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« Vieux dinosaures sexistes » : les détracteurs de Carrie Symonds, compagne de Boris Johnson, épinglés
Suite aux remarques sexistes dont fait l’objet Carrie Symonds, la compagne de Boris Johnson, la journaliste Katie Hind prend sa défense dans un pamphlet contre les « dinosaures sexistes ».
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Carrie Symonds
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Boris Johnson
Depuis quelques mois, la femme de l’actuel Premier ministre britannique, Carrie Symonds, est la cible de railleries sexistes de la part de certains ténors masculins du Parti conservateur. La raison ? Elle serait à l’origine du départ de Dominic Cummings, l’influent conseiller de Boris Johnson, et aurait provoqué la démission Lee Cain, le directeur de la communication de son compagnon en novembre dernier. Les deux hommes l’accusaient d’avoir trop d’influence au coeur du 10 Downing Street.
Si la jeune femme de 32 ans, que les « Brexit boys » surnomment la « Princess Nut Nut » (qu’on peut traduire par « la princesse neuneu »), n’a jamais répondu à ces critiques, elle peut compter sur certains soutiens. Ce dimanche 21 février dans le Daily Mail, la journaliste Katie Hind prend ainsi sa défense arguant que ses détracteurs « incarnent la vielle-école ». « Selon un associé bien placé, Carrie et d’autres membres du parti pensaient qu’il fallait avoir un groupe de conseillers plus diversifié autour de Boris », analyse-t-elle en ajoutant : « Le fait qu’elle soit l’un d’eux doit leur faire mal. Très mal », poursuit la journaliste dans son pamphlet. Concernant le surnom atroce donné à la compagne du Premier ministre britannique, Katie Hind est claire : « Plus tôt ce genre de chose disparaîtra, mieux ce sera. »
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Elle attire la convoitise
Détestée par l’entourage de Boris Johnson, sa popularité ne s’améliore pas dans les cercles de pouvoir. Carrie Symonds, ancienne directrice communication du Tory party, est également la cible du groupe de réflexion conservateur, le Bow Group, dirigé par le décrié Ben Harris-Quinney. « Ce sont des hommes conservateurs misogynes qui ont peur des femmes intelligentes, qui ont peur de celles qui réussissent dans le domaine dans lequel ils se trouvent », analyse Katie Hind. Pour elle, ces hommes seraient prêts à tout pour convoiter le rôle qu’occupe Carrie Symonds. « Elle est très connectée aux hautes sphères de Westminster. (…) Elle est également très engagée pour la cause animale et environnementale (…) Beaucoup préfèreraient qu’elle soit naïve et sans cerveau. Tout cela ressemble à un syndrome aussi vieux que le monde – blâmer la femme pour les échecs et les insuffisances des hommes. » Voilà qui est dit.
« Ces vieux dinosaures sexistes »
Enfin, Katie Hind évoque la difficulté pour les femmes d’être prises au sérieux et reconnues par leurs pairs masculins. Elle revient notamment sur la récente maternité de Carrie Symonds mêlée à ses ambitions professionnelles. « La réalité est qu’elle est une jeune maman avec un bébé et elle s’adapte à un retour au travail pour poursuivre sa propre carrière dans le domaine du bien-être animal à la Fondation Aspinall. Donc, blâmer Carrie n’est rien de plus qu’un écran de fumée pour détourner l’attention des vrais méchants. Les vieux dinosaures misogynes. » Et de conclure : « Et ses ennemis mâles savent très bien qu’elle n’a pas de voix pour répondre ».
Crédits photos : Agence / Bestimage
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