VIDÉO – “Un peu tragique de voir deux octogénaires…” : Roselyne Bachelot sans filet

Au micro de RTL, mardi 4 avril, Roselyne Bachelot a taclé les deux candidats principaux qui se sont affrontés à la dernière présidentielle américaine, qui ne semblent pas, à ses yeux, incarner la modernité véhiculée à l’international par les États-Unis.

Mardi 4 avril, Roselyne Bachelot était invitée dans l’émission On refait le monde, diffusée sur RTL. L’ancienne ministre de la Culture a été interrogée sur le procès de Donald Trump, qui s’est ouvert à New York le même jour. La femme politique de 76 ans a rapidement évoqué la dernière élection présidentielle américaine, qui a été remportée par Joe Biden, avant d’être questionnée sur l’éventuel avenir en politique que pourrait avoir le Républicain qui a été le 45e président des États-Unis.

« C’est dans deux ans, l’élection présidentielle… Il peut se passer des tas de choses. Tout va dépendre aussi de la façon dont les Démocrates, ou non, vont reconduire Biden », a d’abord lancé Roselyne Bachelot, en estimant que « finalement […] le meilleur allié de Trump, c’est peut-être le maintien de Biden ». Taquine, l’ancienne ministre d’Emmanuel Macron, de Nicolas Sarkozy et de Jacques Chirac a critiqué l’âge des deux principaux adversaires lors de l’élection présidentielle américaine de 2020. « C’est vraiment le combat des seniors. Pour un pays qui veut faire les choses, se renouveler […] c’est quand même un peu tragique de voir deux octogénaires s’affronter pour la présidence des États-Unis », a-t-elle estimé, cash.

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Une situation politique américaine qui la « remplit de désespoir »

Pour rappel, l’actuel chef d’État américain (Joe Biden) a bel et bien 80 ans (il a d’ailleurs récemment eu des soucis de santé), mais son concurrent Donald Trump a 76 ans. « Je ne suis pas encore octogénaire et je ne suis pas candidate à la présidence… Moi, je trouve ça tragique ce qui se passe aux États-Unis », a répété Roselyne Bachelot au micro de nos confrères, avant de finir sur une note un brin plus positive : « J’espère qu’il va se passer quelque chose qui va [améliorer la situation]. Parce que j’ai une profonde affection pour ce pays. » Il faut dire que la femme politique a des liens avec celui-ci, comme elle l’a annoncé avec une certaine émotion et fierté : « Quand je pense à mes grands-parents qui sont partis au milieu du XIXe siècle, être coupeurs de bois dans la région des Grands Lacs et qui ont participé, aussi à leur façon, à la construction de ce pays… Voir ce qui se passe, ça me remplit de désespoir. »

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture écran RTL

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Ci-contre, Roselyne Bachelot et son fils Pierre, lors de l’enregistrement de l’émission Vivement Dimanche le 26 mars 2008. Si mère et fils ont toujours été proches, le quinqua a longtemps souffert du poids de son patronyme : « Il a souffert du regard que les autres posaient sur nous. Il a été martyrisé à l’école, à travers des propos et des gestes. Nous avons été obligés de le retirer d’une école à cause d’un professeur qui le battait parce que c’était mon fils », a confié, peinée, la ministre de la Culture, lors d’un entretien accordé à Télé-Loisirs, en 2019.

Ci-contre, Roselyne Bachelot et son fils Pierre, à l’université d’été de l’UMP (le parti a depuis été rebaptisé Les Républicains, ndlr), à Royan, le 6 septembre 2008. Pendant des années, Pierre Bachelot s’est engagé auprès de sa mère, qui lui a donné le goût de la politique. Il a par exemple été son assistant parlementaire, de 1992 à 2002, avant d’investir le ministère de l’Écologie, puis le ministère de la Santé. Mais victime de la notoriété de Roselyne Bachelot, l’intéressé a finalement préféré s’éloigner de la vie politique.

Ci-contre, Roselyne Bachelot et François Fillon en train d’échanger lors d’une séance de Questions d’actualité au gouvernement, à l’Assemblée Nationale, le 27 octobre 2010. Ces deux-là se sont connus il y a plusieurs décennies et sont restés en bons termes. « Leur relation dépasse les petites tensions politiques », a glissé un proche de l’ancienne ministre de la Santé, auprès du JDD, en 2013. Cette année-là, l’ancien Premier ministre a d’ailleurs remis lui-même la Légion d’honneur à son amie de longue date.

Ci-contre, François Fillon et Roselyne Bachelot, à la sortie d’un déjeuner à l’hôtel Marigny, à l’occasion de la Fête nationale, le 14 juillet 2007. Au fil des années, ces deux personnalités politiques sont restées en contact. Lors de sa nomination au ministère de la Culture, en juillet 2020, Roselyne Bachelot a eu droit à « un SMS de félicitations » de la part de l’ancien Premier ministre, a rapporté Paris Match en juillet 2020. L’ex-chroniqueuse télé a d’ailleurs précisé à l’hebdomadaire que l’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy était « un homme brisé », qui peinait à remonter la pente, depuis l’affaire du Penelope Gate.

Ci-contre, Jacques Chirac et Roselyne Bachelot au vernissage de l’exposition de William Daniels sur le pont des Arts, à Paris, le 9 septembre 2008. L’ancien président de la République a été le mentor de la ministre de la Culture, qui s’est souvent inspirée de cette figure politique emblématique pour suivre les pas de son père, le député gauilliste Jean Narquin.

À la mort de l’époux de Bernadette Chirac, survenue le 26 septembre 2019, Roselyne Bachelot lui a d’ailleurs rendu un hommage touchant, en déclarant sur les ondes de RTL : « C’est l’homme qui m’a accompagnée dans ma vie publique et dans ma vie personnelle pendant 40 ans », s’est remémorée celle qui a été sa ministre de l’Écologie pendant deux ans. Et d’ajouter : « J’ai traversé avec lui des bons et des mauvais moments, des échecs, des victoires et à chaque fois sa phrase c’était ‘À cheval’. Cela dit tout… »

Ci-contre, Jean-Philippe Lafont aux côtés d’Eve Ruggieri et de Marie Drucker, lors des Victoires de la musique classique, à Toulouse, le 13 février 2008. Baryton de renommée internationale, l’artiste a chanté dans les plus grands opéras. Mais après un accident, il a été contraint de mettre un terme à sa carrière et est devenu coach vocal. Fin 2016, Roselyne Bachelot l’a contacté pour former un élève de prestige, un dénommé Emmanuel Macron. Durant la campagne présidentielle de 2017, c’est lui qui a aidé l’actuel président à maîtriser sa voix.

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