VIDÉO – “Vous rigolez ou quoi ?” : Léa Salamé fait bondir Fabien Roussel

Dans l’émission Le 7 -9.30, diffusée sur France Inter ce mardi 17 janvier, Fabien Roussel a taclé la réforme des retraites du gouvernement, en rappelant que de nombreux Français n’ont pas voté pour Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle afin de la soutenir.

Invité au micro de France Inter, mardi 17 janvier au matin, Fabien Roussel a critiqué la réforme des retraites présentée par le gouvernement, en soutenant le mouvement de grève qui est prévu au sein du pays, ce jeudi. « Quels sont nos moyens de résistance ? Quels sont nos moyens pour dire non, quand il [le président de la République] a refusé d’écouter les propositions que nous mettons sur la table ? » a lâché le secrétaire national du PCF. Léa Salamé a rapidement rebondi sur ces propos, en rappelant que le chef de l’État avait évoqué ce projet de loi « dans son programme présidentiel ».

« Vous rigolez ou quoi ? » n’a pas pu s’empêcher de répliquer Fabien Roussel, en estimant que le président de la République n’est pas parvenu à renouveler un deuxième mandat parce que les Français « soutenaient ce qu’il a mis dans sa réforme ». L’homme politique de 53 ans a également souligné que « 70 % » des électeurs « n’ont pas voté pour lui » à la dernière élection présidentielle. « Donc la moindre des choses, quand on voit que la démocratie va mal dans notre pays, quand on voit qu’il y a 13 millions d’abstentionnistes aux présidentielles, 26 [millions] aux législatives, c’est de se soucier de la démocratie », a-t-il lâché, en encourageant le « dialogue avec les Français » concernant le recul de l’âge légal de départ à la retraite.

Un « référendum » qui pourrait permettre « d’éviter le blocage du pays » ?

Fabien Roussel a ensuite proposé à Emmanuel Macron « d’ouvrir un grand débat dans le pays » sur le sujet, « pendant six mois, conclu par un référendum ». Pour lui, il s’agirait-là de la meilleure façon pour « éviter le blocage » national et les divers mouvements de grève. Sur sa lancée, le secrétaire national du Parti communiste français a indiqué qu’il serait bon de discuter de ce projet de loi directement « dans les usines, dans les facs », avec la population active.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture écran France Inter

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