VIDÉO – “Une Élisabeth Borne avec une moustache” : Marine Le Pen surprend chez Sonia Mabrouk

Emmanuel Macron accorde encore sa confiance à sa Première ministre, Élisabeth Borne. En revanche, les oppositions réclament toujours son départ, à l’instar de Marine Le Pen, sur Europe 1, ce mardi 21 mars.

Élisabeth Borne a survécu à deux motions de censure ce lundi 20 mars, à l’Assemblée nationale. Toutes deux ont été votées par Marine Le Pen, et l’ensemble des députés du Rassemblement national. Dans la foulée, face aux médias, la candidate à l’élection présidentielle en 2022 a réaffirmé son souhait de voir l’actuelle Première ministre« partir », ou le président « la démissionner ». Même si, aux yeux de Marine Le Pen, le remplacement d’Élisabeth Borne ne changerait « pas grand-chose », a-t-elle concédé, ce mardi 21 mars, au micro d’Europe 1.

La cheffe de fil des députés RN ne se fait guère d’illusions. « Avoir demain une Élisabeth Borne avec une moustache, ça ne changera rien, ça sera la même politique, très certainement avec la même manière de gouverner », a expliqué Marine Le Pen, face à Sonia Mabrouk, au sujet d’une possible arrivée masculine à Matignon. Les noms de François Bayrou, Bruno Le Maire ou encore Gérald Darmanin sont au coeur des rumeurs en cas d’un futur remaniement, et de succession d’Élisabeth Borne.

Elisabeth Borne doit partir. pic.twitter.com/sDQ6LX1ts9

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Marine Le Pen bientôt à Matignon ?

L’ancienne présidente du Rassemblement national ne voit qu’un seul « responsable » à la situation actuelle : Emmanuel Macron. Marine Le Pen a donc estimé qu’il aurait pu envoyer un « petit signal » aux Français en destituant Élisabeth Borne. Selon elle, le président de la République n’a pas su saisir l’occasion de montrer que « la méthode utilisée n’était pas admissible, qu’il comprenait la colère ».

D’après BFM TV, après une entrevue ce mardi 21 mars avec Élisabeth Borne, Emmanuel Macron a exclu à court terme une dissolution de l’Assemblée nationale, un remaniement ou un référendum. De son côté, Marine Le Pen a martelé ces derniers jours qu’elle ne souhaitait pas personnellement devenir Première ministre. En revanche, la députée RN se projette déjà sur une quatrième candidature à l’élection présidentielle en 2027 : « La souveraineté étant le pouvoir de faire et de défaire, nous reviendrons sur cette loi inique et nous rétablirons un principe clair de gouvernement : tout au nom du peuple, rien contre lui, rien sans lui, rien qui le trompe », a-t-elle écrit au sujet de la réforme des retraites, sur Twitter. Le tout a été accompagné du hashtag « alternance ».

Crédits photos : Capture d’écran Europe 1

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