10 mauvaises habitudes qui empêchent notre perte de poids
Vous ne parvenez pas à perdre du poids alors que vous faites tout bien ? Et si c’était la faute à tous ces rituels tenaces qui font partie de votre quotidien ? On les identifie et on s’en débarrasse.
Restez informée
Il faut en moyenne 20 minutes à la sensation de satiété pour qu’elle arrive au cerveau
La sensation de satiété n’a pas le temps de se manifester lorsqu’on mange trop vite, ce qui conduit à se gaver bien plus qu’il ne faut. A savoir aussi, la digestion démarre lors de la mastication et ne peut pas se faire quand on gobe ses morceaux tout ronds. Mâcher correctement permet aussi d’extraire les nutriments en particules fines et favorise leur biodisponibilité. Au final, on mange moins, on mincit, on profite mieux de la richesse nutritionnelle des aliments et on digère mieux. Alors on apprend à ne plus tout engloutir en 5 minutes. Pour se donner de bons repères, on divise son repas ou son sandwich en quatre, et on mange chaque quart en 5 minutes minimum.
Déjeuner devant l’ordi diminue la sensation de satiété
Regarder sa série préférée ou surfer sur le Net tout en avalant son déjeuner majore la prise alimentaire et diminue la sensation de satiété, c’est prouvé. Distraite par l’écran, on ne prête plus vraiment attention à ce qu’on mange, ni aux quantités ingérées ; la mémoire des aliments est rayée de notre cerveau… Alors on apprend à se mettre à table, à se restaurer dans le calme et en pleine conscience, c’est-à-dire en étant attentive à la saveur des nourritures et à ses sensations alimentaires, telles que la faim et la satiété.
Pour rappel : 5 heures par jour devant les écrans = 2 cm de tour de taille en + selon une étude publiée dans International Journal of Obesity.
La position assise favoriserait le développement des adipocytes
« Si on fait subir une pression mécanique statique aux cellules graisseuses, elles produisent jusqu’à 50 % de graisse en plus, quel que soit le régime alimentaire », explique le Pr Amit Gefen, de l’université de Tel-Aviv. Alors on apprend à bouger, à se déplacer toutes les 60 à 90 minutes, pour se rendre à la cafétéria, sortir 5 minutes, faire quelques exercices physiques et étirements. La bonne mesure : 10 000 pas par jour, soit l’équivalent de 7,5 km.
Stop aux menus enfants
Coquillettes au fromage, steaks hachés-ketchup, poissons panés, purées crémeuses et desserts lactés, ce n’est pas pour nous. On n’est plus en pleine croissance ! De même qu’imposer aux enfants des salades et des sauces légères n’est pas ce qui convient à leurs besoins nutritionnels. Alors on apprend à ruser. On organise les repas de famille sur des bases communes, mais avec des assaisonnements différents (une béchamel pour eux, une vinaigrette à base de citron et de moutarde pour nous), on remplace un ingrédient (crème fraîche) par un équivalent plus léger (fromage blanc), on dispose le fromage râpé à part, et on sert les plats et les desserts à l’assiette pour mieux contrôler les portions.
Sommeil et obésité, des liaisons dangereuses
Entre sommeil et obésité, des liens étroits existent. De nombreuses études confirment l’influence de la durée du sommeil sur le métabolisme. En cause, la production de la leptine, hormone qui contrôle la satiété et l’insuline, et qui serait altérée en cas d’insomnies ou de nuits trop courtes. Ne pas dormir assez augmenterait aussi le niveau de cortisol et donc la sensation de faim. La fatigue pousse également à manger plus que d’habitude (de l’ordre de 300 kcal de plus par jour). Le métabolisme fonctionne enfin au ralenti (moins de calories brûlées) car il conserve de l’énergie pour nous maintenir éveillée. Alors on apprend à respecter son cycle ! On se couche à des heures régulières, avant minuit si possible, et dès les premiers signes de fatigue. On évite aussi les écrans avant d’aller au lit.
Halte aux grignotages
Pour permettre une bonne assimilation des aliments et une bonne digestion, les nutritionnistes nous répètent qu’il faut dîner au moins 3 heures avant d’aller se coucher ! Donc se relever au beau milieu de la nuit pour grignoter (fringales nocturnes), c’est forcément une mauvaise idée, et une vraie catastrophe pour la ligne : la nuit, l’organisme au repos consomme moins d’énergie qu’en pleine journée, et ce mini-repas, surtout s’il est riche, augmente en flèche le taux d’insuline et provoque un stockage immédiat des sucres. Alors on apprend à ne pas zapper le dîner. A table, on mange suffisamment et on ne force pas sur les aliments riches en graisses qui ralentissent la vidange gastrique et gênent l’endormissement. Si on se réveille au milieu de la nuit avec une grosse faim, on se prépare une boisson chaude (verveine, tilleul, camomille) ; la chaleur va atténuer cette sensation qui est souvent un signal erroné envoyé par le cerveau.
