fatigue, un choc émotionnel ou un stress prolongé suffit à le réveiller.
Consultation obligatoire
Quand il n’est que l’expression de la fatigue ou du stress, ce qui est majoritairement le cas, le médecin soulage les symptômes avec des antiviraux (aciclovir, valaciclovir…), notamment chez les plus de 50 ans risquant de développer des douleurs chroniques. Des antidouleurs (paracétamol et opiacés) sont prescrits, ainsi qu’un antiseptique pour nettoyer les vésicules. Plus rarement, le zona est un signal d’alarme requérant des examens plus poussés pour écarter une éventuelle pathologie grave, telle qu’un cancer ou une infection par le VIH (sida).
Plus c’est long, moins c’est bon
90 % des zonas guérissent sans séquelles en quelques semaines et, en principe, on ne connaît pas de second épisode. Mais chez les personnes âgées, la douleur peut persister pendant plus de six mois, notamment lors d’un dépistage tardif, quand l’antiviral n’a pas pu être administré dès le début de l’infection. Mieux vaut donc consulter à l’apparition des premiers signes !
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