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Yves Lecoq : Surendetté !
Sa passion pour les châteaux à restaurer l’a conduit à la ruine.
Il ne sait plus comment sortir de la panade dans laquelle l’a plongé son désir d’être châtelain. Dans l’émission Ça commence aujourd’hui (France 2), Yves Lecoq est revenu sur ses déboires : sa vie est devenue « très dure depuis trois ans ». La raison ? Il est surendetté.
Depuis la fin des années 70, la passion de l’imitateur est d’acheter des châteaux délabrés, de leur redonner vie puis de les mettre en vente. Il en avait vendu deux dans le passé. Il lui en restait quatre dont celui de Villiers-le-Bâcle (Essonne), où il avait un temps élu domicile. Acheté 2 millions d’euros, il y a tant investi que l’édifice était estimé à 18 millions d’euros !
Hélas, criblé de dettes, Yves a dû se résoudre à le brader ! Mis aux enchères à 6 millions d’euros, il a été adjugé à 9 millions ! Une somme dérisoire au vu des frais engagés par l’imitateur pour le restaurer. Il était cependant contraint à cette vente car il n’a plus aucune source de revenu : « Trois ans sans salaire c’est dur à vivre, a-t-il expliqué à Faustine Bollaert. Donc j’ai dû vendre des propriétés, souvent aux enchères, donc à des prix qui ne me permettaient pas de payer mes dettes. »
En 2020, interrogé sur ses soucis financiers dans l’émission L’Instant De Luxe, il expliquait : « Un château ça ne vaut rien. Ça s’achète à crédit. » Le problème, précisait-il, est que l’entretien coûte environ 10 000 euros par mois, soit, dans son cas, à peu près 40 000 euros à sortir tous les trente jours ! « J’ai tout mis là-dedans. En ce moment ce n’est pas très agréable, tous les matins, tel huissier à appeler. »
Yves serait-il à la rue ? Pas encore puisqu’il lui reste trois châteaux. Il a mis en vente celui de Chalais, acquis en 2011 pour 450 000 euros : « L’achat de ce bien et la restauration m’ont à moitié ruiné (…) Je dois vendre, sinon je vais en prison. » Il pourra cependant dormir dans son Château de Maisonseule, en Ardèche, ou dans celui de Chambes, en Charente, qu’il a tous deux transformés en maisons d’hôtes. Avec philosophie, il a confié : « J’arrive au bout de mes peines qui sont des peines matérielles donc ce n’est pas très grave. »
JEAN MARC
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