Pourquoi vouloir supprimer un aliment ou un groupe d’aliments ?
Tous sont nécessaires à l’équilibre nutritionnel et au maintien du poids de forme. Rayer l’un d’eux de la carte, c’est s’exposer à des carences et à des envies incontrôlables qui retentiront sur la ligne : les glucides apportent de l’énergie à long terme et une bonne satiété, certains gras de type oméga 6 par exemple stimulent le stockage des lipides… et les fruits apportent des vitamines et des fibres. Alors on n’élimine plus certains aliments, on privilégie les bonnes graisses (huiles d’olive, de colza, de noix), on mange une quantité satisfaisante de protéines (poissons maigres et gras, viandes maigres), des laitages demi-écrémés, des céréales complètes et légumes secs, des fruits, en portions raisonnables.
Sauter un repas ne fait pas mincir
Une récente étude révèle que cette pratique ferait non pas mincir, mais bien au contraire grossir, parce qu’elle modifie le fonctionnement du foie. Chargé en effet de produire du glucose, cet organe en stoppe la production lors des pics d’insuline provoqués par l’absorption de nourriture. Le fait de ne pas manger régulièrement perturberait ce signal et conduirait le foie à fabriquer en permanence du glucose, dont l’excédent serait stocké en gras, notamment au niveau de l’abdomen. Sauter un repas provoque aussi des sensations de faim hors contrôle qui poussent à manger ensuite deux fois plus, et entraîne une fatigue propice aux grignotages. Alors on apprend à faire des repas à intervalles réguliers en équilibrant son assiette (protéines, légumes, céréales). Si on manque d’appétit, on prend de petites portions, mais on mange tout de même un peu de manière à ne pas ralentir son métabolisme.
Buvez-vous assez d’eau ?
Près de 2/3 de notre corps est constitué d’eau ! Si on ne boit pas assez, notre métabolisme ralentit, notre organisme mal hydraté a plus de difficultés à éliminer les toxines et déchets, et nous brûlons moins de calories. Une étude réalisée sur des femmes obèses montre que consommer plus d’un litre d’eau par jour se traduirait par une perte de poids de 2 kg sur un an, indépendamment du régime alimentaire et de l’activité exercée. L’eau contribue aussi à contrôler nos prises alimentaires et à obtenir une sensation de satiété. Alors on boit sans tarder dès qu’on a soif. Pour augmenter ses prises hydriques et boire environ 1,5 litre par jour, on varie : eau du robinet ou de source, tisanes, thé, soupes.
Notre organisme est composé d’eau
Stress : SOS sucre et gras
Le stress nous pousse à manger, de préférence des aliments bien gras et bien sucrés dits « réconfortants » pour apaiser notre anxiété. Certaines études ont aussi révélé que l’hormone sécrétée par le stress, le cortisol, augmenterait le stockage des graisses quand elle atteint un trop haut niveau. Si on stresse une fois de temps à autre, pas de problème, mais si cela devient chronique, les kilos s’installent. Et ce, même si on ne mange pas plus que d’habitude. 300 c’est le nombre de calories qu’on avale en plus quand on manque de sommeil !
A lire aussi :
⋙ À quelle heure faut-il dîner pour perdre du poids sans effort ? Une étude répond
⋙ Faire du sport pour perdre du poids : d’après ce scientifique, ce serait inutile
⋙ 7 blocages psychologiques qui vous empêchent de perdre du poids
Les témoignages des lectrices
“Cette graisse abdominale fait suite au déconfinement”
J’ai toujours lutté contre les kilos, mais cette graisse au niveau du ventre fait suite au déconfinement, à l’arrêt des activités sportives dont j’avais pris l’habitude et au relâchement alimentaire et à la reprise de la vie sociale et de la convivialité, qui sont associés à la consommation d’alcool. Désormais, mes robes sont trop petites
J’aime manger et je suis gourmande, mais j’ai toujours lutté contre la graisse abdominale, notamment en faisant du sport. Malheureusement, je n’ai plus de volonté, mais je sais que tous les efforts donnent des résultats. Il faut combiner l’activité physique à une alimentation équilibrée. Si l’on a fait des excès, il faut se restreindre le lendemain !
Source: Lire L’Article Complet