VIDÉO – « Un gag de plus ? » : le Dr Blachier évoque le problème des aiguilles chez Laurence Ferrari

Invité dans Punchline sur l’antenne de CNews, ce jeudi 7 janvier, le Dr. Martin Blachier a révélé qu’un problème a été relevé au sujet des aiguilles utilisées dans la vaccination contre le Covid-19.

A propos de

  1. Laurence Ferrari

Après le fiasco des masques ou encore le tollé provoqué par les tests, les vaccins. Lancée dimanche 27 décembre, la vaste campagne de vaccination contre le coronavirus n’a pas le succès escompté en raison d’un important retard. Un rythme de tortue qui pourrait être expliqué par un problème de taille relevé ce jeudi 7 janvier sur le plateau de l’émission Punchline par le docteur Martin Blachier. « Mon petit doigt me dit que ce ne serait pas les bonnes seringues« , lui a d’abord lancé Laurence Ferrari. D’après « un bruit qui court », les seringues – ou plutôt les aiguilles, comme le précise l’épidémiologiste – mises à la disposition du personnel de santé ne sont pas adaptées à l’exercice de la vaccination puisqu’elles ne sont pas intra-musculaires mais sous-cutanée. La faute serait celle de Santé Publique France. « Ils seraient en train de s’en rendre compte et ils seraient en train de changer toutes les aiguilles qui sont dans les kits de vaccination parce que ce ne serait pas les bonnes aiguilles. Ce serait un gag de plus dans le départ de la vaccination. »

Et c’est non sans amertume que le Dr. Martin Blachier rappelle que la vaste campagne de vaccination française, lancée dimanche 27 décembre 2020, reste à la traîne, loin derrière celles d’autres pays européens à l’image de l’Allemagne. Un nouvel obstacle pour le gouvernement, copieusement pointé du doigt depuis. Avant d’évoquer les seringues auprès de Laurence Ferrari, l’épidémiologiste spécialiste en santé publique fustigeait le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran dans 24h Pujadas sur LCI, ce lundi 4 janvier 2021. « On se moque complètement de nous », vociférait-il, « l’idée, c’était de vacciner dans les Ehpad ou de vacciner au cabinet du médecin généraliste. Ça fait deux mois que tout le monde leur dit que c’est une très mauvaise idée. » Une stratégie de la lenteur qui n’en finit plus d’attirer les critiques de professionnels et même de personnalités politiques décelant une « faute gravissime » de la part d’Emmanuel Macron, alarmés et indignés face au retard.

Jean Castex calme le jeu

Les critiques ont été entendues. Car au sein des hautes sphères du pouvoir, les proches de Jean Castex n’ont pas hésité à répondre aux reproches… les balayant d’un revers de la main, tout comme Olivier Véran lui-même. « À Matignon, l’entourage du Premier ministre nie ‘tout retard’ et promet que ce simple ‘décalage’ sera bientôt rattrapé« , a révélé le journal Le Figaro. Pour un autre proche du gouvernement, cette lenteur s’explique de façon plus acide et catégorique : « La vaccination, ce n’est pas non plus une course à l’échalote. » Il n’empêche que, de son côté, le président de la République – déjà critiqué de toute part suite à son diagnostic positif au coronavirus en décembre 2020 – est loin d’être satisfait par cette campagne de vaccination, qu’il défendait pourtant sur son compte Twitter dès son lancement. « Le président n’est pas content du tout, c’est trop lent », soufflait un proche du chef de l’État au quotidien Le Parisien. Un nouveau bras de fer en vue au sein de l’exécutif ?

Crédits photos : Capture CNews

Source: Lire L’Article Complet