5 solutions naturelles pour freiner sa consommation de sucre
A haute dose, le sucre raffiné ruine la santé. Zoom sur cinq solutions pour s’en libérer au naturel.
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Des probiotiques pour réguler le microbiote intestinal
Une consommation régulière de produits sucrés déséquilibre le microbiote intestinal, en favorisant le pullulement de germes ayant une forte appétence pour le sucre. Les levures Candida albicans se multiplient et réclament leur pitance, en adressant au cerveau des messages qui déclenchent des envies compulsives de sucre.
En pratique. En cure de 3 mois, prenez 2 gélules gastro-résistantes de Lactobacillus acidophilus et de Bifidobacterium, 2 fois par jour. Si votre appétit est féroce, essayez les tout nouveaux probiotiques à base d’Hafnia alvei, une souche qui booste la production de l’hormone de la satiété (Symbiosys Satylia de Biocodex, 2 gélules/j).
La sophrologie pour faciliter le sevrage en douceur
Le stress à répétition épuise les glandes surrénales et déclenche des envies de sucre pour combler l’absence d’énergie. En libérant le corps et l’esprit des tensions, la sophrologie constitue une aide précieuse. Guidée par la voix douce du praticien, on renforce aussi sa motivation, ce qui facilite la gestion des états de manque. Comptez 6 à 8 séances (de 40 à 60 €) pour constater les bienfaits.
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Le kudzu pour désamorcer son addiction
Cette plante médicinale venue d’Asie est utile en cas de dépendance (sucre, alcool ou tabac), car sa racine regorge de daïdzine, un composé qui atténue la sensation de manque en agissant sur les neurotransmetteurs du cerveau. Le kudzu est particulièrement efficace lorsque la dépendance au sucre s’est accentuée à la ménopause, car il renferme des œstrogènes végétaux (phyto-oestrogènes).
En pratique. « Pendant un mois, prenez chaque jour 3 gélules dosées à 300 mg d’extraits secs, de préférence au cours des repas », conseille le pharmacien Jean-Philippe Zahalka, auteur du Dictionnaire complet des plantes médicinales, paru aux éditions Dauphin. Ou préparez une tisane : 1 cuil. à café de racines par tasse, 2 fois/jour. Contre-indiqué en cas d’antécédent de cancer du sein.
Le chrome pour réprimer les soudaines fringales
Cet oligoélément régule les pics de sucre dans le sang et évite les hypoglycémies, qui attisent les envies de sucré, et il augmente la sensibilité des cellules à l’insuline, ce qui réduit les risques de diabète de type 2.
En pratique. Mettez régulièrement à vos menus flocons d’avoine, levure de bière, gruyère, brocolis, haricots verts, asperges, champignons, noix. . . , sources de chrome. En revanche, méfiance avec les compléments alimentaires : pris sur une longue période, ils pourraient s’avérer cancérigènes, selon une étude de l’université de Sydney (2015) : pas plus de 200 μg par jour, pendant 5 à 6 semaines maxi.
Le géranium rosat pour stopper net les pulsions sucrées
« L’huile essentielle (HE) de géranium rosat combat les envies irrépressibles de manger sans faim, notamment des aliments sucrés et caloriques, explique le Dr Françoise Couic-Marinier, auteure du Guide Terre Vivante des huiles essentielles. Son action sur le pancréas régule également la glycémie. »
En pratique. Prenez 2 gouttes sur un comprimé neutre dès qu’une envie forte survient. Ou réalisez un inhalateur coupe-faim : imbibez la tige en coton d’un stick (en pharmacie) d’HE de géranium rosat, mandarine verte, girofle et petit grain bigarade (5 gouttes de chaque). Respirez jusqu’à 5 fois/jour.
L’avis de notre expert
Dr Didier Chos, président de l’IEDM (Institut européen de diététique et de micronutrition), coauteur de Maigrir intelligent, éd. Albin Michel.
« On sait que plusieurs neuromédiateurs du cerveau jouent un rôle majeur dans nos comportements alimentaires. C’est le cas de la sérotonine, qui gouverne l’impatience et la frustration. Lorsque l’on en manque, on développe une appétence pour les aliments sucrés, souvent avec des fringales entre 17 heures et 22 heures. Des apports suffisants en tryptophane, un acide aminé essentiel précurseur de la sérotonine, pallient ce déficit. On le trouve dans le soja, les amandes, la viande et les laitages, par exemple. Une bonne chronicité de l’alimentation est aussi nécessaire, afin que le tryptophane parvienne au cerveau au bon moment. Mon conseil : optez pour des protéines le matin et une collation en fin d’après-midi, composée d’un fruit, d’un fromage blanc et d’un carré de chocolat noir. Si les pulsions sucrées persistent, prenez 2 gélules par jour de griffonia, une plante médicinale riche en 5-HTP – une molécule que le corps convertit en sérotonine. »
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