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“Vous criez très fort” : Apolline de Malherbe tente de calmer Fabien Roussel, les esprits s’échauffent !
De passage sur BFM TV ce mercredi 22 février afin de livrer son point de vue sur la première lecture de la réforme des retraites à l’Assemblée, Fabien Roussel a haussé le ton contre le gouvernement. Devant la colère de son invité, Apolline de Malherbe a tenté de recentrer l’entretien.
Ambiance tendue sur le plateau de BFM TV ce mercredi 22 février… Après deux semaines de débats houleux à l’Assemblée nationale sur la réforme des retraites, Fabien Roussel a été invité sur la chaîne d’informations pour dresser le bilan de cette première lecture, qui s’est achevée vendredi dernier. Le secrétaire national du Parti Communiste Français est notamment revenu sur la question sensible de l’âge de départ à la retraite reporté à 64 ans dans le projet de loi d’Elisabeth Borne et d’Olivier Dussopt, annoncé par Emmanuel Macron lors de sa campagne présidentielle. Très en colère contre cette mesure, le député du Nord a haussé le ton, devant une Apolline de Malherbe très agacée.
« On se lève tôt, on se casse le corps, on a des troubles musculo-squelettiques, on en peut plus (…) Et (Emmanuel Macron) nous dit : « Vous allez travailler deux ans de plus. » Et sa loi est illégitime en plus !« s’est exclamé Fabien Roussel. Étonnée, Apolline de Malherbe a demandé en quoi sa mesure sur le départ en retraite à 64 ans n’était pas recevable. « Elle n’est même pas votée à l’assemblée ! » a rappelé l’invité. « La première responsabilité, c’est celle du gouvernement, qui nous a contraints à un débat en 10 jours à cause de l’article 47-1, avec 14 articles de loi ! Comme si c’était possible de tous les débattre en si peu de temps », s’est alors énervé l’ancien candidat.
« Non mais vous criez très fort, j’ai bien compris votre colère. Mais vous ne pouvez pas affirmer que c’est la faute du gouvernement, soyez honnête », a alors rétorqué la journaliste, rappelant ensuite que le gouvernement avait prévenu assez tôt l’Hémicycle du court délai dont disposeraient les députés pour débattre : « Je comprends que ça vous fasse mal d’accuser vos copains, mais la vérité c’est que certes c’était une procédure express, mais ils ne vous ont pas non plus pris en traîtres, vous le saviez que ça allait être express. Et c’est vous qui avez pourtant décidé de déposer 14 000 amendements. »
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« On veut la retraite avant l’arthrite » : Fabien Roussel n’en démord pas
Ce n’est pas la première fois que Fabien Roussel exprime son désaccord avec le report de l’âge légal de départ en retraite. Invité du Grand Rendez-vous, sur Europe 1 et CNews le 29 janvier dernier, il avait salué la mobilisation ainsi que l’unité des Français et des syndicats qui ont fait grève pour lutter contre cette nouvelle mesure du gouvernement. « Pourquoi cette manifestation a été aussi réussie et pourquoi elle le sera aussi le 31 ? C’est parce qu’il y a une intersyndicale qui va de la CFDT à la CGT, en passant par l’UNSA, Force ouvrière, CFTC », avait déclaré l’homme politique de 53 ans. « C’est cette unité syndicale qui n’était pas arrivée depuis douze ans qui fait la force de ce mouvement. […] Moi, je dis : ‘Continuez, donnez le ton' », avait-il continué, avant de conclure : « Nous, on veut la retraite avant l’arthrite. »
Crédits photos : Capture d’écran BFM TV
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PHOTOS – L’élection de Yaël Braun-Pivet, la punchline de Rachel Kéké… ces moments qui sont entrés dans l’histoire de l’Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet est la première femme présidente de l’Assemblée nationale. Son élection a eu lieu le 28 juin 2022.
Le 12 juillet dernier, le député LREM Rémy Rebeyrotte a fait un salut nazi à l’Assemblée nationale, destiné à d’un élu RN. Il a été sanctionné ce 25 juillet 2022 par un rappel à l’ordre.
La députée Delphine Batho a questionné Agnès Pannier-Runacher au sujet de la raison de son absence sur les dossiers Engie dans le contexte du débat sur la loi du pouvoir d’achat à l’Assemblée le 21 juillet 2022. La ministre de la Transition énergétique s’est justifiée, au bord des larmes : « Je vous remercie de mettre le doigt sur un élément personnel de ma vie. Je suis en situation de divorce avec mon mari, qui travaille chez Engie. La convention de divorce est déposée. Elle sera signée vendredi prochain. Je peux vous dire que se séparer de quelqu’un avec lequel on a vécu 30 ans et eu trois enfants n’est pas spécialement un événement heureux. »
Agacé par ce qu’il juge être « un relâchement vestimentaire » au sein de l’hémicycle, le député Éric Ciotti a adressé un courrier à Yaël Braun-Pivet le 21 juillet 2022, lui demandant de rendre obligatoire le port de la cravate en ce lieu.
Lors de l’examen du projet de loi pour le pouvoir d’achat le 21 juillet 2022, la députée Rachel Kéké, ancienne femme de ménage a fustigé : « J’aimerais savoir dans cet hémicycle qui a déjà touché 800 euros? Qui a déjà touché 900 euros? 1000 euros? Personne!« Et d’ajouter : « Vous ne savez pas ce que c’est. Vous ne connaissez pas la souffrance des métiers essentiels. Quand on vous demande l’augmentation des salaires, vous parlez, vous n’avez rien à faire ici. Vous proposez des primes. »
Najat Vallaud-Belkacem se fait tirer la robe avec surprise par Emmanuelle Cosse, qui a remarqué qu’on voyait la culotte de sa consoeur dans l’hémicycle le 30 mars 2016.
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